Modèle de synthèse pour le DALF C1

Synthèse DALF C1

Vous voulez savoir comment réussir une synthèse du DALF C1 ? Alors, suivez le guide !

La synthèse peut paraître ennuyeuse à première vue… Comme souvent, la préparation d’un examen fait oublier l’importance de l’exercice dans la « vraie vie ». Mais en réalité ce n’est pas seulement un exercice académique. Il fait travailler le relevé d’informations pertinentes, la reformulation et la prise de décision (c’est généralement la finalité d’une synthèse). Bref, des procédures qui serviront dans beaucoup de contextes différents, dans le travail ou les études.

Qu’est-ce que la synthèse du DALF C1 ?

La synthèse constitue la première partie de l’épreuve de production écrite du DALF C1. Je vous invite à consulter une présentation détaillée si vous ne la connaissez pas encore. Vous pourrez également découvrir un modèle pour la deuxième partie de l’épreuve : l’essai argumenté.

En bref, le candidat doit rédiger, dans un texte de 200 à 240 mots, la synthèse de 2 ou 3 documents, en général des articles de presse d’une longueur totale de 1000 mots environ. Le temps recommandé pour cet exercice est de 1H30 environ.

Il n’est peut-être pas inutile de rappeler une évidence : la synthèse est un double exercice de lecture et d’écriture. Sans compréhension des documents, pas de rédaction possible. C’est un choix qui m’a toujours paru bizarre pour une épreuve destinée à évaluer la production écrite, mais c’est ainsi. La synthèse du DALF C1 exige d’abord des compétences en compréhension : comment explorer un texte, repérer son organisation, relever les informations essentielles, etc. Si elles vous posent encore trop de difficultés, alors il vaudrait mieux commencer par là, en regardant par exemple cette vidéo qui porte sur la compréhension écrite du DELF B2.

Ensuite, vous verrez que la méthodologie pour élaborer la synthèse du DALF C1 n’est pas très difficile en elle-même. C’est une série de procédures à suivre, qui deviennent automatiques avec un peu d’entraînement. C’est surtout un ensemble de contraintes à respecter absolument : ne pas dépasser la longueur imposée, ne pas ajouter d’opinions personnelles, etc.

Rappelons également avant de passer au modèle que, suite à l’évolution du DALF appliquée depuis mars 2020, tous les candidats passent les mêmes sujets, sur des thèmes tirés de l’actualité.

Comment réussir une synthèse du DALF C1

Suivant une méthode pédagogique dite explicite, je vous invite à observer « en direct » un modèle de synthèse pour le DALF C1. Plus concrètement, je vais produire un texte en 3 grandes étapes : Planifier – Rédiger – Réviser. En même temps, j’expliquerai le plus précisément possible ce que je fais et pourquoi je le fais. Cela vous permettra de découvrir, pas à pas, la méthodologie à suivre pour réussir l’épreuve.

Bien entendu, cette méthodologie n’est pas la seule possible. Elle n’est pas parfaite, c’est seulement la mienne, qui découle de mon expérience d’enseignant et d’examinateur. La meilleure méthodologie, ce sera toujours… la vôtre ! À vous de la développer personnellement, à force d’essais et d’erreurs, sans jamais oublier les consignes de l’examen bien sûr. Dans mon exemple, vous verrez que j’essaie toujours de justifier mes choix. Cela pourra vous aider à adopter les techniques qui vous conviennent le mieux.

La meilleure méthodologie, ce sera toujours la vôtre ! À vous de la développer personnellement, à force d’essais et d’erreurs

Voici donc le sujet, qui comprend la consigne et les documents.

Vous faites une synthèse des documents proposés.
Pour cela, vous dégagez les idées et les informations essentielles qu’ils contiennent, vous les regroupez et les classez en fonction du thème commun à tous ces documents, et vous les présentez avec vos propres mots, sous forme d’un nouveau texte suivi et cohérent.
Attention :
– vous devez rédiger un texte unique en suivant un ordre qui vous est propre, et non mettre deux résumés bout à bout ;
– vous ne devez pas introduire d’autres idées ou informations que celles qui se trouvent dans les documents, ni faire de commentaires personnels ;
– vous pouvez bien entendu réutiliser les « mots-clefs » des documents, mais non des phrases ou des passages entiers.

200 à 240 mots

Règle de décompte des mots : est considéré comme mot tout ensemble de signes placé entre deux espaces : « c’est-à-dire » = 1 mot ; « un bon sujet » = 3 mots ; « je ne l’ai pas vu depuis avant-hier » = 7 mots
Attention, le respect de la consigne de longueur fait partie intégrante de l’exercice (fourchette acceptable donnée par la consigne). Dans le cas où la fourchette ne serait pas respectée, on appliquera une correction négative : 1 point de moins par tranche de 20 mots en plus ou en moins

L’accent, handicap invisible : des linguistes dénoncent la « glottophobie »

« Il va falloir changer d’accent, essaie de faire plus Parisien ». Ces propos ont été lancés par un professeur à Cédric, étudiant toulousain. Il affirme avoir été « un peu mis à l’écart » à la faculté du Mirail, « à cause de [son] accent du sud-ouest » très prononcé. Il déplore une « attitude abjecte », le « prenait mal », mais arrive désormais à « passer outre ». Le sociolinguiste Philippe Blanchet, enseignant à l’université Rennes-II, recense les refus d’embauche liés à cette discrimination. L’inventeur du concept de glottophobie ne souhaite pas surestimer ce problème, mais considère qu’il peut constituer un frein dans l’accès à certains postes, surtout ceux dans le relationnel et la communication. Alors que le Premier ministre Jean Castex, d’origine gersoise, est raillé pour sa prononciation, La Dépêche a interrogé des spécialistes de la question.

