Vidéos Français

Comment ils apprennent le français : des vidéos étonnantes !

Pour finir l’année 2020, j’ai eu envie de mettre les étudiants de français à l’honneur. Et pour cela, quoi de mieux que de leur laisser la parole ? Je vous ai donc préparé une sélection de vidéos réalisées par des apprenants de français eux-mêmes. Mon choix est complètement subjectif et… je l’assume ! Je me suis concentré sur les initiatives individuelles et je ne le regrette pas. Tous ces étudiants de français ont un jour pris leur courage à deux mains. Il en faut pour passer de l’autre côté de la caméra et pour oser s’exprimer publiquement dans une langue étrangère. Franchement, j’ai passé de très bons moments à regarder ces vidéos. Ce qui m’a frappé surtout, c’est leur générosité. Ce qui les motive pour la plupart, c’est le partage. Ils ont rencontré des difficultés dans leur apprentissage ou dans leur adaptation en France et maintenant ils partagent les informations et les conseils qu’ils auraient aimé avoir.

Vous les verrez donc parler de chez eux en français, raconter leurs expériences en France ou partager des conseils pour apprendre la langue. Et pour terminer, une vidéo inclassable ! Je vous souhaite un excellent visionnage !

Ils nous parlent de chez eux en français

Zakopane, ma ville natale

Gosia, de Pologne, nous offre un diaporama magnifique et remarquablement commenté sur sa ville natale, appelée le « Chamonix polonais ».

Le boulevard de la rivière

Yareth, de Colombie, nous présente un lieu emblématique de Cali, la capitale mondiale de la salsa. Sous-titres français disponibles.

Tour de Hanoï

Du Vietnam, des étudiants en français du tourisme ont tourné ce clip trépidant sur Hanoï. La chanson est interprétée par La Grande Sophie.

Mon pays natal, Kherson

D’Ukraine, une équipe d’élèves enthousiastes présente leur région, située au sud du pays. Un reportage très documenté et bien monté.

Ils nous parlent de leur vie en France

Mes premiers jours en France

Ngoc Hai, du Vietnam, explique comment réussir sa période d’adaptation en France. Avant toute chose : transformer sa peur en motivation ! Sous-titres français disponibles.

Pourquoi j’aime vivre en France ?

Saisons, sécurité, fromages… Victoria, du Brésil, nous dit tout ce qui lui plaît en France. C’est sa première vidéo en français : un début très prometteur !

Ce que j’aime et j’aime pas chez les Français

Takumi, guide touristique au Japon, a un avis honnête et nuancé sur les Français et… il a bien raison ! Sous-titres français disponibles.

Ce qui m’a étonnée en France

Mélodie, de Corée du Sud, évoque certaines différences culturelles entre les 2 pays. Ce type de vidéo est toujours instructif et on aimerait en voir plus souvent.

Les contrôles en France vus par un Japonais

Tokyo no Jo, du Japon, a pris une amende de 50 euros dans les transports. Il raconte sa mésaventure avec beaucoup d’humour et… de bon sens !

Conseils quand on vient étudier en France

« Quand tu fréquentes 2 paresseux, tu fais le troisième ! » Fari, du Bénin, explique les pièges à éviter quand on arrive à la fac.

5 choses à savoir quand on étudie en France

Khalimath, de Côte d’Ivoire, partage les informations qu’elle aurait aimé avoir avant de commencer l’université : gestion du temps, intégration, etc.

Ils nous parlent de leur apprentissage du français

Comment j’ai appris le français

Igor Barca, du Brésil, explique comment il s’est constitué une bibliothèque de ressources. Et comme il est devenu professeur de français… ce serait bien de l’écouter !

Comment j’apprends le français ?

Liza, de Russie, nous parle des applications qu’elle utilise pour améliorer son français : Quizlet, LyricsTraining…  ça tombe bien, car je les conseille aussi sur commun français !

Conseils pour apprendre le français

Vigo, de Colombie, conseille avant tout d’apprendre le français sur un sujet qui vous passionne. Et pour lui, c’est la chanson francophone, parce que… « c’est bon ! »

Parler français c’est (pas) difficile

Tu Ha An, du Vietnam, nous présente dans cette vidéo superbement illustrée sa formule magique. Pour commencer : parler sans avoir peur de faire des fautes. Sous-titres français disponibles.

Comment j’ai appris le français. La façon Amusante et Facile

Pavel, de Russie, a mis sa plus belle moustache française pour nous révéler son secret : il ne faut pas apprendre une langue, il faut vivre avec elle ! Sous-titres français disponibles.

Je parle de mon expérience de passer l’examen DELF B2 à Melbourne

Jennifer, de Chine, nous explique à chaud, juste après l’examen, comment cela s’est passé pour chaque épreuve. Les curieux pourront consulter ses résultats dans les commentaires !

Q&A DALF C1

Est-ce que tu as suivi des cours ? Quelles techniques as-tu utilisées pour la production écrite… ? Ye Eun, de Corée du Sud, a eu la généreuse idée de répondre aux questions de ses abonnés.

En bonus, une vidéo inclassable !

L’alliance française de Montevideo célèbre Lautréamont, le poète français né dans la même ville, par cette lecture marathon de son chef-d’œuvre : Les Chants de Maldoror.

Tests & diplômes de FLE

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DELF ou TCF ? Comment choisir un examen ? Comment s’y préparer ? Cet e-book au format PDF est offert aux abonnés de Commun français.

À vous !

J’espère que vous avez apprécié autant que moi cette sélection. N’oubliez pas d’aller mettre un pouce bleu et de laisser un commentaire sur ces vidéos. C’est important de les encourager.

Je remercie les abonnés de commun français qui m’ont envoyé leurs suggestions. Si vous connaissez d’autres vidéos, ou si vous avez décidé de passer derrière la caméra vous aussi, indiquez-moi les liens dans les commentaires.

Je vous invite également à découvrir ces 25 chaînes YouTube pour améliorer votre français.

textes argumentatifs DELF-DALF

Les textes argumentatifs au DELF-DALF

Les textes argumentatifs du DELF-DALF suscitent toujours de nombreuses questions… Est-ce que l’adresse est obligatoire dans une lettre ? Faut-il mettre un titre à l’article de journal ? Comment conclure dans un courrier des lecteurs ? En effet, la variété des types de textes argumentatifs au DELF-DALF ne facilitent pas la préparation à l’épreuve de production écrite et il serait injuste de dire qu’il n’y a là que des questions de détail sans importance. En effet, on ne commence pas du tout de la même manière une lettre formelle et un article de presse. Par ailleurs, les candidats se sentent quelquefois perdus devant la diversité des modèles qu’ils peuvent rencontrer dans les livres de préparation. Une autre difficulté : il arrive que la consigne ne précise pas exactement le type de texte. Par exemple, comment comprendre « vous écrivez au courrier des lecteurs… » ? S’agit-il d’écrire une lettre formelle adressée aux journalistes ? D’un courrier électronique ? Ou encore d’un message qui sera posté dans la rubrique des lecteurs sur le site Internet du journal ?

Je tenterai donc dans cet article de faire un point le plus complet possible sur les différents types de textes argumentatifs au DELF-DALF : comment lire une consigne ? Quels sont les éléments obligatoires dans un texte ? Plus précisément, il s’agit des DELF B1, DELF B2 et DALF C1 dans leur version tout public. Il est clair qu’entre une opinion personnelle au B1 et une argumentation élaborée au C1, il y aura une énorme différence dans la production, mais on peut tout de même distinguer 8 grands types de textes plus ou moins communs aux 3 niveaux :

  • Le courrier amical (seulement DELF B1)
  • L’essai
  • L’article de presse
  • La lettre formelle (DELF B2 et DALF C1)
  • Le courriel (e-mail) formel
  • Le message dans un forum
  • Le courrier des lecteurs
  • La lettre ouverte (surtout DALF C1)

Avant d’aborder les différences par des exemples concrets et des activités, rappelons tout de suite les grands points communs.

Ce que les textes argumentatifs au DELF-DALF ont en commun

Premier point commun : à l’exception de l’essai, la consigne impose toujours une simulation où le candidat doit jouer un rôle. Bien lire la consigne, c’est donc identifier correctement la situation de communication en se posant les questions suivantes :

  • Qui suis-je selon la consigne ?
  • Quel est le problème ?
  • À qui dois-je écrire ?
  • Quel type de texte ?
  • Dans quel but ?

Le candidat aura souvent besoin d’imaginer certaines informations pour donner un contexte plus authentique à sa production. Par exemple, s’il doit évoquer son quartier dans une lettre formelle, il lui trouvera un nom.

à l’exception de l’essai, la consigne impose toujours une simulation où le candidat doit jouer un rôle

Deuxième point commun : l’anonymat. Le correcteur de l’examen ne doit pas connaître l’identité du candidat. Par conséquent, les vrais noms et prénoms ne doivent jamais apparaître dans la signature, ni dans les coordonnées ni le corps du texte.

Troisième point commun : la construction générale du texte. Que ce soit pour partager des expériences personnelles ou pour contester une décision, un texte argumentatif devra dans tous les cas présenter :

  • Une introduction, un développement et une conclusion ;
  • Un développement organisé selon un plan logique ;
  • Un paragraphe différent pour chaque idée principale ;
  • Une mise en page qui montre clairement l’organisation du texte et la progression des idées.

Dernier point commun : pas de détails inutiles. Le candidat est libre d’ajouter des détails pour rendre la mise en page plus réaliste, selon le type de texte. Par exemple, il peut écrire les coordonnées de l’expéditeur en haut à gauche d’une lettre formelle. Mais attention, officiellement tous les mots écrits sur la copie du candidat sont comptés. Par conséquent, il vaut mieux éviter les détails inutiles qui pourraient allonger le texte pour rien. Ce ne serait pas très grave, puisque le candidat peut dépasser le nombre de mots indiqué. En revanche, il faut absolument éviter de déséquilibrer le texte : imaginez une lettre de 250 mots au total qui compteraient déjà 100 mots avant le corps du texte pour l’expéditeur, le destinataire, l’objet et la date !

Je recommande ainsi d’ajouter uniquement des détails utiles à la simulation, qui montrent que vous avez bien compris la situation de communication. Par exemple, vous pourrez ajouter dans la signature d’une lettre formelle « Président de l’association… » si c’est le rôle que la consigne vous demandait de jouer pendant l’examen. Inutile, en revanche, de préciser l’adresse et le téléphone de l’association… même si c’est nécessaire dans la « vraie vie » normalement !

Je recommande d’ajouter uniquement des détails utiles à la simulation, qui montrent que vous avez bien compris la situation de communication

Voyons maintenant un exemple pour chaque type de textes argumentatifs au DELF-DALF. Vous pourrez ainsi vous entraîner à l’analyse d’un sujet et déterminer ce qu’un texte doit contenir ou non. Bien entendu — rappelons-le une fois encore — il y aura une énorme différence de niveau entre un DELF B1 et un DALF C1… mais cela ne change rien à la méthode d’analyse du sujet et aux types de textes qui nous concernent ici.

Le courrier amical

Parmi les 3 niveaux que nous traitons ici, le courrier amical ne peut se rencontrer qu’au DELF B1. C’est un type de texte informel, qui peut être une lettre ou un courriel (e-mail). À ce niveau et dans un contexte amical, ce n’est pas exactement un texte argumentatif, bien sûr. Mais, le candidat doit exprimer une opinion de manière simple ou donner des conseils, basés sur son expérience personnelle. Le registre de langue est assez familier. Voici un exemple de courriel amical au DELF B1 :

Consigne

Vous recevez ce courriel d’Alexandra, une amie française :

Salut,
Pour faire mon stage de master en commerce international, j’aimerais beaucoup venir dans ton beau pays. Mais je ne sais pas encore dans quelle ville et comment trouver un logement pas trop cher. Tu peux me conseiller ? Et pour la langue, tu crois que je dois prendre des cours avant de partir ?
Merci d’avance pour ta réponse.
Alexandra

Vous répondez à Alexandra pour la conseiller. Vous donnez des exemples tirés de votre expérience personnelle.

Analyse du sujet

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L’essai

L’essai est un type différent des autres textes argumentatifs au DELF-DALF, car il ne s’agit pas d’une simulation. Le candidat exprime directement son opinion personnelle dans un texte qui n’a pas de destinataire particulier. Le registre de langue est formel. Voici un exemple de sujet pour le niveau B2 :

Consigne

Les bienfaits de la lecture sont déjà connus. Pourtant, une étude scientifique récente révèle une découverte surprenante : lire des livres permettrait de vivre plus longtemps. Un argument décisif qui pourrait redonner aux jeunes le goût de lire ! Qu’en pensez-vous ?
Vous exprimerez votre opinion personnelle dans un essai argumenté et construit.

Analyse du sujet

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Je vous invite à découvrir un modèle de corrigé de cet essai au DELF B2 que j’ai déjà publié sur le blog.

L’article de presse

C’est un type de texte possible dans les 3 niveaux que nous traitons ici. Bien sûr, on ne demande pas au candidat d’écrire comme un vrai journaliste. Mais je recommande de jouer le jeu en donnant au texte une mise en page qui rappelle un article de presse. Le registre de langue est généralement formel, mais il peut être un peu familier dans certaines situations (presse lycéenne ou étudiante). Voici un exemple de sujet pour le DELF B2 :

Consigne

Le magazine de votre université en France invite ses lecteurs à contribuer sur le sujet suivant : peut-on être ami avec son professeur sur Facebook ? Vous décidez de participer en exprimant votre opinion dans un article construit et illustré d’exemples pertinents.

Analyse du sujet

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Je vous invite à découvrir un modèle de corrigé pour cet article de DELF B2 que j’ai déjà publié sur le blog.