Les clichés sur les accents ont la vie dure, et sont inhérents à l’histoire française. « On a eu un mouvement centralisateur, avec l’unilinguisme comme base, et visant à gommer les langues et particularités régionales » affirme Maria Candea, sociolinguiste à l’université Sorbonne-Nouvelle. De cette centralisation naît une norme linguistique « imposée par Paris, le centre du pouvoir », selon Médéric Gasquet-Cyrus, linguiste et maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille.

Si on ne parle pas de façon normée, il est dès lors difficile de rentrer dans la norme établie. « Dans les métiers où la parole est importante, il y a des personnes discriminées pour leurs accents » note l’universitaire. Les linguistes, fervents défenseurs de la diversité des langues, se désolent qu’un marqueur social et identitaire puisse devenir un handicap. « J’ai de nombreux témoignages d’individus à qui on a refusé un métier de parole, avec comme motif invoqué, l’accent » confie le sociolinguiste Philippe Blanchet.

Aussi, il ajoute que « près de 20% de la population dit avoir été discriminée » pour cette raison. L’accent est vecteur de préjugés en tout genre, détaillés par Médéric Gasquet-Cyrus : « Le Ch’ti va renvoyer à une personne populaire, le Corse à la roublardise, et l’accent du sud à une personne joviale, mais dénuée de sérieux » déclare-t-il. Une fatalité qui colle à la peau des discriminés, mais qui n’est pas insurmontable.

À en croire le linguiste Médéric Gasquet-Cyrus, gommer son accent est une fausse bonne idée. « Beaucoup de gens font face à ce dilemme et prennent des positions différentes. En changeant sa manière de parler, on peut se sentir mal à l’aise, puis l’accent peut revenir de manière inopinée. Parfois, il y a un sentiment de déchirement et de trahison qui fait surface en abandonnant sa prononciation » confie-t-il. Maria Candea souhaiterait quant à elle qu’on apprenne aux individus à « jongler » entre les accents, plutôt que de les abandonner. « En fonction de mon environnement, j’ai des prononciations différentes. Je ne vais pas avoir le même accent au Stade Vélodrome que lorsque j’enseigne à l’université » acquiesce Médéric Gasquet-Cyrus.

Sacha Tisic, La Dépêche, 12/07/2020

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Vous avez dit glottophobie mais avec quel accent ?

[ …] J’ai un accent, et alors ?  Le titre du livre claque comme un défi à la glottophobie. […] Imaginons ce mot rarissime dans le vocabulaire courant surgissant dans la conversation : « glotto quoi ? phobie d’accord mais glotto ? Gloup Gloup… ! » Le terme glottophobie est un néologisme pour discrimination linguistique, forgé par le sociolinguiste et professeur à l’université de Rennes 2, Philippe Blanchet, pour désigner les discriminations linguistiques de toutes sortes, le mépris, la haine, l’agression, le rejet, l’exclusion, la discrimination négative dont sont victimes des personnes.

Ignorée, la glottophobie peut se révéler douloureuse lorsqu’on la subit. Le premier sondage de l’ifop consacré à ce sujet le montre clairement. La moitié des Français avouent une diction régionale « un peu », « assez » ou « très marquée ». Les ouvriers plus que les cadres : 57 % des premiers, 41 % des seconds. Les habitants du Nord-Pas-de Calais (84 %), de Midi-Pyrénées (83 %) et de Franche-Comté (78 %), bien davantage que ceux du Centre-Val de Loire (21%), des Pays de la Loire (23 %), de Poitou-Charentes (25%) et de Bretagne (31%). 84% en Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce qui est surprenant au premier abord.

« Il s’agit d’un territoire qui attire beaucoup d’“immigrés de l’intérieur” », analyse Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop. Sur les 33 millions de Français ayant conservé des intonations de leur terroir, 27 % essuient des moqueries, « souvent » ou « de temps en temps », dans leur vie quotidienne. Ce pourcentage grimpe à 60 % chez les tenants des prononciations les plus typées. Dans leur environnement professionnel, ils ne sont pas toujours épargnés : 16% des sondés disent avoir été victimes de discriminations lors d’un concours, d’un examen ou d’un entretien d’embauche. La discrimination professionnelle par l’accent touche plutôt les hommes (20%), les moins de 35 ans (27%) et les cadres (36%). « À l’embauche, elle est assumée par les employeurs qui la trouvent parfaitement justifiée, comme s’il existait une bonne façon de parler le français et des mauvaises », s’insurgent les auteurs.