La lettre formelle

C’est le type de texte le plus courant à l’examen du DELF B2. On peut distinguer 2 grands types très fréquents : la lettre de demande, dont le but est de proposer un projet et la lettre de protestation, dont le but est de vous opposer à une décision. Selon le type, la manière d’introduire le sujet et d’exprimer vos intentions sera différente. Le registre de langue est formel. Voici un exemple de sujet pour le niveau B2 :

Consigne

Le directeur du collège où votre enfant est scolarisé a décidé d’interdire les téléphones portables dans son établissement. Au nom de l’association des parents d’élèves que vous présidez, vous écrivez une lettre pour contester cette décision en exposant des arguments illustrés par des exemples.

Analyse du sujet

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Je vous invite à découvrir le modèle de corrigé pour cette lettre formelle au DELF B2 que j’ai déjà publié sur le blog. Vous pouvez également découvrir un autre exemple pour le DELF B2 en vidéo sur la chaîne YouTube de commun français.

Le courriel formel

Ce type de courriel (e-mail) n’est pas très différent de la lettre formelle dans son organisation. On y retrouve le même type d’introduction, de développement et de conclusion. En revanche, on observe des différences de mise en page et dans les formules de politesse, un peu moins formelles dans le courriel. Voici un exemple de sujet pour le niveau B2 :

Consigne

La bibliothèque de votre quartier ne permet pas encore le prêt de livres numériques. Par courriel, vous suggérez au responsable de mettre en place ce type de service. Vous lui exposez les avantages du livre numérique en vous appuyant sur des exemples précis.

Analyse du sujet

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Je vous invite à découvrir le modèle de corrigé pour cet e-mail au DELF B2 que j’ai publié sur le blog.

Le message dans un forum

Sur Internet, un forum désigne un espace qui regroupe des membres pour discuter librement sur des sujets, souvent spécialisés (voyages, santé, jeux vidéo, etc.) Chaque membre peut participer — on dit aussi contribuer — à une discussion en publiant un message. Le registre de langue est standard, un peu familier dans certains cas, mais pas trop. Voici un exemple de sujet pour le niveau C1 :

Consigne

Un site Internet consacré au numérique a lancé un débat sur son forum : « faut-il mettre fin à l’anonymat sur Internet ? » Vous contribuez au débat en exposant votre opinion personnelle illustrée d’exemples, dans un texte clair et bien structuré.

Analyse du sujet

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Un modèle de corrigé pour ce sujet a été publié dans le livre Production écrite DALF C1.

Le courrier des lecteurs

Le courrier des lecteurs est, dans un titre de presse sur papier ou en ligne, une rubrique qui permet aux lecteurs d’exprimer leur opinion. Sauf précision dans la consigne, la forme du texte est libre. Il peut ressembler, dans son organisation générale, à une lettre formelle : une introduction qui expose le motif du courrier + développement de l’opinion personnelle + conclusion et remerciements. Cependant, la mise en page et les règles de politesse seront plus libres. Le registre de langue est formel, mais le vocabulaire peut être un peu familier dans certaines situations (presse lycéenne ou étudiante). Voici un exemple de courrier des lecteurs pour le niveau C1 :

Consigne

Vous avez lu dans un magazine étudiant une pétition contre l’enseignement en ligne à l’université. Vous écrivez au courrier des lecteurs pour réagir à cette critique. Vous essayez de convaincre des avantages d’un modèle hybride, qui alterne cours à distance et cours en classe.

Analyse du sujet

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Un modèle de corrigé pour ce sujet a été publié dans le livre Production écrite DALF C1.

La lettre ouverte

Une lettre est dite ouverte, lorsqu’elle est publiée dans les médias, alors qu’elle s’adresse à un destinataire particulier, souvent un responsable politique. La mise en page n’est pas différente d’une lettre formelle : à l’examen, on y mentionnera au minimum le destinataire et l’objet. La différence est dans le contenu et surtout le ton. En effet, une lettre ouverte est écrite par une personne — ou un collectif — qui défend une cause, dans le but de convaincre le destinataire. Il s’agit plus précisément de critiquer une situation, de démontrer son importance pour enfin demander des changements. Le ton de la lettre est donc surtout polémique et la diffusion dans la presse est destinée à pousser le destinataire à s’intéresser au problème. Le registre de langue est très formel. Voici un exemple de sujet pour le DALF C1 :

Consigne

Au nom d’une association qui lutte contre les discriminations en milieu professionnel, vous écrivez au Premier ministre une lettre ouverte où vous dénoncez les discriminations linguistiques au travail. Vous insistez sur leur gravité en vous appuyant sur des exemples précis et vous proposez des mesures concrètes.

Analyse du sujet

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À vous !

À vous maintenant, en fonction de vos besoins, de faire votre propre bilan sur les textes argumentatifs du DELF-DALF : que doit contenir une lettre formelle ? Quelles sont les différences entre un essai et un courrier des lecteurs… ? Je vous invite également à poster vos remarques et questions dans les commentaires.

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Transcription compréhension orale

Comment utiliser une transcription pour la compréhension orale

Comment utiliser une transcription pour la compréhension orale ? Je vous invite à découvrir 10 idées d’activités à réaliser vous-même facilement.

Rappelons tout d’abord que la transcription désigne la version écrite d’un document audio ou vidéo. On peut l’appeler également script, quand elle a été rédigée avant l’enregistrement du document, comme c’est le cas pour de nombreux podcasts par exemple.

C’est une ressource particulièrement utile si vous pratiquez la compréhension orale en autonomie, sans professeur pour vous aider. En effet, elle vous permet de vérifier ce que vous avez compris après une activité d’écoute. C’est là son utilisation la plus basique et la plus répandue. Mais attention, la transcription ne devrait pas vous inciter à comprendre tous les mots du document et à les chercher tous dans le dictionnaire. Sauf exception (exercice de dictée), ce ne devrait pas être le but d’une compréhension orale. Essayer de tout comprendre est en effet une des stratégies à éviter pendant l’écoute d’un document.

la transcription ne devrait pas vous inciter à comprendre tous les mots du document

Toutefois, ce n’est pas le seul usage possible. Avec une bonne transcription, vous pourrez créer vous-même des activités sur mesure, qui correspondent exactement à vos besoins en français. Elle pourra servir à différents objectifs essentiels et à toutes les étapes d’une compréhension orale : après l’écoute bien sûr, mais aussi avant ou pendant.

10 idées d’utilisation d’une transcription pour la compréhension orale

La plupart des techniques que je vous propose dans cet article sont extraites, avec quelques modifications, de mon livre Écoute le net – 101 techniques pour améliorer la compréhension orale avec Internet.

Objectif : reconnaître des mots

Technique 1. Avant l’écoute, lisez la transcription d’un document sur un thème qui vous intéresse ou que vous avez besoin de connaître, par exemple pour préparer le DELF B2. Repérez les mots-clés pour ce thème et notez-les sous forme de liste, dans le désordre. Laissez passer quelques jours. Ensuite, écoutez le document et à chaque fois que vous reconnaissez un mot, cochez-le dans votre liste. Puis réécoutez en vérifiant que vous comprenez le sens de chaque mot dans leur contexte. Cette activité permet d’apprendre du vocabulaire utile pour vos projets, à la fois sous sa forme écrite et orale.

Technique 2. Demandez à un partenaire de trouver une émission de radio sur un sujet qui vous intéresse. Demandez-lui d’imprimer la transcription et de masquer les mots-clés qu’il est nécessaire d’apprendre sur ce sujet. À vous ensuite d’écouter le document pour compléter le texte avec les mots manquants. L’avantage de cette coopération, c’est que votre partenaire travaille aussi : il fait une compréhension écrite et apprend du vocabulaire ! En répartissant bien les tâches, vous pourrez apprendre efficacement du vocabulaire utile pour un examen !

Technique 3. Sur certains sites Internet, les transcriptions ne sont pas toujours fidèles aux documents. On peut observer quelques différences. Les corriger peut être un bon entraînement à la reconnaissance des mots. C’est de plus une activité originale qui change des exercices ordinaires (répondre à un quiz…) en compréhension orale. Voici les étapes à suivre :

  • Choisir un document de type écrit oralisé (un journaliste lit un texte écrit à l’avance), en particulier sur la chaîne de télévision Euronews ou les podcasts de Choses à savoir où les différences entre l’oral et la transcription sont fréquentes.
  • Vérifier que la transcription comporte bien des différences en écoutant la première minute du document.
  • Écouter le document plusieurs fois en lisant la transcription. Quand une différence entre la voix et le texte apparaît, faire une pause et ajouter ou corriger sur la transcription.
  • Pour aller plus loin, essayer d’analyser la différence. Est-ce un synonyme ? Est-ce un mot ajouté pour rendre le texte plus naturel à l’oral ?

Objectif : mémoriser du vocabulaire

Technique 4. Pour mémoriser plus facilement des mots nouveaux, vous pourrez réécouter un document et lire la transcription en même temps. Voici comment procéder précisément :

  • Après l’écoute du document, sélectionner dans la transcription un passage avec des mots importants à mémoriser.
  • Réécouter le passage en lisant la transcription en même temps.
  • Réécouter le passage en lisant la transcription à voix haute cette fois.

Cette technique simple, qui associe forme écrite et forme orale des mots, va non seulement faciliter leur mémorisation à long terme, mais aussi leur reconnaissance à l’oral.

Technique 5. Comment réviser le vocabulaire dont vous avez besoin pour vos projets ? Si vous ne trouvez pas d’exercice, alors vous pourrez créer vos propres exercices de révision, très simplement, en suivant les étapes suivantes :

  • Après l’écoute d’un document, copier ou imprimer la transcription, de préférence à 2 exemplaires pour conserver une copie de vérification.
  • Sur la transcription, effacer les mots ou groupes de mots importants à mémoriser.
  • Laisser un peu de temps, 2 ou 3 semaines au minimum, pour oublier le document.
  • Faire le test : réécouter le document en lisant la transcription pour compléter les mots manquants.

Vous aurez ainsi des tests faciles à faire et qui correspondent exactement à vos besoins.

Objectif : reconnaître les liaisons du français

Technique 6. Les liaisons, obligatoires ou non, peuvent modifier les mots et gêner leur reconnaissance. Les petits niveaux (A1 et A2) trouveront des activités d’entraînement sur les sites de phonétique. À partir d’un niveau intermédiaire (B1), il est très facile de créer ses propres activités, comme ceci :

  • Choisir un document audio, de préférence authentique, dont la transcription est disponible.
  • Sur la transcription, lire un passage et repérer les liaisons obligatoires. Lire le passage une ou deux fois à voix haute.
  • Écouter le passage pour vérifier.
  • Répéter le passage à voix haute en respectant bien les liaisons.

Pour rendre cette activité plus efficace, pensez à varier les registres de langue : familier (dialogue entre amis…), standard (émission de radio…), soutenu (conférence…). Dans un français soutenu, on trouvera généralement plus de liaisons qui ne sont pas obligatoires.

Objectif : s’entraîner au découpage de la parole

Technique 7. Pour comprendre, nous avons besoin de découper les sons que nous entendons en mots, en groupes de mots et en phrases. L’entraînement au découpage vous aidera à progresser rapidement en compréhension orale. Malheureusement, vous trouverez très peu d’exercices de ce type sur Internet. Cependant, vous pouvez à tous les niveaux créer simplement des activités personnelles, selon cette technique :

  • Choisir un document, authentique de préférence, et sélectionner un court passage.
  • Dans la transcription, lire le passage à voix haute, en essayant de bien respecter la syntaxe et la ponctuation.
  • Écouter le passage plusieurs fois et noter sur la transcription les accents de groupe et les pauses. Utiliser un code simple comme souligner la syllabe pour l’accent tonique, faire 1 trait pour une pause courte et 2 traits (//) pour un pause longue. Par exemple : Je suis allé / au cinéma / avec un ami //
  • Pour aller plus loin, faire le même repérage avec les intonations en utilisant là aussi un code simple : tracer des flèches montantes, horizontales et descendantes.
  • Observer éventuellement les différences entre la ponctuation à l’écrit et le découpage à l’oral.
  • Répéter quelques phrases en respectant fidèlement les intonations.

Pour plus d’efficacité, pensez à varier les types d’oral : écrit oralisé, conversations, français standard ou familier, etc. Si vous ne connaissez pas du tout le système phonique du français (place de l’accent tonique, intonations de base, etc.), alors vous devriez commencer par là !

Si vous ne connaissez pas du tout le système phonique du français (place de l’accent tonique, intonations de base, etc.), alors vous devriez commencer par là !

Objectif : compréhension (très) détaillée

Technique 8. Et si vous faisiez vous-même la transcription ? C’est un excellent exercice, mais sur des passages pas trop longs ! Une feuille de papier et un stylo suffiront toujours. Mais pour vous aider, il existe des applications intéressantes, comme oTranscribe. Le fonctionnement est très simple. Commencez par charger un document audio ou vidéo. Il s’affiche alors en haut de l’écran avec des fonctions de lecture, pause, réduction de vitesse, etc. Sous le document, vous disposez d’un espace pour taper ce que vous entendez. Enfin, vous pouvez exporter votre transcription pour la réutiliser plus tard.

Objectif : reconnaître les différences entre l’écrit et l’oral

Technique 9. Imaginez la simulation suivante : vous êtes journaliste et vous venez de réaliser une interview. Vous devez maintenant la transcrire pour la publier dans votre journal. L’activité peut se dérouler selon les étapes suivantes :

  • Choisir une interview, nécessairement authentique, dont la transcription ou les sous-titres sont disponibles. Vous en trouverez notamment sur le site Gabfle (audio) et la chaîne Kombini (vidéo).
  • Écouter un extrait ou… toute l’interview si vous avez le courage !
  • Transcrire exactement tout ce qui est entendu (comme une dictée). Faire autant d’écoutes et de pauses que nécessaire.
  • Relire le texte obtenu et repérez toutes les particularités de l’oral qu’il faut supprimer ou réécrire pour la publication dans votre journal. Par exemple, des mots inutiles à l’écrit (euh, hein, n’est-ce pas…), des constructions syntaxiques orales (par exemple : le film, je l’ai vu hier > j’ai vu le film hier), des répétitions, éventuellement des fautes de grammaire, etc.
  • Faire le maximum de corrections nécessaires pour finaliser l’article.
  • Lire la transcription ou les sous-titres fournis avec le document pour comparer avec votre texte.