Des interviews réalisées pour le livre confirment les résultats de l’enquête sur laquelle se sont appuyés les auteurs, les éditions Michel Lafon et Mag’Centre. La Berrichonne Patricia Darré attribue la disparition des accents régionaux à l’envahissement de celui « orthodoxe et conforme », distillé par les radios et les télés qui répandent dans tout le pays celui que pratiquent les sphères de pouvoir.

Certes, mais les accents qui parlent autant que les mots des langues régionales ont la vie dure et le livre en est la preuve. Leurs défenseurs sont nombreux. Le succès du musicien auteur-compositeur-interprète, Alan Stivell qui a exporté le Breton jusqu’aux États-Unis en est la parfaite illustration. L’ancien directeur du Tour de France Jean-Marie Leblanc démontre avec passion quelle perte ce serait si on envoyait aux oubliettes ce lien si profond et instinctif par lequel on se reconnait être entre soi. Le député (LREM) de l’Hérault Christophe Euzet, juriste mi-sétois, mi-catalan, a déposé une proposition de loi « visant à promouvoir la France des accents avec pour objectif d’inscrire ces particularismes de diction sur la liste des fondements de la discrimination, dans le Code pénal et dans celui du travail ». […]

Françoise Cariès, Mag’Centre, 10/06/2020

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Étape 1 : je planifie mon texte (de 40 à 50 minutes)

Cette grande étape comprend toutes les opérations qui vont amener à établir le plan détaillé de la synthèse.

Personnellement, je ne fais aucune notation directement sur les textes. Je prends des notes sur un brouillon, de préférence dans un tableau (voir section 1.2.), toujours avec mes propres mots, sans recopier des phrases. C’est pour une raison très simple : le but d’une synthèse est de s’éloigner petit à petit des documents afin de produire un nouveau texte. Si je souligne des phrases ou note des idées sur les documents, je devrai souvent y retourner pour relire, ce qui gêne la prise de distance et la reformulation des idées.

Le but d’une synthèse est de s’éloigner petit à petit des documents afin de produire un nouveau texte

1.1. Je fais une lecture globale des documents

Il s’agit de faire une lecture globale pour comprendre le sens général des articles, repérer leur organisation et trouver une problématique. Une problématique, c’est-à-dire une question à laquelle va répondre la synthèse.

Pour cela, je commence par explorer les textes (titres, sources, variations typographiques…), puis je fais 1 ou 2 lectures rapides pour répondre aux questions suivantes.

Surtout, je ne bloque pas sur les mots nouveaux, je les passe sans hésitation pour rester concentré sur le sens général.

Quel est le problème ?
Le problème posé par ces 2 documents est la glottophobie, c’est-à-dire un type de discrimination qui porte sur l’accent. Des personnes en France sont en effet montrées du doigt, voire rejetées (notamment dans le monde du travail) parce qu’elles ont une manière de parler qui est jugée non standard, trop écartée de la norme. On peut constater que le terme de glottophobie n’est pas très courant pour les lecteurs français eux-mêmes, puisque les 2 articles doivent commencer par le définir. La synthèse devrait donc inclure une définition du terme.

Quelles sont les sources ?
Le 1er document est publié dans le journal La Dépêche du 12/07/2020 et le deuxième dans le magazine Mag’Centre du 10/06/2020. Ce sont donc 2 articles de presse qui sont rapprochés dans le temps. C’est important pour ma synthèse : les faits rapportés dans les 2 textes se situent dans la même période, il y a peu de risque d’évolution entre les 2 articles.

Quelles sont les circonstances de publication ?
Un article de presse est toujours écrit pour une certaine occasion. La repérer va aider à comprendre l’intention générale du texte, mais aussi son organisation.

Dans le document 1, je repère la phrase suivante : « Alors que le Premier ministre Jean Castex, d’origine gersoise, est raillé pour sa prononciation, La Dépêche a interrogé des spécialistes de la question. » En effet, début juillet 2020, Jean Castex est nommé chef du gouvernement français. Lors de son premier discours, certains glottophobes se sont moqués de son accent qui lui vient de son département natal, le Gers (Sud-Ouest de la France), ce qui a eu pour effet de relancer le débat dans l’Hexagone. Le journaliste a alors choisi de demander l’avis de spécialistes, d’où les nombreuses citations tout au long du texte.

Dans le document 2, je repère d’abord la photo d’une couverture de livre. Mais je relève également ces 2 phrases : « Le premier sondage de l’Ifop consacré à ce sujet le montre clairement. » ainsi que « Des interviews réalisées pour le livre confirment les résultats de l’enquête. »  L’article est donc écrit pour une double occasion. D’une part, c’est la parution d’une enquête sur la glottophobie conduite par l’Ifop (Institut français d’opinion publique), qui est une entreprise de sondage très connue en France. Cela explique le nombre important de pourcentages dans le texte. D’autre part, la journaliste met en relation le sondage avec un livre déjà paru (en mars 2020, pour information) sur le même sujet : J’ai un accent, et alors ?

Quelles sont les intentions ?
Le document 1 est surtout de type argumentatif et suit un déroulement facile à repérer. Son intention est de dénoncer la glottophobie. Pour cela, il cite les propos de différents spécialistes interrogés, sans intervention personnelle de l’auteur, pour poser le problème d’abord (paragraphe 1), ensuite pour expliquer les causes (paragraphe 2) et les conséquences (paragraphes 3 et 4) de ce type de discrimination. Enfin, il présente certaines solutions (paragraphe 5).

Le document 2 est surtout informatif, puisqu’il a pour intention de rapporter les résultats d’un sondage. On y apprend logiquement la proportion des victimes (paragraphe 2) et les principaux domaines où s’exercent les discriminations (paragraphe 3). Mais, il rapporte également des interviews publiées dans un ouvrage pour tenter d’expliquer ce problème d’une part (paragraphe 4) et pour donner des exemples de défenseurs des accents régionaux d’autre part (paragraphe 5).

Un rapide comparatif me permet de constater que :

  • Les 2 articles se complètent sur certains aspects. Le 2e document pourra apporter des faits (résultats de sondage) aux opinions exposées dans le premier.
  • Les 2 articles se ressemblent sur un point : en évoquant des faits, des causes et des solutions, ils suivent tous les deux, bien que différemment, une démarche de résolution de problème.

Très intéressant pour le plan ! Ce ne sera pas le cas pour chaque synthèse, naturellement. À vous de repérer à chaque fois, de façon globale à cet instant de l’exercice, les points communs et les différences dans la nature des documents.

Quelle problématique vais-je choisir ?
La problématique doit prendre la forme d’une question (directe ou indirecte). C’est elle qui formule l’intention de la synthèse. Tout le texte devra répondre à cette question.

Puisque les 2 articles évoquent un problème et des solutions, je choisirai cette problématique : comment lutter contre la glottophobie ?

À ce stade de l’exercice, la problématique est encore provisoire. La lecture approfondie des documents pourra amener à choisir une meilleure problématique. Il faudra la confirmer au moment de préparer le plan détaillé de la synthèse.

1.2. Je relève les idées essentielles

Entrons maintenant dans le détail des textes pour y relever les idées essentielles. Rappelons d’abord des points importants pour la compréhension :

  • Une idée essentielle est une idée importante pour la cohérence générale et qui apporte une nouvelle information dans le déroulement du texte ;
  • Une idée secondaire est une idée qui développe une idée essentielle, en lui apportant des compléments d’information ;
  • Les idées essentielles sont généralement structurées en paragraphes qui mettent en évidence leur progression ;
  • L’idée essentielle est souvent exposée au début, puis développée dans le reste du paragraphe, même si on rencontre fréquemment d’autres structures.

Je vais donc faire une lecture détaillée de chaque texte, paragraphe par paragraphe, et noter uniquement les idées essentielles (IE) et les idées secondaires (IS). Les idées ne seront pas toujours formulées explicitement. Elles pourront prendre la forme de citations, d’une série de chiffres, d’un cas exemplaire, etc. Mais il convient dans tous les cas de noter le sens de l’idée, pas sa forme. Je vais également marquer les mots-clés (en gras dans le tableau ci-dessous) dont je me servirai au moment de la rédaction du texte (étape 2). Attention, dans l’exercice de synthèse, le terme de mot-clé prend un sens particulier. Il désigne bien sûr un mot indispensable pour la compréhension du texte, mais surtout un mot qui doit être réemployé pour la clarté et la précision de la synthèse, car il ne peut pas être remplacé par un autre. Dans notre exemple de sujet, ce seront des mots comme glottophobie, accent, discrimination…

Dans ce type d’exercice, un mot-clé est un mot qui doit être réemployé pour la clarté et la précision de la synthèse, car il ne peut pas être remplacé par un autre

Personnellement, je préfère noter les idées dans un tableau en les reformulant directement avec mes propres mots, sous forme de notes pour aller plus vite. Bien sûr, pour des notes personnelles j’utiliserai des abréviations (par exemple ling. au lieu de linguistique). De plus, je choisis une prise de notes linéaire, paragraphe après paragraphe. Cela met en évidence la progression de chaque texte et permet de retrouver rapidement une idée que je pourrais avoir besoin de relire.

Voici un exemple de prise de notes sous forme de tableau linéaire, qui suit l’ordre de chaque document, paragraphe (P) par paragraphe.