Ce type d’activité vous aidera à mieux reconnaître les particularités du français oral qui peuvent poser des difficultés pour la compréhension. Ces particularités étant souvent limitées sur les sites éducatifs et les manuels de français, il convient de choisir des documents authentiques, où des personnes s’expriment spontanément.

Objectif : comprendre ses erreurs

Technique 10. Il est capital de comprendre vos erreurs pour ne pas les répéter tout le temps. Après une activité d’écoute, consultez dans la transcription un passage qui vous a posé des difficultés. Qu’est-ce qui vous a empêché généralement de le comprendre ? Le vocabulaire ? La grammaire ? La construction du sens ? Essayez ensuite de trouver la cause précise, en réécoutant le document si nécessaire. Par exemple :

  • Si c’est un problème de vocabulaire : vous ne connaissiez pas les mots ? Vous connaissiez les mots mais vous ne les avez pas reconnus ? Vous n’avez pas reconnu les sons ? Vous avez confondu avec un autre mot ? Les mots étaient prononcés d’une manière inhabituelle ?
  • Si c’est un problème de grammaire : une construction de phrase était nouvelle pour vous ? Vous n’avez pas reconnu un verbe à cause de sa conjugaison ? Vous avez rencontré des difficultés avec les pronoms ?
  • Si c’est un problème de construction du sens : vous avez mal compris le sens général du document ? Vous n’avez pas trouvé le lien avec le passage précédent ? Vous n’aviez aucune connaissance sur le sujet pour vous aider ?

Vous verrez qu’avec un peu d’entraînement, vous pourrez expliquer la plupart de vos erreurs. Vous pourrez savoir ce qu’il faut améliorer dans vos prochaines compréhensions orales. Il n’est pas nécessaire de retrouver toutes vos erreurs pour tout le document. Quelques exemples suffiront. Le plus important est de prendre cette habitude après chaque activité d’écoute.

Où trouver des documents avec transcription pour la compréhension orale ?

Vous trouverez des documents avec leur transcription sur la plupart des sites pédagogiques. Mais de plus en plus de médias, radios et télévisions, les proposent également. Une bonne occasion d’écouter des documents authentiques ! Voici quelques exemples :

  • Kombini : Nombreuses interview de célébrités. Niveau B1 et +. Vidéos sous-titrées.
  • Arte Karambolage : Des vidéos courtes qui expliquent avec humour un aspect de la culture française (mots, expressions, objets, rites…)  Niveau A2 et +. Vidéos sous-titrées.
  • Euronews : Toute l’actualité internationale et européenne en vidéo et en direct. Niveau B2 et +. Transcriptions disponibles.
  • Les 80 de Nicolas Demorand : Chaque matin, découvrez un fait d’actualité politique ou culturelle en quatre-vingt secondes… Niveau B2 et +. Transcriptions disponibles
  • Choses à savoir : Un réseau de podcats sur la culture générale. Niveau B1 et +. Transcriptions disponibles.
  • On refait la planète : Courts podcasts portant sur l’actualité de l’environnement. Niveau B2 et +. Transcriptions disponibles.

Découvrez encore plus de liens dans cette sitographie pour la compréhension orale.

Tests & diplômes de FLE

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DELF ou TCF ? Comment choisir un examen ? Comment s’y préparer ? Cet e-book au format PDF est offert aux abonnés de Commun français.

À vous !

Et vous, comment utilisez-vous une transcription pour la compréhension orale ? Merci de partager vos idées dans les commentaires.

Et découvrez plein d’autres idées d’activités pour améliorer la compréhension orale dans mon livre téléchargeable au format PDF : Écoute le net !

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Synthèse DALF C1

Modèle de synthèse pour le DALF C1

Vous voulez savoir comment réussir une synthèse du DALF C1 ? Alors, suivez le guide !

La synthèse peut paraître ennuyeuse à première vue… Comme souvent, la préparation d’un examen fait oublier l’importance de l’exercice dans la « vraie vie ». Mais en réalité ce n’est pas seulement un exercice académique. Il fait travailler le relevé d’informations pertinentes, la reformulation et la prise de décision (c’est généralement la finalité d’une synthèse). Bref, des procédures qui serviront dans beaucoup de contextes différents, dans le travail ou les études.

Qu’est-ce que la synthèse du DALF C1 ?

La synthèse constitue la première partie de l’épreuve de production écrite du DALF C1. Je vous invite à consulter une présentation détaillée si vous ne la connaissez pas encore. Vous pourrez également découvrir un modèle pour la deuxième partie de l’épreuve : l’essai argumenté.

En bref, le candidat doit rédiger, dans un texte de 200 à 240 mots, la synthèse de 2 ou 3 documents, en général des articles de presse d’une longueur totale de 1000 mots environ. Le temps recommandé pour cet exercice est de 1H30 environ.

Il n’est peut-être pas inutile de rappeler une évidence : la synthèse est un double exercice de lecture et d’écriture. Sans compréhension des documents, pas de rédaction possible. C’est un choix qui m’a toujours paru bizarre pour une épreuve destinée à évaluer la production écrite, mais c’est ainsi. La synthèse du DALF C1 exige d’abord des compétences en compréhension : comment explorer un texte, repérer son organisation, relever les informations essentielles, etc. Si elles vous posent encore trop de difficultés, alors il vaudrait mieux commencer par là, en regardant par exemple cette vidéo qui porte sur la compréhension écrite du DELF B2.

Ensuite, vous verrez que la méthodologie pour élaborer la synthèse du DALF C1 n’est pas très difficile en elle-même. C’est une série de procédures à suivre, qui deviennent automatiques avec un peu d’entraînement. C’est surtout un ensemble de contraintes à respecter absolument : ne pas dépasser la longueur imposée, ne pas ajouter d’opinions personnelles, etc.

Rappelons également avant de passer au modèle que, suite à l’évolution du DALF appliquée depuis mars 2020, tous les candidats passent les mêmes sujets, sur des thèmes tirés de l’actualité.

Comment réussir une synthèse du DALF C1

Suivant une méthode pédagogique dite explicite, je vous invite à observer « en direct » un modèle de synthèse pour le DALF C1. Plus concrètement, je vais produire un texte en 3 grandes étapes : Planifier – Rédiger – Réviser. En même temps, j’expliquerai le plus précisément possible ce que je fais et pourquoi je le fais. Cela vous permettra de découvrir, pas à pas, la méthodologie à suivre pour réussir l’épreuve.

Bien entendu, cette méthodologie n’est pas la seule possible. Elle n’est pas parfaite, c’est seulement la mienne, qui découle de mon expérience d’enseignant et d’examinateur. La meilleure méthodologie, ce sera toujours… la vôtre ! À vous de la développer personnellement, à force d’essais et d’erreurs, sans jamais oublier les consignes de l’examen bien sûr. Dans mon exemple, vous verrez que j’essaie toujours de justifier mes choix. Cela pourra vous aider à adopter les techniques qui vous conviennent le mieux.

La meilleure méthodologie, ce sera toujours la vôtre ! À vous de la développer personnellement, à force d’essais et d’erreurs

Voici donc le sujet, qui comprend la consigne et les documents.

Vous faites une synthèse des documents proposés.
Pour cela, vous dégagez les idées et les informations essentielles qu’ils contiennent, vous les regroupez et les classez en fonction du thème commun à tous ces documents, et vous les présentez avec vos propres mots, sous forme d’un nouveau texte suivi et cohérent.
Attention :
– vous devez rédiger un texte unique en suivant un ordre qui vous est propre, et non mettre deux résumés bout à bout ;
– vous ne devez pas introduire d’autres idées ou informations que celles qui se trouvent dans les documents, ni faire de commentaires personnels ;
– vous pouvez bien entendu réutiliser les « mots-clefs » des documents, mais non des phrases ou des passages entiers.

200 à 240 mots

Règle de décompte des mots : est considéré comme mot tout ensemble de signes placé entre deux espaces : « c’est-à-dire » = 1 mot ; « un bon sujet » = 3 mots ; « je ne l’ai pas vu depuis avant-hier » = 7 mots
Attention, le respect de la consigne de longueur fait partie intégrante de l’exercice (fourchette acceptable donnée par la consigne). Dans le cas où la fourchette ne serait pas respectée, on appliquera une correction négative : 1 point de moins par tranche de 20 mots en plus ou en moins

L’accent, handicap invisible : des linguistes dénoncent la « glottophobie »

« Il va falloir changer d’accent, essaie de faire plus Parisien ». Ces propos ont été lancés par un professeur à Cédric, étudiant toulousain. Il affirme avoir été « un peu mis à l’écart » à la faculté du Mirail, « à cause de [son] accent du sud-ouest » très prononcé. Il déplore une « attitude abjecte », le « prenait mal », mais arrive désormais à « passer outre ». Le sociolinguiste Philippe Blanchet, enseignant à l’université Rennes-II, recense les refus d’embauche liés à cette discrimination. L’inventeur du concept de glottophobie ne souhaite pas surestimer ce problème, mais considère qu’il peut constituer un frein dans l’accès à certains postes, surtout ceux dans le relationnel et la communication. Alors que le Premier ministre Jean Castex, d’origine gersoise, est raillé pour sa prononciation, La Dépêche a interrogé des spécialistes de la question.

Les clichés sur les accents ont la vie dure, et sont inhérents à l’histoire française. « On a eu un mouvement centralisateur, avec l’unilinguisme comme base, et visant à gommer les langues et particularités régionales » affirme Maria Candea, sociolinguiste à l’université Sorbonne-Nouvelle. De cette centralisation naît une norme linguistique « imposée par Paris, le centre du pouvoir », selon Médéric Gasquet-Cyrus, linguiste et maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille.

Si on ne parle pas de façon normée, il est dès lors difficile de rentrer dans la norme établie. « Dans les métiers où la parole est importante, il y a des personnes discriminées pour leurs accents » note l’universitaire. Les linguistes, fervents défenseurs de la diversité des langues, se désolent qu’un marqueur social et identitaire puisse devenir un handicap. « J’ai de nombreux témoignages d’individus à qui on a refusé un métier de parole, avec comme motif invoqué, l’accent » confie le sociolinguiste Philippe Blanchet.

Aussi, il ajoute que « près de 20% de la population dit avoir été discriminée » pour cette raison. L’accent est vecteur de préjugés en tout genre, détaillés par Médéric Gasquet-Cyrus : « Le Ch’ti va renvoyer à une personne populaire, le Corse à la roublardise, et l’accent du sud à une personne joviale, mais dénuée de sérieux » déclare-t-il. Une fatalité qui colle à la peau des discriminés, mais qui n’est pas insurmontable.

À en croire le linguiste Médéric Gasquet-Cyrus, gommer son accent est une fausse bonne idée. « Beaucoup de gens font face à ce dilemme et prennent des positions différentes. En changeant sa manière de parler, on peut se sentir mal à l’aise, puis l’accent peut revenir de manière inopinée. Parfois, il y a un sentiment de déchirement et de trahison qui fait surface en abandonnant sa prononciation » confie-t-il. Maria Candea souhaiterait quant à elle qu’on apprenne aux individus à « jongler » entre les accents, plutôt que de les abandonner. « En fonction de mon environnement, j’ai des prononciations différentes. Je ne vais pas avoir le même accent au Stade Vélodrome que lorsque j’enseigne à l’université » acquiesce Médéric Gasquet-Cyrus.

Sacha Tisic, La Dépêche, 12/07/2020

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Vous avez dit glottophobie mais avec quel accent ?

[ …] J’ai un accent, et alors ?  Le titre du livre claque comme un défi à la glottophobie. […] Imaginons ce mot rarissime dans le vocabulaire courant surgissant dans la conversation : « glotto quoi ? phobie d’accord mais glotto ? Gloup Gloup… ! » Le terme glottophobie est un néologisme pour discrimination linguistique, forgé par le sociolinguiste et professeur à l’université de Rennes 2, Philippe Blanchet, pour désigner les discriminations linguistiques de toutes sortes, le mépris, la haine, l’agression, le rejet, l’exclusion, la discrimination négative dont sont victimes des personnes.

Ignorée, la glottophobie peut se révéler douloureuse lorsqu’on la subit. Le premier sondage de l’ifop consacré à ce sujet le montre clairement. La moitié des Français avouent une diction régionale « un peu », « assez » ou « très marquée ». Les ouvriers plus que les cadres : 57 % des premiers, 41 % des seconds. Les habitants du Nord-Pas-de Calais (84 %), de Midi-Pyrénées (83 %) et de Franche-Comté (78 %), bien davantage que ceux du Centre-Val de Loire (21%), des Pays de la Loire (23 %), de Poitou-Charentes (25%) et de Bretagne (31%). 84% en Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce qui est surprenant au premier abord.

« Il s’agit d’un territoire qui attire beaucoup d’“immigrés de l’intérieur” », analyse Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop. Sur les 33 millions de Français ayant conservé des intonations de leur terroir, 27 % essuient des moqueries, « souvent » ou « de temps en temps », dans leur vie quotidienne. Ce pourcentage grimpe à 60 % chez les tenants des prononciations les plus typées. Dans leur environnement professionnel, ils ne sont pas toujours épargnés : 16% des sondés disent avoir été victimes de discriminations lors d’un concours, d’un examen ou d’un entretien d’embauche. La discrimination professionnelle par l’accent touche plutôt les hommes (20%), les moins de 35 ans (27%) et les cadres (36%). « À l’embauche, elle est assumée par les employeurs qui la trouvent parfaitement justifiée, comme s’il existait une bonne façon de parler le français et des mauvaises », s’insurgent les auteurs.