Document 1Document 2
P1Phénomène de glottophobie constaté en France (IE) : discriminations au travail selon créateur du terme (IS)Qu’est-ce que la glottophobie ? (IE) : néologisme du sociolinguiste Philippe Blanchet (IS1) + discrimination linguistique prend formes variées (IS2)
P2Discrimination par l’accent a causes historiques (IE) : centralisation a imposé unilinguisme (IS1) + capitale fixe norme linguistique (IS2)Sondage Ifop révèle moitié des Français concernés (IE) : ouvriers plus que cadres (IS1) + fortes disparités régionales (IS2)
P3Accent perçu comme écart à norme linguistique (IE) : obstacle à l’embauche (IS1) + surtout dans le secteur de la communication (IS2)Discriminations très répandues (IE) : au quotidien (IS1) + dans vie professionnelle où jugées normales (IS2)
P4Stéréotypes associent accents et traits de caractère (IE) : stigmatisation tenace (IS1) + mais pas insoluble (IS2)Uniformisation soutenue par médias audiovisuels relais des dirigeants (IE)
P5Solutions adoptées varient (IE) : dissimuler son accent mais source de mal-être (IS1) + adapter sa prononciation aux différents contextes (IS2)Mais résistance des accents régionaux (IE) : défendus par personnalités (IS1) + Proposition de loi déposée par député Christophe Euzet visant promotion des accents et pénalisation de la glottophobie (IS2)

Reformuler directement dans le tableau me fera gagner beaucoup de temps à l’étape de rédaction. Je modifierai sans doute certaines formulations pendant l’écriture du texte. En revanche, je réutiliserai les mots-clés que j’ai mis en évidence.

Après avoir complété le tableau, une rapide lecture verticale (document par document, paragraphe par paragraphe) est très utile pour vérifier la cohérence de mes notes. Est-ce que les idées s’enchaînent logiquement ? Est-ce qu’elles sont clairement exprimées ? En cas de doute, je retrouve facilement le paragraphe dans l’article et je le relis.

1.3. Je compare les idées des documents

Après avoir compris et reformulé les idées importantes, j’en arrive à l’opération qui est la plus spécifique de la synthèse, et sans doute la plus importante à travailler : le comparatif des informations.

Il s’agit de faire une lecture horizontale, transversale, des informations relevées pour analyser leurs points communs et leurs différences. Plus concrètement, il faudra déterminer comment les idées :

  • se répètent
  • se complètent
  • s’opposent
  • se nuancent

Logiquement, je vais commencer par traiter les idées essentielles qui vont me permettre de fixer la structure générale de mon plan. Je note directement dans le tableau en utilisant un code personnel : → pour relier les idées, ≠ pour marquer une opposition, ∼ pour marquer une nuance, etc.

Dans notre exemple de sujet, nous pouvons observer que :

  • Les paragraphes 1 (P1) des 2 documents ont pour rôle d’introduire le nouveau terme de glottophobie. La définition pourrait trouver sa place dans l’introduction de la synthèse.
  • Les 2 P3 et le P4 du doc 1 se complètent sur l’importance des discriminations par l’accent en France, aussi bien dans la vie quotidienne (moqueries) que dans la vie professionnelle (handicap à l’embauche).
  • Le P2 du doc 1 et le P4 du doc 2 se complètent dans l’exposé des causes : aux circonstances historiques s’ajoutent le rôle actuel des médias.
  • Les 2 P5 se complètent sur l’exposé des solutions, mais avec une nuance importante : dans le premier document, on voit des stratégies d’évitement (on apprend à vivre avec la glottophobie), dans le deuxième on cherche des moyens de résister aux discriminations linguistiques. Je tâcherai dans ma synthèse de la mettre en évidence, mais en faisant attention de ne pas ajouter de commentaire personnel.

Ce comparatif confirme mon impression à la lecture globale des documents (étape 1.1) : un plan de type résolution de problème serait un bon choix pour ma synthèse. Je maintiens donc cette problématique : comment lutter contre la glottophobie ?

1.4. Je prépare un plan détaillé

Un plan détaillé comportant toutes les idées essentielles et secondaires est indispensable avant de passer à la rédaction (étape 2). En effet, vous n’aurez pas le temps de rédiger votre texte sur un brouillon pour ajouter ou retirer des idées quand vous le souhaitez. D’autre part, une synthèse doit obligatoirement respecter un plan :

  • qui ne suit pas l’ordre des documents sources ;
  • qui contient toutes les idées importantes des documents sources ;
  • qui n’ajoute aucune idée personnelle ;
  • qui suit un déroulement logique en vue de répondre à la problématique ;
  • qui est structuré en 2 ou 3 parties de longueur à peu près équivalentes.

Pour la synthèse du DALF C1, le choix du plan est libre, mais il est tout à fait possible de suivre ou d’adapter des plans « classiques », comme le plan dialectique, le plan par aspects, le plan par résolution de problème, etc.

Pour la synthèse du DALF C1, le choix du plan est libre, mais il est tout à fait possible de suivre ou d’adapter des plans « classiques »

Voici donc un exemple de plan de type résolution de problème, encore appelé plan analytique.

J’écris mon plan sous forme de notes suffisamment claires et détaillées pour la rédaction, mais sans jamais écrire de phrases complètes qui me feraient perdre trop de temps.

I. Ampleur du phénomène

  1. Selon sondage Ifop, touche 50% de la population française : ouvriers plus que cadres ; fortes disparités régionales
  2. Écart à la norme linguistique entraîne moqueries au quotidien (stéréotypes sur comportements) et obstacles à l’embauche (surtout dans les métiers de la communication) où discrimination jugée normale

II. Causes de la glottophobie

  1. Causes historiques : centralisation a imposé unilinguisme + Paris fixe norme linguistique
  2. Uniformisation soutenue par médias audiovisuels relais des dirigeants

III. Solutions

Stigmatisation tenace, mais pas insoluble. 2 types de réponses très différents.

  1. Vivre avec : dissimuler son accent mais source de mal-être + adapter sa prononciation aux différents contextes
  2. Résister : accents défendus par personnalités + proposition de loi déposée par député Christophe Euzet visant promotion des accents et pénalisation de la glottophobie.

Mon plan terminé, je vérifie qu’aucune idée importante n’a été oubliée avant de passer à la rédaction.

Étape 2 : je rédige le texte (de 30 à 40 minutes)

Que doit contenir une synthèse ?

Il n’y a pas de forme stricte à respecter et vous remarquerez souvent des différences entre les modèles, que ce soit dans les livres de préparation au DALF C1 ou sur les sites Internet. Alors faisons simple : quelle qualité est la plus importante aux yeux des examinateurs ? La clarté, sans aucun doute ! C’est pourquoi la synthèse devra obligatoirement comporter :

  • Une courte introduction
  • Un développement en 2 ou 3 parties suffisamment équilibrées
  • Une mise en page qui marque clairement la progression du plan

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Il n’est pas obligatoire de mettre un titre à la synthèse. La conclusion n’est pas vraiment conseillée sur un format de texte aussi court. Si vous souhaitez en rédiger une, contentez-vous de répondre en une phrase à la problématique posée.

Quelles sont les règles à respecter ?

  • Ne pas rédiger de phrases avec les personnes je et nous. Pour rester objectif, le texte doit être rédigé à la 3e personne et utiliser des constructions impersonnelles.
  • Ne pas recopier des phrases ou des groupes de mots prélevés dans les documents sources. Seul le réemploi de mots-clés est autorisé.

En reformulant directement les idées essentielles dans le tableau, comme nous l’avons vu dans l’étape 1.2, je n’ai plus besoin de relire les textes au moment de la rédaction, sauf pour d’éventuelles vérifications. La « tentation » de recopier des passages n’est donc plus à craindre !

Je peux maintenant rédiger la synthèse, directement sur la copie du candidat, en préparant mentalement mes phrases pour éviter les erreurs.

2.1. Je rédige l’introduction

Pour des raisons de clarté, l’introduction devra comporter obligatoirement :

  • La présentation du thème
  • La problématique

Pour la présentation du thème, il est possible d’utiliser des expressions comme « Ces documents traitent du phénomène de la glottophobie… »

Si vous le souhaitez, vous pourrez également exposer les sources (auteur, titre…) et annoncer le plan brièvement, en une phrase. Attention à ne pas utiliser les personnes je et nous.

Dans notre exemple de sujet, je présenterai donc le thème par la définition du néologisme glottophobie, puis j’exposerai la problématique sous forme de question directe ou indirecte.

2.2. Je rédige le développement

Toujours pour des raisons de clarté, je pense à bien séparer les différentes parties. Si nécessaire, je commence une partie par une phrase de transition qui marque la progression du plan. D’autre part, je développe chaque idée essentielle dans un paragraphe.

J’utilise des connecteurs seulement lorsqu’ils sont nécessaires pour la clarté de mon texte. Certes, dans un examen de niveau C1, il est bon de montrer que je maîtrise une grande gamme de connecteurs. Mais je n’oublie pas que le nombre de mots est très limité !

Par ailleurs, je contrôle régulièrement le nombre de mots au cours de la rédaction. Comme les différentes parties d’un plan doivent rester équilibrées, il est possible d’attribuer approximativement un certain nombre de mots à chacune et ainsi vérifier qu’elles ne soient ni trop longues ni trop courtes. Attendre la fin de la rédaction pour compter le nombre de mots, c’est vraiment trop risqué ! Il sera difficile de reformuler ou supprimer proprement des phrases sur la copie.

Étape 3 : je révise le texte (de 5 à 10 minutes)

C’est l’étape souvent négligée par les candidats, par manque d’organisation. Il est pourtant indispensable de consacrer au minimum 5 minutes à la révision du texte. Elle demande en effet au moins 3 relectures avec des visées différentes.

3.1. Je contrôle le contenu

Est-ce que ma synthèse contient toutes les idées importantes ? Sont-elles reformulées avec justesse et clarté ? Au niveau C1, vous devez normalement disposer d’un vocabulaire riche et précis, qui vous permet de vous exprimer avec assez d’aisance.

C’est normalement une dernière vérification. En effet, j’ai déjà effectué un contrôle à la phase du plan et tout au long de la rédaction.

3.2. Je vérifie le nombre de mots

C’est le moment de faire le décompte final des mots, selon la règle expliquée dans la consigne. Rappelons que le non-respect du nombre de mots est fortement pénalisé dans le cas d’une synthèse.

J’ai noté le nombre de mots au bas de ma synthèse pour information. Ce ne sera pas nécessaire à l’examen, car les examinateurs devront de toute manière le vérifier !

3.3. Je vérifie la ponctuation, l’orthographe et la grammaire

Au niveau C1, le candidat doit maîtriser la ponctuation et être capable d’orthographier la plupart des mots courants.