Des interviews réalisées pour le livre confirment les résultats de l’enquête sur laquelle se sont appuyés les auteurs, les éditions Michel Lafon et Mag’Centre. La Berrichonne Patricia Darré attribue la disparition des accents régionaux à l’envahissement de celui « orthodoxe et conforme », distillé par les radios et les télés qui répandent dans tout le pays celui que pratiquent les sphères de pouvoir.

Certes, mais les accents qui parlent autant que les mots des langues régionales ont la vie dure et le livre en est la preuve. Leurs défenseurs sont nombreux. Le succès du musicien auteur-compositeur-interprète, Alan Stivell qui a exporté le Breton jusqu’aux États-Unis en est la parfaite illustration. L’ancien directeur du Tour de France Jean-Marie Leblanc démontre avec passion quelle perte ce serait si on envoyait aux oubliettes ce lien si profond et instinctif par lequel on se reconnait être entre soi. Le député (LREM) de l’Hérault Christophe Euzet, juriste mi-sétois, mi-catalan, a déposé une proposition de loi « visant à promouvoir la France des accents avec pour objectif d’inscrire ces particularismes de diction sur la liste des fondements de la discrimination, dans le Code pénal et dans celui du travail ». […]

Françoise Cariès, Mag’Centre, 10/06/2020

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Étape 1 : je planifie mon texte (de 40 à 50 minutes)

Cette grande étape comprend toutes les opérations qui vont amener à établir le plan détaillé de la synthèse.

Personnellement, je ne fais aucune notation directement sur les textes. Je prends des notes sur un brouillon, de préférence dans un tableau (voir section 1.2.), toujours avec mes propres mots, sans recopier des phrases. C’est pour une raison très simple : le but d’une synthèse est de s’éloigner petit à petit des documents afin de produire un nouveau texte. Si je souligne des phrases ou note des idées sur les documents, je devrai souvent y retourner pour relire, ce qui gêne la prise de distance et la reformulation des idées.

Le but d’une synthèse est de s’éloigner petit à petit des documents afin de produire un nouveau texte

1.1. Je fais une lecture globale des documents

Il s’agit de faire une lecture globale pour comprendre le sens général des articles, repérer leur organisation et trouver une problématique. Une problématique, c’est-à-dire une question à laquelle va répondre la synthèse.

Pour cela, je commence par explorer les textes (titres, sources, variations typographiques…), puis je fais 1 ou 2 lectures rapides pour répondre aux questions suivantes.

Surtout, je ne bloque pas sur les mots nouveaux, je les passe sans hésitation pour rester concentré sur le sens général.

Quel est le problème ?
Le problème posé par ces 2 documents est la glottophobie, c’est-à-dire un type de discrimination qui porte sur l’accent. Des personnes en France sont en effet montrées du doigt, voire rejetées (notamment dans le monde du travail) parce qu’elles ont une manière de parler qui est jugée non standard, trop écartée de la norme. On peut constater que le terme de glottophobie n’est pas très courant pour les lecteurs français eux-mêmes, puisque les 2 articles doivent commencer par le définir. La synthèse devrait donc inclure une définition du terme.

Quelles sont les sources ?
Le 1er document est publié dans le journal La Dépêche du 12/07/2020 et le deuxième dans le magazine Mag’Centre du 10/06/2020. Ce sont donc 2 articles de presse qui sont rapprochés dans le temps. C’est important pour ma synthèse : les faits rapportés dans les 2 textes se situent dans la même période, il y a peu de risque d’évolution entre les 2 articles.

Quelles sont les circonstances de publication ?
Un article de presse est toujours écrit pour une certaine occasion. La repérer va aider à comprendre l’intention générale du texte, mais aussi son organisation.

Dans le document 1, je repère la phrase suivante : « Alors que le Premier ministre Jean Castex, d’origine gersoise, est raillé pour sa prononciation, La Dépêche a interrogé des spécialistes de la question. » En effet, début juillet 2020, Jean Castex est nommé chef du gouvernement français. Lors de son premier discours, certains glottophobes se sont moqués de son accent qui lui vient de son département natal, le Gers (Sud-Ouest de la France), ce qui a eu pour effet de relancer le débat dans l’Hexagone. Le journaliste a alors choisi de demander l’avis de spécialistes, d’où les nombreuses citations tout au long du texte.

Dans le document 2, je repère d’abord la photo d’une couverture de livre. Mais je relève également ces 2 phrases : « Le premier sondage de l’Ifop consacré à ce sujet le montre clairement. » ainsi que « Des interviews réalisées pour le livre confirment les résultats de l’enquête. »  L’article est donc écrit pour une double occasion. D’une part, c’est la parution d’une enquête sur la glottophobie conduite par l’Ifop (Institut français d’opinion publique), qui est une entreprise de sondage très connue en France. Cela explique le nombre important de pourcentages dans le texte. D’autre part, la journaliste met en relation le sondage avec un livre déjà paru (en mars 2020, pour information) sur le même sujet : J’ai un accent, et alors ?

Quelles sont les intentions ?
Le document 1 est surtout de type argumentatif et suit un déroulement facile à repérer. Son intention est de dénoncer la glottophobie. Pour cela, il cite les propos de différents spécialistes interrogés, sans intervention personnelle de l’auteur, pour poser le problème d’abord (paragraphe 1), ensuite pour expliquer les causes (paragraphe 2) et les conséquences (paragraphes 3 et 4) de ce type de discrimination. Enfin, il présente certaines solutions (paragraphe 5).

Le document 2 est surtout informatif, puisqu’il a pour intention de rapporter les résultats d’un sondage. On y apprend logiquement la proportion des victimes (paragraphe 2) et les principaux domaines où s’exercent les discriminations (paragraphe 3). Mais, il rapporte également des interviews publiées dans un ouvrage pour tenter d’expliquer ce problème d’une part (paragraphe 4) et pour donner des exemples de défenseurs des accents régionaux d’autre part (paragraphe 5).

Un rapide comparatif me permet de constater que :

  • Les 2 articles se complètent sur certains aspects. Le 2e document pourra apporter des faits (résultats de sondage) aux opinions exposées dans le premier.
  • Les 2 articles se ressemblent sur un point : en évoquant des faits, des causes et des solutions, ils suivent tous les deux, bien que différemment, une démarche de résolution de problème.

Très intéressant pour le plan ! Ce ne sera pas le cas pour chaque synthèse, naturellement. À vous de repérer à chaque fois, de façon globale à cet instant de l’exercice, les points communs et les différences dans la nature des documents.

Quelle problématique vais-je choisir ?
La problématique doit prendre la forme d’une question (directe ou indirecte). C’est elle qui formule l’intention de la synthèse. Tout le texte devra répondre à cette question.

Puisque les 2 articles évoquent un problème et des solutions, je choisirai cette problématique : comment lutter contre la glottophobie ?

À ce stade de l’exercice, la problématique est encore provisoire. La lecture approfondie des documents pourra amener à choisir une meilleure problématique. Il faudra la confirmer au moment de préparer le plan détaillé de la synthèse.

1.2. Je relève les idées essentielles

Entrons maintenant dans le détail des textes pour y relever les idées essentielles. Rappelons d’abord des points importants pour la compréhension :

  • Une idée essentielle est une idée importante pour la cohérence générale et qui apporte une nouvelle information dans le déroulement du texte ;
  • Une idée secondaire est une idée qui développe une idée essentielle, en lui apportant des compléments d’information ;
  • Les idées essentielles sont généralement structurées en paragraphes qui mettent en évidence leur progression ;
  • L’idée essentielle est souvent exposée au début, puis développée dans le reste du paragraphe, même si on rencontre fréquemment d’autres structures.

Je vais donc faire une lecture détaillée de chaque texte, paragraphe par paragraphe, et noter uniquement les idées essentielles (IE) et les idées secondaires (IS). Les idées ne seront pas toujours formulées explicitement. Elles pourront prendre la forme de citations, d’une série de chiffres, d’un cas exemplaire, etc. Mais il convient dans tous les cas de noter le sens de l’idée, pas sa forme. Je vais également marquer les mots-clés (en gras dans le tableau ci-dessous) dont je me servirai au moment de la rédaction du texte (étape 2). Attention, dans l’exercice de synthèse, le terme de mot-clé prend un sens particulier. Il désigne bien sûr un mot indispensable pour la compréhension du texte, mais surtout un mot qui doit être réemployé pour la clarté et la précision de la synthèse, car il ne peut pas être remplacé par un autre. Dans notre exemple de sujet, ce seront des mots comme glottophobie, accent, discrimination…

Dans ce type d’exercice, un mot-clé est un mot qui doit être réemployé pour la clarté et la précision de la synthèse, car il ne peut pas être remplacé par un autre

Personnellement, je préfère noter les idées dans un tableau en les reformulant directement avec mes propres mots, sous forme de notes pour aller plus vite. Bien sûr, pour des notes personnelles j’utiliserai des abréviations (par exemple ling. au lieu de linguistique). De plus, je choisis une prise de notes linéaire, paragraphe après paragraphe. Cela met en évidence la progression de chaque texte et permet de retrouver rapidement une idée que je pourrais avoir besoin de relire.

Voici un exemple de prise de notes sous forme de tableau linéaire, qui suit l’ordre de chaque document, paragraphe (P) par paragraphe.

Document 1Document 2
P1Phénomène de glottophobie constaté en France (IE) : discriminations au travail selon créateur du terme (IS)Qu’est-ce que la glottophobie ? (IE) : néologisme du sociolinguiste Philippe Blanchet (IS1) + discrimination linguistique prend formes variées (IS2)
P2Discrimination par l’accent a causes historiques (IE) : centralisation a imposé unilinguisme (IS1) + capitale fixe norme linguistique (IS2)Sondage Ifop révèle moitié des Français concernés (IE) : ouvriers plus que cadres (IS1) + fortes disparités régionales (IS2)
P3Accent perçu comme écart à norme linguistique (IE) : obstacle à l’embauche (IS1) + surtout dans le secteur de la communication (IS2)Discriminations très répandues (IE) : au quotidien (IS1) + dans vie professionnelle où jugées normales (IS2)
P4Stéréotypes associent accents et traits de caractère (IE) : stigmatisation tenace (IS1) + mais pas insoluble (IS2)Uniformisation soutenue par médias audiovisuels relais des dirigeants (IE)
P5Solutions adoptées varient (IE) : dissimuler son accent mais source de mal-être (IS1) + adapter sa prononciation aux différents contextes (IS2)Mais résistance des accents régionaux (IE) : défendus par personnalités (IS1) + Proposition de loi déposée par député Christophe Euzet visant promotion des accents et pénalisation de la glottophobie (IS2)

Reformuler directement dans le tableau me fera gagner beaucoup de temps à l’étape de rédaction. Je modifierai sans doute certaines formulations pendant l’écriture du texte. En revanche, je réutiliserai les mots-clés que j’ai mis en évidence.

Après avoir complété le tableau, une rapide lecture verticale (document par document, paragraphe par paragraphe) est très utile pour vérifier la cohérence de mes notes. Est-ce que les idées s’enchaînent logiquement ? Est-ce qu’elles sont clairement exprimées ? En cas de doute, je retrouve facilement le paragraphe dans l’article et je le relis.

1.3. Je compare les idées des documents

Après avoir compris et reformulé les idées importantes, j’en arrive à l’opération qui est la plus spécifique de la synthèse, et sans doute la plus importante à travailler : le comparatif des informations.

Il s’agit de faire une lecture horizontale, transversale, des informations relevées pour analyser leurs points communs et leurs différences. Plus concrètement, il faudra déterminer comment les idées :

  • se répètent
  • se complètent
  • s’opposent
  • se nuancent

Logiquement, je vais commencer par traiter les idées essentielles qui vont me permettre de fixer la structure générale de mon plan. Je note directement dans le tableau en utilisant un code personnel : → pour relier les idées, ≠ pour marquer une opposition, ∼ pour marquer une nuance, etc.

Dans notre exemple de sujet, nous pouvons observer que :

  • Les paragraphes 1 (P1) des 2 documents ont pour rôle d’introduire le nouveau terme de glottophobie. La définition pourrait trouver sa place dans l’introduction de la synthèse.
  • Les 2 P3 et le P4 du doc 1 se complètent sur l’importance des discriminations par l’accent en France, aussi bien dans la vie quotidienne (moqueries) que dans la vie professionnelle (handicap à l’embauche).
  • Le P2 du doc 1 et le P4 du doc 2 se complètent dans l’exposé des causes : aux circonstances historiques s’ajoutent le rôle actuel des médias.
  • Les 2 P5 se complètent sur l’exposé des solutions, mais avec une nuance importante : dans le premier document, on voit des stratégies d’évitement (on apprend à vivre avec la glottophobie), dans le deuxième on cherche des moyens de résister aux discriminations linguistiques. Je tâcherai dans ma synthèse de la mettre en évidence, mais en faisant attention de ne pas ajouter de commentaire personnel.

Ce comparatif confirme mon impression à la lecture globale des documents (étape 1.1) : un plan de type résolution de problème serait un bon choix pour ma synthèse. Je maintiens donc cette problématique : comment lutter contre la glottophobie ?

1.4. Je prépare un plan détaillé

Un plan détaillé comportant toutes les idées essentielles et secondaires est indispensable avant de passer à la rédaction (étape 2). En effet, vous n’aurez pas le temps de rédiger votre texte sur un brouillon pour ajouter ou retirer des idées quand vous le souhaitez. D’autre part, une synthèse doit obligatoirement respecter un plan :

  • qui ne suit pas l’ordre des documents sources ;
  • qui contient toutes les idées importantes des documents sources ;
  • qui n’ajoute aucune idée personnelle ;
  • qui suit un déroulement logique en vue de répondre à la problématique ;
  • qui est structuré en 2 ou 3 parties de longueur à peu près équivalentes.

Pour la synthèse du DALF C1, le choix du plan est libre, mais il est tout à fait possible de suivre ou d’adapter des plans « classiques », comme le plan dialectique, le plan par aspects, le plan par résolution de problème, etc.

Pour la synthèse du DALF C1, le choix du plan est libre, mais il est tout à fait possible de suivre ou d’adapter des plans « classiques »

Voici donc un exemple de plan de type résolution de problème, encore appelé plan analytique.

J’écris mon plan sous forme de notes suffisamment claires et détaillées pour la rédaction, mais sans jamais écrire de phrases complètes qui me feraient perdre trop de temps.

I. Ampleur du phénomène

  1. Selon sondage Ifop, touche 50% de la population française : ouvriers plus que cadres ; fortes disparités régionales
  2. Écart à la norme linguistique entraîne moqueries au quotidien (stéréotypes sur comportements) et obstacles à l’embauche (surtout dans les métiers de la communication) où discrimination jugée normale

II. Causes de la glottophobie

  1. Causes historiques : centralisation a imposé unilinguisme + Paris fixe norme linguistique
  2. Uniformisation soutenue par médias audiovisuels relais des dirigeants

III. Solutions

Stigmatisation tenace, mais pas insoluble. 2 types de réponses très différents.

  1. Vivre avec : dissimuler son accent mais source de mal-être + adapter sa prononciation aux différents contextes
  2. Résister : accents défendus par personnalités + proposition de loi déposée par député Christophe Euzet visant promotion des accents et pénalisation de la glottophobie.

Mon plan terminé, je vérifie qu’aucune idée importante n’a été oubliée avant de passer à la rédaction.

Étape 2 : je rédige le texte (de 30 à 40 minutes)

Que doit contenir une synthèse ?

Il n’y a pas de forme stricte à respecter et vous remarquerez souvent des différences entre les modèles, que ce soit dans les livres de préparation au DALF C1 ou sur les sites Internet. Alors faisons simple : quelle qualité est la plus importante aux yeux des examinateurs ? La clarté, sans aucun doute ! C’est pourquoi la synthèse devra obligatoirement comporter :

  • Une courte introduction
  • Un développement en 2 ou 3 parties suffisamment équilibrées
  • Une mise en page qui marque clairement la progression du plan

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Il n’est pas obligatoire de mettre un titre à la synthèse. La conclusion n’est pas vraiment conseillée sur un format de texte aussi court. Si vous souhaitez en rédiger une, contentez-vous de répondre en une phrase à la problématique posée.

Quelles sont les règles à respecter ?

  • Ne pas rédiger de phrases avec les personnes je et nous. Pour rester objectif, le texte doit être rédigé à la 3e personne et utiliser des constructions impersonnelles.
  • Ne pas recopier des phrases ou des groupes de mots prélevés dans les documents sources. Seul le réemploi de mots-clés est autorisé.

En reformulant directement les idées essentielles dans le tableau, comme nous l’avons vu dans l’étape 1.2, je n’ai plus besoin de relire les textes au moment de la rédaction, sauf pour d’éventuelles vérifications. La « tentation » de recopier des passages n’est donc plus à craindre !

Je peux maintenant rédiger la synthèse, directement sur la copie du candidat, en préparant mentalement mes phrases pour éviter les erreurs.

2.1. Je rédige l’introduction

Pour des raisons de clarté, l’introduction devra comporter obligatoirement :

  • La présentation du thème
  • La problématique

Pour la présentation du thème, il est possible d’utiliser des expressions comme « Ces documents traitent du phénomène de la glottophobie… »

Si vous le souhaitez, vous pourrez également exposer les sources (auteur, titre…) et annoncer le plan brièvement, en une phrase. Attention à ne pas utiliser les personnes je et nous.

Dans notre exemple de sujet, je présenterai donc le thème par la définition du néologisme glottophobie, puis j’exposerai la problématique sous forme de question directe ou indirecte.

2.2. Je rédige le développement

Toujours pour des raisons de clarté, je pense à bien séparer les différentes parties. Si nécessaire, je commence une partie par une phrase de transition qui marque la progression du plan. D’autre part, je développe chaque idée essentielle dans un paragraphe.

J’utilise des connecteurs seulement lorsqu’ils sont nécessaires pour la clarté de mon texte. Certes, dans un examen de niveau C1, il est bon de montrer que je maîtrise une grande gamme de connecteurs. Mais je n’oublie pas que le nombre de mots est très limité !

Par ailleurs, je contrôle régulièrement le nombre de mots au cours de la rédaction. Comme les différentes parties d’un plan doivent rester équilibrées, il est possible d’attribuer approximativement un certain nombre de mots à chacune et ainsi vérifier qu’elles ne soient ni trop longues ni trop courtes. Attendre la fin de la rédaction pour compter le nombre de mots, c’est vraiment trop risqué ! Il sera difficile de reformuler ou supprimer proprement des phrases sur la copie.

Étape 3 : je révise le texte (de 5 à 10 minutes)

C’est l’étape souvent négligée par les candidats, par manque d’organisation. Il est pourtant indispensable de consacrer au minimum 5 minutes à la révision du texte. Elle demande en effet au moins 3 relectures avec des visées différentes.

3.1. Je contrôle le contenu

Est-ce que ma synthèse contient toutes les idées importantes ? Sont-elles reformulées avec justesse et clarté ? Au niveau C1, vous devez normalement disposer d’un vocabulaire riche et précis, qui vous permet de vous exprimer avec assez d’aisance.

C’est normalement une dernière vérification. En effet, j’ai déjà effectué un contrôle à la phase du plan et tout au long de la rédaction.

3.2. Je vérifie le nombre de mots

C’est le moment de faire le décompte final des mots, selon la règle expliquée dans la consigne. Rappelons que le non-respect du nombre de mots est fortement pénalisé dans le cas d’une synthèse.

J’ai noté le nombre de mots au bas de ma synthèse pour information. Ce ne sera pas nécessaire à l’examen, car les examinateurs devront de toute manière le vérifier !

3.3. Je vérifie la ponctuation, l’orthographe et la grammaire

Au niveau C1, le candidat doit maîtriser la ponctuation et être capable d’orthographier la plupart des mots courants.

Les erreurs de grammaire doivent être rares, le candidat doit savoir construire des phrases complexes et varier les structures.

Modèle de synthèse du DALF C1

Et voici maintenant ma synthèse entièrement rédigée :

Comment lutter contre la glottophobie ? Ce néologisme désigne toute forme de discrimination linguistique. Deux articles parus en 2020 révèlent l’ampleur du phénomène en France, mais montrent également que des solutions existent.

Selon un sondage IFOP, la glottophobie concerne la moitié de la population française, les ouvriers davantage que les cadres. Il révèle également de fortes disparités régionales.
Les accents, considérés comme écarts à la norme linguistique, suscitent des stéréotypes relatifs aux comportements. Il en résulte des moqueries au quotidien et des obstacles à l’embauche, surtout dans les métiers de la communication, où cette discrimination est jugée normale par les employeurs.

Mais d’où provient cette norme linguistique ? Ses causes sont d’abord historiques, puisque c’est la centralisation qui a imposé l’unilinguisme au détriment des langues régionales. Il revenait à la capitale le pouvoir de fixer la norme du bon français.
Désormais, l’uniformisation linguistique est soutenue par les médias audiovisuels qui se font les relais du pouvoir.

Si les stigmatisations restent tenaces, la glottophobie n’est pas inévitable. Les uns s’efforcent de dissimuler leur accent, au risque d’engendrer un mal-être. Une autre solution possible est d’adapter sa prononciation aux différents contextes.
Certaines personnalités, au contraire, choisissent de résister en défendant ouvertement les langues et accents régionaux. Leur promotion pourrait s’en trouver renforcée si le projet de loi du député Christophe Euzet aboutissait. Cette loi mènerait en effet à la pénalisation des discriminations linguistiques.

229 mots

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Et vous ? Comment feriez-vous ? Il n’y a pas de méthode unique pour la synthèse du DALF C1. C’est à vous d’adopter les techniques qui vous conviennent. Merci de partager vos trucs et vos expériences dans les commentaires.

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Evaluer la compréhension orale

Évaluez votre compréhension orale en français

Pour évaluer la compréhension orale en français, je vous invite à utiliser ce questionnaire. Il s’agit d’un test diagnostic qui vous permettra d’analyser vos méthodes de travail et de détecter vos erreurs habituelles.

Ce questionnaire est extrait du guide Écoute le net. Vous pourrez trouver dans ce livre un questionnaire beaucoup plus complet (60 questions) pour évaluer la compréhension orale, suivi de stratégies détaillées et de 101 techniques pour s’améliorer. En savoir plus.

Le but de ce questionnaire est de détecter vos points forts et vos points faibles en compréhension orale. Ce n’est pas un test scolaire : il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Pas de score à obtenir non plus ! Répondez simplement à chaque proposition par oui ou par non. Puis, cliquez sur la proposition pour lire les explications et les conseils qui correspondent.

J’ai essayé de rédiger les questions et les conseils le plus simplement possible. Toutefois, si certaines phrases restent difficiles à comprendre, je vous recommande le traducteur automatique Deepl.

Évaluez votre compréhension orale !

1. Je passe beaucoup de temps à écouter, mais je ne fais pas de progrès.

Si vous écoutez des podcasts le soir en vous endormant, c’est une bonne méthode pour vous familiariser avec la « musique » de la langue. Mais cela ne suffira pas.  Pour progresser en compréhension orale, il faut savoir être très actif.

De plus, si vous répétez toujours les mêmes erreurs en écoutant, vous ne ferez pas de progrès. Il est donc urgent de vous intéresser plus au processus (comment vous écoutez) pour identifier vos erreurs.

2. J'essaie de développer ma culture générale.

En classe ou pendant un examen, les activités de compréhension orale peuvent porter sur des sujets très variés. Avec des connaissances très étendues, vous aurez moins de chance de « tomber » sur des thèmes totalement inconnus. Le développement de la culture générale peut se faire par des lectures dans votre langue maternelle ou directement en français.

3. J'enrichis mes connaissances sur la langue, mais aussi sur la culture.

La compréhension orale n’est pas uniquement un problème de langue. Le manque de connaissances culturelles est une cause fréquente des difficultés à l’écoute. Il est donc nécessaire de développer vos connaissances dans de nombreux domaines et pour cela tous les moyens sont bons !

4. Je choisis des documents qui m'intéressent.

C’est une excellente méthode. Vous comprendrez mieux les documents qui vous motivent.

Toutefois, pensez à bien définir vos besoins. Vous devrez peut-être écouter des documents qui ne vous intéressent pas beaucoup mais qui sont indispensables à vos projets !

5. J'aime bien écouter en faisant une autre activité en même temps.

Écouter la radio pendant que vous conduisez est une bonne occasion de vous exposer à la langue. Mais dans ce cas, la compréhension risque d’être superficielle. En langue maternelle, la reconnaissance des mots est automatique. En langue étrangère, cela demande beaucoup d’effort et de concentration. Vous devrez prévoir des séances d’écoute où vous serez plus actif.

6. J'écoute toujours avec un but précis.

Dans la vie quotidienne, nous écoutons toujours avec un but plus ou moins précis. Faire des écoutes sans objectif n’est pas très authentique et rend plus difficile la compréhension d’un message. En définissant un objectif, vous améliorez la concentration et la recherche d’informations.

7. Je me trouve très mauvais(e) en compréhension orale.

Il n’existe pas de don particulier pour la compréhension orale. Tout le monde est capable de s’améliorer en utilisant des techniques efficaces et en comprenant ses erreurs. Il faut commencer par reprendre confiance dans vos capacités.

D’autre part, il faut essayer d’être plus objectif. Vous vous jugez sans doute trop négativement. Vous devriez passer un test pour connaître votre niveau réel.

8. Je me sens nerveux(euse) quand je fais une compréhension orale.

De mauvaises expériences répétées peuvent générer du stress. Quand vous travaillez seul sur Internet, évitez de recréer des conditions d’évaluation stressantes pour vous. Travaillez à votre rythme, sur des documents qui vous intéressent et réécoutez autant de fois que vous voulez.

Par ailleurs, il existe des techniques pour bien préparer une écoute et ainsi réduire le stress.

9. Mes résultats en compréhension orale sont très irréguliers, je ne sais pas pourquoi.

Il faut se méfier de nombreux quiz de compréhension orale qui sont disponibles sur Internet. Ils testent — pas toujours correctement — la compréhension d’un document particulier. Ils ne peuvent pas déterminer votre niveau avec précision. De plus, faire des dizaines de quiz sans comprendre vos erreurs ne permet pas beaucoup de progresser. Attachez moins d’importance au résultat et plus au processus (comment écouter).

10. Je suis incapable de progresser sans professeur.

L’aide d’un professeur est précieuse, mais n’oubliez pas que l’autonomie doit être le but de tout apprentissage. En effet, dans l’avenir, vous devrez probablement parler avec des francophones et votre professeur ne sera pas là pour vous aider ! Apprenez progressivement à travailler en autonomie : complétez vos cours de français par des activités individuelles et essayez de comprendre vos erreurs.

11. Je sais dans quels buts je veux améliorer ma compréhension orale.

Même si vous suivez des cours obligatoires, il est important pour votre motivation de bien connaître la finalité de votre apprentissage. Quels avantages allez-vous obtenir en parlant bien français ? Est-ce que cela vous aidera à trouver un bon travail ? Connaître votre but général vous aidera ensuite à fixer des objectifs d’apprentissage.

12. Je sais dans quelles situations je devrai comprendre la langue dans l'avenir.

Connaître les situations où vous utiliserez la langue dans le futur vous permettra de définir précisément vos besoins. Devrez-vous, par exemple, participer à des réunions professionnelles ? Comprendre un cours universitaire dans un amphithéâtre ?