Les erreurs de grammaire doivent être rares, le candidat doit savoir construire des phrases complexes et varier les structures.

Modèle de synthèse du DALF C1

Et voici maintenant ma synthèse entièrement rédigée :

Comment lutter contre la glottophobie ? Ce néologisme désigne toute forme de discrimination linguistique. Deux articles parus en 2020 révèlent l’ampleur du phénomène en France, mais montrent également que des solutions existent.

Selon un sondage IFOP, la glottophobie concerne la moitié de la population française, les ouvriers davantage que les cadres. Il révèle également de fortes disparités régionales.
Les accents, considérés comme écarts à la norme linguistique, suscitent des stéréotypes relatifs aux comportements. Il en résulte des moqueries au quotidien et des obstacles à l’embauche, surtout dans les métiers de la communication, où cette discrimination est jugée normale par les employeurs.

Mais d’où provient cette norme linguistique ? Ses causes sont d’abord historiques, puisque c’est la centralisation qui a imposé l’unilinguisme au détriment des langues régionales. Il revenait à la capitale le pouvoir de fixer la norme du bon français.
Désormais, l’uniformisation linguistique est soutenue par les médias audiovisuels qui se font les relais du pouvoir.

Si les stigmatisations restent tenaces, la glottophobie n’est pas inévitable. Les uns s’efforcent de dissimuler leur accent, au risque d’engendrer un mal-être. Une autre solution possible est d’adapter sa prononciation aux différents contextes.
Certaines personnalités, au contraire, choisissent de résister en défendant ouvertement les langues et accents régionaux. Leur promotion pourrait s’en trouver renforcée si le projet de loi du député Christophe Euzet aboutissait. Cette loi mènerait en effet à la pénalisation des discriminations linguistiques.

229 mots

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Et vous ? Comment feriez-vous ? Il n’y a pas de méthode unique pour la synthèse du DALF C1. C’est à vous d’adopter les techniques qui vous conviennent. Merci de partager vos trucs et vos expériences dans les commentaires.

Et si vous consultiez également le modèle pour un essai argumenté au DALF C1 ?

Et pour une préparation complète, essayez le livre Production écrite DALF C1, où vous trouverez de nombreux sujets de production écrite DALF C1.

Vous préparez aussi la production orale ? Consultez ce modèle pour un exposé du DALF C1.

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40 Comments

    Camille

    Je vous remercie pour cette synthèse guidée, c’est vraiment très utile pour enseigner la méthodologie.

      Stéphane

      Merci Camille 😉

      Géhane

      Je vous remercie infiniment

    Niall

    Merci beaucoup ce guide est vraiment approfondi !

      Stéphane

      C’est moi qui vous remercie, Niall 😉

    JM

    Bonjour,
    Merci beaucoup pour cette présentation claire et détaillée. Je m’interroge simplement sur ces points:
    – vous précisez qu’il faut éviter de dire « je » ou « nous »: est-ce vraiment pénalisé dans l’évaluation?
    – Peut-on parfois, au fil du texte, évoquer le document que l’on cite. Par exemple: « selon les analyses de X », « comme on peut le lire dans l’article « x » »
    – Doit-on ou peut-on faire une annonce de plan en introduction?
    – Il est donc interdit de citer des expressions ou des phrases. Lorsque l’on utilise un mot-clé, faut-il le mettre entre guillemets ou non?
    – Faut-il citer chaque document (ou au moins deux) ans chaque partie?
    je vous remercie beaucoup!

      Stéphane

      Bonjour,
      je me suis permis de regrouper vos 2 commentaires pour faciliter l’échange 😉
      – L’ajout d’opinions ou de commentaires personnels dans la synthèse est interdit et pénalisé dans l’évaluation, ce qui exclut sauf erreur de ma part l’usage des pronoms « je » et « nous ». En tout cas, une rédaction complètement neutre, à la 3è personne, m’apparaît nettement préférable pour éviter toute ambiguïté.
      – Au DALF C1, l’exercice de synthèse reste assez libre et a priori ce qui n’est pas interdit par la consigne est de fait autorisé 😉 Toutefois, la commande consiste à créer un nouveau texte à partir des documents sources. Il ne doit rester au final que le contenu, réorganisé et reformulé, pas la forme (qu’il est interdit de reprendre) ni les références (qui deviennent inutiles, puisque seul importe le contenu). C’est pourquoi je déconseille les formules du type « selon les analyses de X… », à moins qu’il n’y ait une réelle nécessité ?… mais là je ne vois pas de cas de figure.
      – Comme vous pouvez le voir dans mon modèle de corrigé, les mots-clés se reprennent naturellement, sans guillemets.
      – Dans l’introduction, il est possible de citer les documents sources et d’annoncer le plan. Mais, pour des raisons évidentes, il vaut mieux rester bref.

        JM

        Merci beaucoup de vos réponses très éclairantes!

    MH

    Je suis obligé de dire que je t’aime professeur Stéphane. Vous êtes meilleur que d’autres livres présenté dans les libraires. Je vous remercie. Au moins, je peux gagner une bonne note sur la synthèse.