13. Je connais mon niveau actuel en compréhension orale.

Pour fixer des objectifs de travail réalistes, vous aurez besoin de connaître votre niveau avec assez de précision. Attention, il s’agit bien de connaître votre niveau réel. Une impression personnelle n’est pas suffisante.

14. Il est impossible d'évaluer son niveau sans professeur.

On dit souvent que s’auto-évaluer est impossible, mais on le fait tout le temps ! Qui n’a jamais dit « je suis nul en compréhension orale » ou « je me débrouille » ? Ne vous contentez pas d’une impression personnelle. Des techniques existent pour évaluer votre niveau avec assez de précision.

15. Je sais fixer des objectifs correspondant à mes besoins personnels.

Tout dépend de votre but général. Si vous apprenez une langue pour le plaisir, vous n’aurez pas besoin nécessairement d’objectifs précis. En revanche, si vous souhaitez suivre des études en France, il est indispensable de prévoir un programme de préparation. Sans objectifs précis, vous risquez de perdre votre temps avec des activités inutiles pour votre projet.

16. Je connais bien le système oral de la langue (les sons, les intonations, etc.)

L’apprentissage du système oral est nécessaire. Si vous ne reconnaissez pas les sons, vous aurez toujours des difficultés en compréhension orale. Il est donc recommandé de faire des activités de phonétique

17. Je varie souvent les activités d'écoute.

Plus vos besoins en langue seront larges, plus vous devrez entraîner votre compréhension dans des situations variées. De façon générale, il faut éviter de répéter tout le temps les mêmes activités, par exemple regarder passivement des vidéos sur YouTube. De plus, si vous avez des objectifs précis à atteindre, il est conseillé de suivre une progression.

18. Je sais trouver sur Internet des documents utiles pour moi.

Internet est une mine d’or et il serait dommage de ne pas l’exploiter. Pour choisir des documents intéressants, vous devez d’abord connaître votre niveau et vos objectifs. D’autre part, ne vous contentez pas des sites pédagogiques. Entraînez-vous le plus tôt possible à écouter des documents authentiques. Ils vous feront progresser plus rapidement.

19. Je préfère consulter des sites pédagogiques, où il y a des exercices.

Les sites pédagogiques sont souvent rassurants puisqu’ils proposent des activités comme en classe. Mais à partir d’un certain niveau (B1 environ), il faut passer à des documents et à des activités authentiques, pour vous entraîner à comprendre dans des conditions réelles.

20. Je préfère regarder des vidéos, c'est plus facile.

Attention, les vidéos ne sont pas toujours plus faciles. Des images trop riches en informations peuvent gêner la compréhension de l’oral. De plus, pouvoir prendre des notes en regardant des images demande beaucoup d’entraînement. En général, essayez de choisir le canal (audio ou vidéo) en respectant les conditions naturelles de communication. Par exemple, pour la compréhension d’un dialogue au téléphone, préférez l’audio, mais pour un dialogue au restaurant, regardez plutôt une vidéo.

21. Selon moi, la compréhension orale est une activité solitaire.

La compréhension orale n’est pas obligatoirement une activité solitaire. En travaillant avec d’autres personnes, vous pourrez notamment expliquer — et donc mieux comprendre — ce qui se passe dans votre tête lorsque vous écoutez un document. Par ailleurs, les réseaux sociaux offrent des moyens pour demander de l’aide et échanger des idées.

22. Avant d'écouter, je fixe un plan pour atteindre mon objectif.

Fixer un plan n’est pas nécessaire si vous écoutez pour le plaisir. En revanche, si vous abordez une tâche complexe, avec un objectif précis, il est vivement conseillé de prévoir le déroulement. Comment allez-vous préparer l’écoute ? Quels types d’écoute devrez-vous choisir pour atteindre votre objectif ? Aurez-vous besoin de prendre des notes ? Sans « scénario », vous risquez de faire une écoute mot à mot pour essayer de tout comprendre et… vous décourager très rapidement.

23. Avant d'écouter un document, j'essaie de deviner son contenu.

Écouter un nouveau document sans préparation peut-être très difficile et créer du stress. En utilisant les informations disponibles (titre, introduction…) et vos connaissances personnelles, vous pourrez anticiper le contenu pour faciliter l’écoute.

24. Avant l'écoute, je cherche dans ma mémoire si j'ai déjà rencontré des documents similaires.

Votre expérience est une aide précieuse pour comprendre un document. De nombreuses situations de communication suivent un « rituel », où le déroulement est toujours le même (pensez au journal télévisé ou au bulletin météo). Connaître déjà ce déroulement permettra de trouver plus vite les informations.

25. Avant d'écouter un document, je me rappelle les mots-clés que je connais sur le sujet.

Rappeler les mots que vous connaissez déjà sur un thème permet de faciliter l’écoute. Mais il ne faut pas se limiter au vocabulaire. Vos connaissances et votre expérience personnelle seront également très utiles.

26. Avant d'écouter un document, je rappelle mes connaissances personnelles sur le sujet.

Plus vous aurez de connaissances et d’expérience sur un sujet et plus l’écoute sera facile. Attention, ces connaissances ont besoin d’être réactivées avant l’écoute.

27. Avant d'écouter un document, je recherche des informations sur le sujet.

Si le sujet du document est totalement inconnu pour vous, l’écoute sera très difficile et vous allez vous décourager. Rechercher les informations essentielles est donc une excellente stratégie. Pour cela, de nombreuses activités sont possibles, y compris dans votre langue maternelle.

28. Je suis à l'aise avec le matériel pour écouter.

La compréhension orale sur Internet demande un minimum de matériel. Il est indispensable d’apprendre à bien s’en servir. Vous devrez par exemple savoir installer une application de podcasts, mettre et retirer les sous-titres sur une vidéo, etc.

29. Je préfère utiliser un dictionnaire bilingue.

Si vous avez un petit niveau de français (A1-A2), vous aurez besoin d’un dictionnaire bilingue, mais attention à bien choisir le sens d’un mot dans son contexte. À partir d’un niveau intermédiaire (B1), vous pouvez commencer à utiliser un dictionnaire monolingue (français-français). Les définitions y sont plus précises pour une activité de compréhension.

30. Je regarde des films avec des sous-titres.

Regarder des films avec des sous-titres est une excellente technique. Cela réduit la peur d’écouter et améliore la reconnaissance des mots. Mais il faut éviter les sous-titres en langue maternelle.

Améliorez votre compréhension orale avec Écoute le net !

écoute le net

Enfin un vrai guide pour améliorer la compréhension orale ! Écoute le net ne propose pas des dizaines de quiz inutiles. Il poursuit un double objectif plus ambitieux : expliquer simplement la compréhension orale et apprendre à mieux profiter des ressources sur Internet.

Pour cela, le guide suit une méthode simple et pratique. Il commence par examiner les erreurs courantes. Ensuite, il présente les stratégies pour les éviter. Enfin, il propose des techniques d’application. Toutefois, le lecteur pourra, selon ses besoins et ses difficultés, parcourir librement les ressources à sa disposition.

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Améliorer la compréhension orale

Améliorer la compréhension orale avec Écoute le net !

Vous avez besoin d’améliorer la compréhension orale ? J’ai l’immense plaisir de vous annoncer la sortie du neuvième livre de commun français : Écoute le net ! – 101 techniques pour améliorer la compréhension orale avec Internet.

Ce livre s’adresse aux apprenants motivés qui souhaitent devenir autonomes en compréhension orale, mais aussi aux professeurs qui souhaitent améliorer leur enseignement. S’il concerne d’abord le français langue étrangère (FLE), les stratégies et techniques proposées sont valables pour l’apprentissage d’autres langues.

Pourquoi un nouveau guide pour améliorer la compréhension orale avec Internet ?

Vous n’avez sûrement pas attendu ce guide pour écouter du français sur Internet. En effet, les avantages pour la compréhension orale ne manquent pas :

  • Les contenus deviennent plus accessibles à tout le monde et permettent des utilisations mobiles ;
  • Les sites pédagogiques proposent de nombreuses activités à faire en complément des cours ;
  • L’accès aux documents authentiques permet d’entendre le français comme on le parle réellement ;
  • Des ressources très variées peuvent répondre à des besoins personnels très différents ;
  • Le matériel permet d’écouter à son rythme (pauses, nombre d’écoutes…) et avec moins de stress ;
  • Les réseaux sociaux (groupes Facebook, WhatsApp), offrent des possibilités d’échange et d’entraide.

Bref, Internet offre toutes sortes de ressources pédagogiques, matérielles et humaines qui peuvent satisfaire pratiquement tous les besoins.

Pourtant, la compréhension orale fait toujours aussi peur. Elle n’est pas très appréciée, car elle reste très mal connue. On ne sait pas très bien ce qui se passe dans la tête de quelqu’un qui écoute. Alors, on croit trop souvent que le succès est une question de chance ou de don.

Comment l’expliquer ? C’est sans doute l’habitude de travailler l’écoute sous forme de tests : les réponses sont bonnes ou mauvaises, c’est tout. Voici le score. Quiz suivant ! On ne s’intéresse qu’au résultat, non aux stratégies ou techniques pour y arriver. Comme on n’explique pas les erreurs, on les répète. En revanche, pour un écrit, on dispose souvent d’une correction détaillée qui aide à comprendre les erreurs, afin de ne pas les répéter dans les prochains textes. Pourquoi serait-ce différent pour la compréhension orale ?

Proposer des dizaines de quiz n’est pas donc pas le but d’Écoute le net ! Il poursuit un double objectif plus ambitieux : expliquer simplement la compréhension orale et apprendre à mieux profiter des ressources authentiques offertes par Internet. En effet, à l’aide de techniques efficaces, il deviendra possible de créer soi-même des activités moins scolaires, plus proches de la réalité, pour atteindre des objectifs personnels (études, travail, tourisme…)

Que trouverez-vous dans Écoute le net ?

Écoute le net ! suit une méthode simple et pratique. Il commence par examiner les erreurs courantes. Ensuite, il présente les stratégies pour les éviter. Enfin, il propose des techniques d’application. Toutefois, le lecteur n’est pas du tout obligé de suivre l’ordre du livre. Il pourra, selon ses besoins et ses difficultés, parcourir librement les ressources à sa disposition :

  • 1 diagnostic en 60 questions pour détecter et corriger les erreurs ;
  • 21 stratégies, expliquées clairement et simplement, pour mieux écouter ;
  • 101 techniques pour s’entraîner avec Internet : comment choisir une vidéo, exploiter un podcast… ?
  • 1 liste des meilleurs sites Internet pour le français langue étrangère (FLE) ;
  • 1 descriptif détaillé des niveaux européens (de A1 à C2) ;
  • 1 index pour faciliter les recherches par mots-clés.

Où trouver Écoute le net ?

Ce livre existe en version papier (livre) et en version numérique (e-book). La version papier est disponible à la commande sur Amazon. La version numérique peut être lue sur ordinateur, tablette et téléphone, sur toutes les tailles d’écran. Elle est disponible sous plusieurs formats (PDF, Kindle, Apple Books…) Faites votre choix !

Pour découvrir le sommaire et lire un extrait, rendez-vous sur la page du livre.

Bonne lecture ! N’hésitez pas à me dire ce que vous pensez du livre en commentaire.

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actualité pour les juniors

10 sites d’actualité pour les juniors

Quels sont les meilleurs sites d’actualité pour les juniors ? Vous trouverez dans cette sélection une variété de ressources, qui vont du podcast à la presse écrite. Pour les supports audio et vidéo, j’ai opté pour des sites qui offrent aussi une version écrite (transcription ou sous-titres) pour permettre le travail en autonomie. Et bonne nouvelle : toutes ces ressources sont en accès gratuit !

Par ailleurs — mais faut-il le préciser — ces sites d’actualité pour les juniors pourront intéresser aussi les plus grands. En effet, ils proposent des contenus simples qui permettront de découvrir un sujet, avant de passer à des documents plus complets et plus difficiles.

Compréhension orale de l’actualité pour les juniors

1. 1 jour 1 question

Cette section du site 1 jour 1 actu explique l’actualité avec des mots simples dans des vidéos d’animation.

  • À partir de 8 ans
  • Niveaux A2 > B2
  • Vidéos d’animation
  • Transcriptions disponibles

⇒ Lien : https://www.1jour1actu.com/videos

2. WoW !

WoW ! est un podcast original qui présente des informations positives aux enfants, pour leur donner envie de changer le monde.

  • De 8 à 12 ans
  • Niveau B1 et +
  • Podcasts, articles et vidéos YouTube
  • Transcriptions des podcasts disponibles

⇒ Lien : https://wow-news.eu/fr/accueil/

3. Le Petit Quotidien

Le Petit Quotidien est un journal d’information disponible en version papier et en version audio sur Internet.

  • De 6 à 10 ans
  • Niveau B1 et +
  • Documents audio
  • Définitions des mots-clés
  • Transcriptions disponibles

⇒ Lien : https://lepetitquotidien.playbacpresse.fr/

4. Les P’tits bateaux

Les P’tits bateaux est une émission de la radio France Inter. Dans chaque épisode, des spécialistes répondent à 4 ou 5 questions posées par des enfants.

  • À partir de 8 ans
  • Niveau B2 et +
  • Documents audio
  • Transcriptions disponibles

⇒ Lien : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/les-p-tits-bateaux

5. Lumni

Lumni est une chaîne éducative sur YouTube, qui traite en particulier des enjeux de société et de l’éducation aux médias.

  • À partir de 11 ans
  • Niveau B2 et +
  • Vidéos
  • Sous-titres disponibles pour certaines vidéos

⇒ Lien : https://www.youtube.com/user/francetveducation/videos

6. MAJ

Propulsée par Radio Canada, MAJ traite avec humour de l’actualité classée par rubrique : science, culture, environnement, etc.

  • Public adolescent
  • Niveau B1 et +
  • Vidéos et articles
  • Sous-titres disponibles

⇒ Lien : https://ici.radio-canada.ca/jeunesse/maj

Compréhension écrite de l’actualité pour les juniors

7. Geo Ado

Geo Ado est un magazine d’actualité nationale et internationale qui s’adresse à un public adolescent.

  • De 10 à 15 ans
  • Niveau B1 et +
  • Articles + vidéos

⇒ Lien : https://www.geoado.com/categorie/actus/

8. Le Monde des ados

Le Monde des ados est un magazine bimensuel qui aide les adolescents à décrypter le monde.

  • À partir de 10 ans
  • Niveau B1 et +
  • Articles

⇒ Lien : https://lemondedesados.fr/

9. Geek junior

Geek Junior est un site d’information high-tech et de sensibilisation aux technologies du numérique à destination des adolescents.

  • De 10 à 15 ans
  • Niveau B1 et +
  • Articles + vidéos

⇒ Lien : https://www.geekjunior.fr/

10. Tremplin news

Tremplin news est un magazine belge qui traite de l’actualité nationale et internationale.

  • De 10 à 12 ans
  • Niveau B1 et +
  • Articles + quiz interactifs
  • Définitions des mot-clés

⇒ Lien : http://news.tremplin.be/

Tests & diplômes de FLE

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À vous !

Est-ce que vous connaissez d’autres sites intéressants pour les juniors ? Merci de les partager avec nous dans les commentaires !

Je vous invite à découvrir également ces 10 sites pour la compréhension orale de l’actualité.

Et pour trouver encore plus de documents, consulter ma sitographie complète : plus de 150 liens pour améliorer la compréhension orale en FLE.

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compréhension orale

10 stratégies pour échouer en compréhension orale

En compréhension orale, même les plus grandes oreilles au monde ne vous aideront pas si vous gardez de mauvaises habitudes… Vous l’aurez compris : dans cet article je vous propose d’examiner les stratégies qu’il faut absolument éviter en compréhension orale.

Ces mauvaises stratégies sont nombreuses et ce serait trop long de toutes les présenter. J’ai donc sélectionné celles que j’observe le plus souvent dans mon activité d’enseignant de français langue étrangère. Ces remarques valent bien entendu pour toutes les langues.

Pour aller plus loin, je vous invite à découvrir dans mon livre Ecoute le net ! les meilleures stratégies pour la compréhension orale en français langue étrangère.

1. Se trouver nul en compréhension orale

Ce n’est pas vraiment une stratégie, mais le contraire oui ! Dans notre langue maternelle, il nous arrive régulièrement de ne pas comprendre. Par exemple, lorsque nous écoutons une chanson dont l’interprète ne prononce pas clairement certaines paroles ou une personne qui parle l’accent d’une autre région. Nous considérons ces phénomènes comme banals : nous n’en concluons pas que nous sommes nuls en compréhension orale ! Pourtant, quand il s’agit d’une langue étrangère, les erreurs sont acceptées moins facilement et nous avons tendance à sous-estimer notre niveau. Vous devez donc commencer par croire en vos capacités. Il n’y a pas de bon ou de mauvais auditeur « par nature ». Tout le monde est capable d’adopter des stratégies efficaces. Il suffit de les connaître et de les pratiquer.

2. Se tester tout le temps

Comme beaucoup de monde, vous vous entraînez peut-être à la compréhension orale en faisant des quiz sur Internet. On clique les réponses et on obtient immédiatement un score : c’est rapide et ludique, un peu comme un jeu vidéo. Le problème, c’est qu’en répétant les mêmes types d’exercices — et les mêmes erreurs de technique — on a peu de chance de progresser. Pourquoi travailler la compréhension orale uniquement sous forme d’évaluation ? Est-ce qu’un footballeur passe tout son temps à jouer des matches ? Non, en fait il consacre beaucoup de temps à des exercices qui n’ont pas de relation directe avec le football, mais qui vont lui permettre de mieux jouer. Donc, il faut d’une part varier les activités et… la lecture de cet article est déjà un bon début ! D’autre part, accordez plus d’attention au processus (comment écouter) qu’au résultat (le score). Autrement dit, ce n’est pas la bonne ou la mauvaise réponse qui sont importantes, c’est d’essayer de comprendre comment elles sont obtenues. Un entraînement régulier aux bonnes stratégies est ainsi fortement conseillé.

Ce n’est pas la bonne ou la mauvaise réponse qui sont importantes, c’est d’essayer de comprendre comment elles sont obtenues

3. Être multitâche

L’individu multitâche est un mythe. On prétend réviser ses cours en écoutant de la musique en chattant avec un ami en faisant dérouler son fil Instagram en… En réalité, le cerveau ne fait bien qu’une seule tâche à la fois. Dans notre langue maternelle, la compréhension est en grande partie automatique. En revanche, écouter une langue étrangère exige une grande concentration, et pas seulement pendant l’écoute. Avant, vous anticipez le contenu du document et vous vous concentrez sur l’objectif. Entre 2 écoutes, vous vérifiez vos hypothèses. Après l’écoute, vous vérifiez votre compréhension… Bref, pour réussir une activité de CO, il faut rester concentré et actif à toutes les étapes. Alors, ne vous laissez pas distraire par les notifications sur votre smartphone et coupez-vous du monde du début à la fin de l’activité. Prévoyez des séances de courte durée, mais entièrement consacrée à la tâche de compréhension orale.

4. Apprendre du vocabulaire uniquement à l’écrit

Cela vous est déjà arrivé probablement, comme à tout le monde : après l’écoute, vous lisez la transcription du document et vous vous exclamez  « oh, mais je le connaissais ce mot-là ! » C’est un problème qui s’explique assez facilement. D’une part, nous avons tendance à apprendre un mot d’une manière isolée, sans phrase d’illustration. Quand nous le rencontrons à l’oral, nous n’arrivons pas à le distinguer, surtout si sa prononciation est modifiée par son environnement (comparez par exemple l’adjectif autre et dans un autre établissement). D’autre part, lorsque nous voulons apprendre un mot nouveau, nous l’écrivons dans un carnet et le relisons mentalement (dans notre tête). En français, nous avons tendance à préférer une mémorisation visuelle, car l’orthographe est très problématique. Or, pour s’améliorer vraiment en compréhension orale, il faut prendre l’habitude de mémoriser le vocabulaire aussi sous sa forme orale. Il sera alors plus facile de le reconnaître. Pour cela, vous pouvez le réécouter plusieurs fois, par exemple dans un dictionnaire en ligne, et le répéter pour vous à voix haute.

5. Regarder un film avec des sous-titres en langue maternelle

Vous êtes motivé aujourd’hui et vous avez décidé de regarder un film français en version originale (VO). Mais comme ils parlent un peu vite, vous mettez les sous-titres dans votre langue maternelle. Au début, vous essayez d’écouter les dialogues, vous regardez les sous-titres d’un œil, puis des deux. Au bout de quelques minutes, vous vous apercevez (ou non et c’est bien là le problème !) que vous n’écoutez plus, car c’est impossible : vous êtes passé à la compréhension écrite. C’est utile aussi… mais ce n’était pas votre objectif ! Et à ce régime, vous ne ferez pas beaucoup de progrès en compréhension orale. Visionner un film en version originale sous-titrée (VOST) est une activité excellente, mais seulement si les sous-titres sont aussi en langue originale. À partir de là, de nombreuses techniques sont possibles. Vous pouvez commencer par voir un passage sans sous-titrage pour essayer de comprendre le maximum, puis mettre les sous-titres pour vérifier ce que vous avez compris. Vous pouvez également écouter et lire en même temps pour vous entraîner à reconnaître les mots sous leur forme orale, etc.

6. Choisir un sujet totalement inconnu

Si j’écoute deux physiciens parler, même en français qui est ma langue maternelle, du fameux Boson de Higgs, je ne vais certainement rien comprendre. Ce n’est pas un problème de compréhension orale, mais de connaissances. En effet, le sens d’un message n’est pas donné par la personne qui parle à un auditeur qui le reçoit passivement. Non, c’est l’auditeur qui construit le sens en comparant le message avec les connaissances qu’il a déjà dans sa mémoire. Autrement dit, comprendre c’est en grande partie reconnaître. Conséquence : nous comprendrons mieux un document sur un sujet que nous connaissons déjà bien. Les difficultés en compréhension orale viennent souvent d’un manque de connaissances. Il est donc conseillé, surtout au début, de s’entraîner à la compréhension orale sur des sujets que vous maîtrisez. Lorsque vous souhaitez aborder un thème nouveau pour vous, vous pouvez par exemple commencer par lire un article, même dans votre langue maternelle, pour développer vos savoirs. Vous verrez que l’écoute sera moins difficile.

Le sens d’un message n’est pas donné par la personne qui parle à un auditeur qui le reçoit passivement

7. Écouter sans but

Les activités traditionnelles de compréhension orale ne sont pas vraiment authentiques. On vous demande d’écouter pour… répondre aux questions. Or, dans la « vraie vie » — et vous apprenez sans doute le français pour l’utiliser dans la vraie vie — on écoute toujours pour une bonne raison. Par exemple pour se divertir (regarder un film…), pour s’informer (chercher des endroits à visiter pour les prochaines vacances), pour agir (regarder un tutoriel pour apprendre à se maquiller…), etc. Commencez donc par vous fixer des objectifs réalistes qui correspondent à vos besoins. Si vous allez suivre des études de chimie en France, vous devrez comprendre des cours magistraux dans cette matière. Non pas pour répondre à un quiz, mais pour noter, par exemple, les résultats d’une expérience. Vous trouverez sûrement ce type de cours sur Internet pour vous entraîner à des tâches aussi proches de la réalité que possible. Bien entendu, vous pouvez très bien écouter du français pour le plaisir — un livre audio ? — et c’est même recommandé ! L’important est d’avoir un but et de ne pas le perdre en route.

8. Essayer de tout comprendre

Mettons que vous prévoyez un pique-nique en bord de mer samedi prochain et que vous écoutez un bulletin météo. Est-ce que vous allez faire une compréhension détaillée de toutes les températures dans toutes les villes et pour tout le week-end ? Non, vous allez certainement adopter une écoute sélective pour repérer l’information qui vous concerne directement : est-ce qu’il risque de pleuvoir sur mon pique-nique ? En revanche, si vous voulez cuisiner une paëlla pour vos amis, vous allez choisir une bonne vidéo de recette, noter tous les ingrédients pour les courses et vous allez revoir plusieurs fois la préparation pour la mémoriser. Le niveau de compréhension d’un document dépend donc de l’objectif d’écoute. Pour l’atteindre, on a rarement besoin de tout comprendre. Par ailleurs, pour progresser dans une langue étrangère, il faut apprendre à tolérer l’inconnu, c’est-à-dire accepter de ne pas tout comprendre. Par exemple, si vous lisez la transcription d’un document après l’écoute, n’allez pas chercher tous les mots nouveaux dans le dictionnaire, c’est inutile et vite décourageant. Occupez-vous uniquement du vocabulaire qui était indispensable pour atteindre l’objectif d’écoute.

Le niveau de compréhension d’un document dépend de l’objectif d’écoute

9. Écouter sans se poser de questions

En classe, c’est l’enseignant qui appuie sur les boutons lecture et pause, ou qui fait des retours en arrière. Son travail est de guider le groupe dans la construction du sens. En effet, nous l’avons vu, le message n’est pas donné par la personne qui parle à la personne qui écoute. En autonomie sur Internet, si vous regardez une vidéo sur YouTube par exemple, il ne suffit pas d’appuyer sur le bouton et d’attendre que le sens arrive tout seul. C’est à vous de prendre les commandes, car pour comprendre il faut être très actif. Une compréhension orale, c’est un grand remue-méninges (brainstorming). Il s’agit de repérer les informations utiles, de les comparer avec nos connaissances antérieures et d’interpréter les passages difficiles. En même temps que nous construisons le sens, nous devons tout le temps contrôler s’il est logique avec la situation de communication. Par exemple, au restaurant, si en entendant le mot « carte », vous comprenez que le serveur veut jouer avec vous *, il y a un problème que vous devriez détecter immédiatement grâce au contexte.

* De nombreux mots, comme « carte », ont plusieurs significations différentes : carte des plats, carte à jouer, carte de visite, carte géographique, etc. C’est le contexte qui permet alors de déterminer le sens. D’où l’utilité de faire une première écoute globale pour identifier la situation de communication et réduire ainsi les possibilités d’interprétation.

Une compréhension orale, c’est un grand remue-méninges

10. Ne pas apprendre de ses erreurs en compréhension orale

Pour beaucoup d’étudiants, un bon livre, c’est un livre avec plein d’exercices. Quand on a fait 10 pages de questionnaires dans l’après-midi, on a l’impression d’avoir bien travaillé, on est content. Après 6 mois de ce régime, on se trouve toujours aussi nul en CO (voir « stratégie » 1). Et c’est normal. Lorsque vous avez écrit un texte en classe, vous lisez les corrections et remarques de l’enseignant. Vous constatez par exemple que vous devez revoir la conjugaison de l’imparfait. Pourquoi est-ce que ce serait différent pour la compréhension orale ? Une activité d’écoute devrait toujours se terminer par un bilan, même rapide. La meilleure ressource pour cela, c’est la transcription. Après avoir répondu aux questions, ne regardez pas tout de suite le corrigé, mais prenez un peu de temps pour chercher vous-même dans le texte les réponses que vous n’avez pas trouvées. Puis, essayez de comprendre la cause de vos erreurs : vous ne connaissiez pas le mot ? Vous connaissiez le mot, mais vous ne l’avez pas reconnu ? Vous n’avez pas eu le temps de noter l’information, parce que vous avez essayé de traduire mot à mot ? Vous verrez qu’avec un peu d’analyse — à la fois sur le contenu du document et sur vos stratégies — vous pourrez comprendre la plupart de vos erreurs et trouver des solutions pour vos prochaines activités d’écoute.

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À vous !

Ces 10 mauvaises stratégies ne sont pas les seules à éviter pour progresser en compréhension orale. En connaissez-vous d’autres ? Je vous invite à compléter la liste en postant un commentaire.

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lettre DELF B2

Lettre DELF B2 sur la transition énergétique

Comme je l’explique dans mon livre Production écrite, la lettre au DELF B2 est souvent une lettre de protestation. On demande au candidat de contester une décision ou un projet et de convaincre le destinataire d’y renoncer. Je vous invite à consulter mon article sur la lettre de protestation, si vous ne savez pas encore écrire ce type de texte.

Pour vous entraîner, je vous propose un sujet inédit (qui n’est pas dans mon livre) sur le thème de la transition énergétique, des mots-clés pour comprendre et traiter le sujet ainsi qu’un modèle de production.

Découvrons le sujet de la lettre DELF B2

La ville où vous habitez vient d’acquérir un nouveau terrain et la mairie projette d’y installer des éoliennes. Au nom de l’association écologiste que vous présidez, vous écrivez une lettre au maire pour exposer les inconvénients de ce projet. Puis, vous proposez une autre idée pour utiliser ce terrain. (250 mots environ)

10 mots-clés pour préparer la lettre

Voici 10 mots avec des exemples qui peuvent êtres utiles pour traiter ce sujet. Ils sont extraits du livre Les mots de l’info.

1. Biomasse (n. f.) : matière organique (bois, liquides…) que l’on peut utiliser pour produire de l’énergie.

La biomasse est une source d’énergie facile à produire localement.

2. Ensoleillement (n. m.) : temps pendant lequel un lieu est exposé à la lumière du soleil.

Grâce à un ensoleillement exceptionnel cette année, nous avons produit 30% d’électricité en plus.

3. Éolien (n. m. ou adj.) : se dit de la production d’énergie qui exploite la force du vent.

L’énergie éolienne nécessite des installations coûteuses.

4. Géothermie (n. f.) : énergie provenant de la chaleur contenue sous la surface de la Terre.

La géothermie est souvent utilisée pour chauffer les logements.

5. Hydraulique (n. f. ou adj.) : se dit de la production d’énergie qui exploite l’eau.

La sécheresse de cette année a eu un fort impact sur la production d’énergie hydraulique.

6. Intermittent (adj.) : se dit notamment d’une énergie qui ne peut pas être exploitée tout le temps.

L’inconvénient de l’énergie éolienne, c’est qu’elle est intermittente : un jour sans vent est un jour sans électricité !

7. Panneau solaire (n. m.) : surface plane et rectangulaire où sont fixés des capteurs pour transformer la lumière du soleil en chaleur ou en électricité.

En installant des panneaux solaires sur le toit de sa maison, mon voisin a fait des économies d’électricité.

8. Renouvelable (adj.) : se dit d’une énergie disponible en grande quantité dans la nature et dont l’exploitation est peu ou pas néfaste pour l’environnement.

La part des énergies renouvelables dans la consommation mondiale est estimée à 20% environ.

9. Solaire (n. m.) : production d’énergie qui utilise la lumière du soleil.

Le Maroc est un des plus grands producteurs de solaire au monde.

10. Transition énergétique (expression) : processus de modification de la production et de la consommation d’énergie, conduite par des États dans le but de protéger l’environnement.

La transition énergétique ne doit pas oublier les populations les plus pauvres.

Modèle de lettre DELF B2

Paul PALABAUD
Président de l’association « Uni-vert »
3, rue Jeanne D’Arc
76000 Rouen

À l’attention de Monsieur le Maire
Ville de Rouen

Rouen, le 30 mai 2020

Objet : installation d’éoliennes sur le terrain de la commune

Monsieur le Maire,

L’association « Uni-vert » souhaite par la présente lettre protester contre la décision de la mairie d’installer des éoliennes, sur le terrain récemment acquis dans le quartier nord.

Nous apprécions la politique en faveur de l’environnement que vous menez depuis le début de votre mandat. En juin dernier, nous avons soutenu votre initiative d’interdire la circulation des automobiles dans le centre-ville à chaque fin de semaine. Par ailleurs, nous encourageons vivement votre nouveau projet de développement des énergies renouvelables dans notre commune.

Toutefois, dans le cadre de la transition énergétique, nous considérons le choix de l’éolienne particulièrement contestable. En effet, des études récentes remettent sérieusement en question son efficacité. L’installation d’un parc éolien coûte très cher et la production d’électricité reste très intermittente. D’autre part, nous nous inquiétons des conséquences sur la santé. Cette source de stress supplémentaire, ainsi que les nuisances sonores occasionnées, affecteraient certainement le quotidien des habitants. Enfin, un fort impact sur le tourisme a été constaté dans de nombreuses communes : en défigurant profondément le paysage, les éoliennes dissuaderaient les visiteurs de séjourner dans notre ville.

C’est pourquoi nous vous prions de bien vouloir reconsidérer votre projet. Parmi les énergies renouvelables disponibles, c’est l’installation de panneaux solaires qui pourrait constituer une solution plus économique et plus respectueuse des riverains. Notre association a établi une étude détaillée que nous tenons à votre disposition si vous souhaitiez en prendre connaissance.

En vous remerciant par avance de l’attention que vous voudrez bien porter à notre requête, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, nos meilleures salutations.

Paul PALABAUD.

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À vous !

Ce sujet vous inspire ? Vous pouvez écrire votre lettre et la poster dans un commentaire sous cet article. Je vous donnerai ensuite quelques conseils pour améliorer votre texte, si vous en avez besoin. Merci de ne pas me demander une évaluation ou une correction détaillée. Je n’ai malheureusement pas le temps de le faire.

Ou vous pouvez plus simplement, en une phrase ou deux, exposer votre opinion sur la transition énergétique.

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Vidéos DALF C1

Vidéos pour le DALF C1

Ces vidéos pour le DALF C1 portent sur les thèmes les plus fréquents à l’examen, mais elles pourront intéresser également tous ceux qui veulent s’entraîner à la compréhension orale de documents d’actualité.

Au niveau C1, on doit être capable de comprendre sans trop d’effort des émissions de radio ou de télévision :

  • d’une durée assez longue ;
  • sur des sujets abstraits et complexes, même s’ils ne sont pas familiers ;
  • qui contiennent éventuellement des expressions familières ou idiomatiques courantes.

Par ailleurs, rappelons que, depuis les changements des examens DELF-DALF, tous les candidats au DALF C1 travaillent sur les mêmes sujets, non spécialisés, compréhensibles par tous les publics, y compris dans les domaines scientifiques.

Quels critères pour des vidéos au DALF C1 ?

Comme pour ma sélection de vidéos de DELF B2, je les ai sélectionnées selon les critères suivants :

  • Elles sont récentes : comme elles portent sur des sujets d’actualité, elles ne devaient pas dater de plus de 3 ans. J’ai fait une exception toutefois pour une vidéo qui traite d’un sujet moins dépendant de l’actualité : l’altruisme.
  • Elles sont authentiques : ces vidéos ne sont pas fabriquées spécialement pour des apprenants de français langue étrangère. Elles permettent ainsi de s’entraîner à écouter du « vrai français », y compris dans le registre familier qui devient plus abordable au niveau C1.
  • Elles sont sous-titrées ou accompagnées d’une transcription : même s’il est fortement conseillé au niveau C1 d’essayer d’abord de visionner des vidéos sans sous-titres, ils seront très utiles pour vérifier la compréhension, surtout pour ceux qui souhaitent travailler en autonomie.

Au niveau C1, il faut d’abord essayer de comprendre l’essentiel d’une vidéo sans les sous-titres.

Ma sélection de vidéos pour le DALF C1

La famille

— Les violences conjugales : https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/video-violences-conjugales-218-femmes-se-seraient-suicidees-en-2018_3718157.html

— L’éducation bienveillante : https://www.youtube.com/watch?v=c5LMdqJG5C0

— L’électroménager a-t-il révolutionné la vie des femmes ? https://www.youtube.com/watch?v=7QXrrU7wp30

La vie en société

— Les jeunes et la citoyenneté : https://www.francetvinfo.fr/politique/francois-hollande/dialogue-citoyen/au-plus-pres-les-jeunes-et-la-citoyennete_3183165.html

— Plaidoyer pour l’altruisme : https://www.youtube.com/watch?v=-BnSRVqKZ6g

— Le handicap : offrir l’inclusion plutôt que l’insertion : https://www.youtube.com/watch?v=Kcu2g-UxGAc

L’école

— Pédagogie Inversée, l’élève acteur de ses apprentissages : https://www.youtube.com/watch?v=La2iRoLKFfM

— Tout ce que vous avez toujours su sur l’éducation et qui est faux : https://www.youtube.com/watch?v=UMQEzHX8_98

— Le nouveau bac : https://www.youtube.com/watch?v=a0MAULqR8fs

Le monde du travail

— Le mythe du bonheur au travail : https://www.youtube.com/watch?v=VhuhYta69FE

— Reconversion professionnelle : https://www.youtube.com/watch?v=4Gw6tYzbDFQ

— Faut-il devenir auto-entrepreneur ? https://www.youtube.com/watch?v=szTuP4Ta0hM

L’urbanisme

— Le co-jardinage : https://www.youtube.com/watch?v=oO4YUSmsLuA

— Les péages urbains : https://www.francetvinfo.fr/meteo/particules-fines/automobiles-bientot-des-peages-en-ville-contre-la-pollution_2566281.html

— La désertification des centres-villes : https://fr.euronews.com/2019/04/10/lutter-contre-la-desertification-les-centres-villes

L’environnement

— Le droit des animaux : https://www.youtube.com/watch?v=HXXTp3jp5JQ

— La transition énergétique : https://www.youtube.com/watch?v=K37z6pa_fNM

— L’énergie nucléaire : https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/le-nucleaire-est-il-une-energie-verte_2787543.html

Le numérique

— Le droit à l’oubli : https://www.lumni.fr/video/le-droit-a-l-oubli#containerType=program&containerSlug=la-collab-de-l-info

— La fracture numérique : https://www.youtube.com/watch?v=fO17QzjtkLw

— La protection des données personnelles : https://www.youtube.com/watch?v=7NKEBWOcgZE

La consommation

— Qui paie la gratuité ? http://dessinemoileco.com/qui-paye-la-gratuite/

— Les magasins sans personnel : https://www.youtube.com/watch?v=gerL1CGBWcE

— La chirurgie esthétique : https://www.youtube.com/watch?v=P496scGsHIE

L’alimentation

— L’alimentation du futur : https://www.youtube.com/watch?v=4zEisa6_MGU

— Réponse à la tribune « Pourquoi les végans ont tout faux » : https://www.youtube.com/watch?v=E1aHViGVhGM

— La viande de laboratoire : https://www.youtube.com/watch?v=CBnw3H1LVRU

Les médias

— Les fausses informations : https://www.lumni.fr/video/info-vs-intox#containerType=program&containerSlug=la-collab-de-l-info

— Les théories du complot : https://www.youtube.com/watch?v=6-_Ej0u1rEc

— Les défis de l’information : https://www.youtube.com/watch?v=a9SzZpofXmw

Les loisirs et la culture

— Qui sont les joueurs de jeu vidéo ? https://www.youtube.com/watch?v=_sUvKvoK9I8&t=355s

— La littérature jeunesse contre les préjugés sexistes : https://www.youtube.com/watch?v=r90RkGiqlHM

— La librairie indépendante : https://www.youtube.com/watch?v=wxENcEQyGeI

Le tourisme

— Le voyage virtuel : https://www.youtube.com/watch?v=IWQsQDZKzdo

— La numérisation du patrimoine : https://www.youtube.com/watch?v=jVFvbYNkSlI

— Le tourisme solidaire : https://www.youtube.com/watch?v=hPYpg1QqKFw

L’économie

— Le revenu universel : https://www.youtube.com/watch?v=8s-kGUT-v_M

— Les monnaies virtuelles : https://www.youtube.com/watch?v=6Q9nxyzU9Ic (cette vidéo n’est plus disponible)

— La précarité des étudiants : https://www.youtube.com/watch?v=L-hpHAR_Aow

La santé

— Les médecines alternatives : https://www.youtube.com/watch?v=rPVSMQx6Jig

— Idées reçues sur l’autisme : https://www.youtube.com/watch?v=VsBte6SGEno

— Pourquoi les vaccins sont obligatoires : https://www.youtube.com/watch?v=JAn14NS71fI

La recherche spatiale

— La rumeur sur le 21 juillet 1969 : https://www.youtube.com/watch?v=UEoQcSUS0iE

— La vie sur mars ? https://www.youtube.com/watch?v=7Vdc8TBSCco

— Le tourisme spatial : https://www.youtube.com/watch?v=cNvCCWEdw-M&t=247s

Les progrès et les dangers de la science

— La robotisation : https://www.youtube.com/watch?v=GJ8_BnhTOjs

— La fiabilité des articles scientifiques : https://www.youtube.com/watch?v=CEq1aJeBfZo

— La reconnaissance faciale : https://www.youtube.com/watch?v=acYXeFSGYuA

Les langues et la francophonie

— Langues et discrimination : https://www.youtube.com/watch?v=hXnQWYgGinE

— Faut-il sauver les langues en danger ? https://www.youtube.com/watch?v=V1H24KMNtRc

— La réforme de l’orthographe : https://www.youtube.com/watch?v=5YO7Vg1ByA8&t=98s

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À vous !

Si vous connaissez d’autres vidéos pour le DALF C1 (si possible qui respectent les 3 critères exposés dans l’article), merci de mettre les liens dans les commentaires !

Je vous invite à découvrir également des vidéos pour le DELF B2 et des vidéos pour le DELF B1.

Et pour aller plus loin, consulter ma sitographie complète : plus de 150 liens Internet pour améliorer la compréhension orale du français.

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