      Stéphane

      Merci ! Je suis très touché par votre déclaration d’amour pour… mon travail 😉

    basma

    j’ai beaucoup aimé votre synthèse c’est intelligent comme produit final et également l’astuce du tableau pour organiser la comparaison et la combinaison des paragraphes , merci beaucoup

      Stéphane

      Merci beaucoup 😉

    Nathalie

    Mille mercis pour ce guide! Il est super! 🙂

      Stéphane

      C’est moi qui vous remercie Nathalie 😉

    Jaycey

    Bonjour,

    Je vous remercie pour ce guide, il est très utile ! J’aurais juste une petite question : j’ai lu quelque part qu’il faudrait conclure en reprenant brièvement les idées essentielles de notre synthèse, ce que vous n’avez pas mentionné dans votre guide. Est-ce, par conséquent, facultatif ?

    Merci beaucoup par avance 🙂

      Jaycey

      Dsl, je viens de noter que vous l’avez tout à fait inclus dans votre guide !

    basma

    Bonjour Monsieur , j’ai besoin de votre aide , enfin j’ai réussi au dalf c1 mais j’ai eu les notes suivante : 14,5(CO ) , 17CE,16 PE , 20PO svp dans le site de l’université on nous affiche il faut un niveau c1 dans les 4 compétences ça veut dire quoi ????
    20 et + dans tt les compétences ou quoi ?
    Alors svp comment ils calculent le niveau dans ce cas pour chaque compétence ?
    Et au final je veux votre conseil , dans le cas où l’université exige un c1 dans les 4 compétences avait je des chances d’être acceptée en postulant ? Ou c pas la peine d’après votre expérience sachant que j’ai un parcours académique excellent dans ma spécialité
    Je vous remercie monsieur et excusez moi si ma question était longue

      Stéphane

      Bonjour Basma, selon moi cela signifie que vous devez avoir obtenu la moyenne (12,5/25) dans chaque compétence. Donc c’est bon pour vous normalement. Je vous conseille toutefois de contacter directement l’université (ou demander à l’agence Campus France dans votre pays) pour vérifier.

    basma

    D’accord , je vous remercie monsieur pour votre réponse

    Corina Comes Martínez

    Monsieur
    Voila depuis quelque temps que je voulais vous écrire.
    J’aimerai, si vous pouviez me dire quelques livres pourrais-je acheter pour aider mes élèves. Je m’explique, j’ai acheté vos livres « production écrite DELF B2 » « production ORALE DELF B2 » ainsi que « Objectifs DALF C1 »très bons livres qui m’aident énormément. Mais ce que je recherche se sont des modèles d’examens. Genre simulacre plus récents que ceux que nous trouvons sur les pages de L’Alliance Française, où des sites avec des compréhensions orales.
    J’utilise actuellement Edito / ABC / DELF 100%.
    Si vous pouvez m’aider je vous en serai très reconnaissante.
    Dans l’attente à une réponse, recevez monsieur, mes salutations distingués
    Corinne

    Diego

    Salut, monsieur! Je vous remercie de votre travail, très utile et didatique. C’est pour ça que j’ai décidé d’acheter le livre « production écrite pour le dalf ». Grand merci, encore une fois. Donc, j’avoue: je n’ai pas compris l’utilisation du pronom « en » dans cette phrase: « Leur promotion pourrait s’en trouver renforcée si le projet de loi du député Christophe Euzet aboutissait ». Quel mot remplace-t-il?

      Stéphane

      Bonjour Diego, merci de votre intérêt. On dit « se trouver renforcer DE qqch », (dans cette phrase c’est le projet de loi). D’où le pronom « en ».

    Islom

    Merci beaucoup pour ce guide! Il est super!

    Julien

    Bonjour
    Je voudrais savoir ce dont vous profitez en ce qui concerne vos exercices(mettre en valeur, anaphore et d’autres sujets).

      Stéphane

      Pardon Julien, je ne suis pas sûr de comprendre votre question… Que voulez-vous savoir ?

        Julien

        Il s’agit des sources dont vous profitez.

          Stéphane

          Tout mon travail est original. Je créé tout moi-même.

    Philippe

    Bonjour Stéphane,

    Je vous remercie pour votre travail si complet qui est une aide précieuse pour aider les élèves dans leur apprentissage de la langue et pour se préparer aux examens Delf et Dalf.

    Pourriez-vous me dire ce que signifient les sigles entre parenthèses (IE, IS1, IS2) dans votre tableau linéaire sur la synthèse du Dalf C1 ?

    Merci.
    Cordialement,
    Philippe

      Stéphane

      Bonjour Philippe,
      IE = idée essentielle
      IS : idée secondaire, 1 ou 2 selon leur position dans le paragraphe.

      Vos élèves apprécieront peut-être de voir ce modèle de synthèse en vidéo ?
      https://www.youtube.com/watch?v=2XuKA5w3gDY&t=207s&ab_channel=Communfran%C3%A7ais

        Philippe

        Merci beaucoup Stéphane pour votre explication et le lien de la vidéo.

    Bellrose Agathe

    Bonjour,
    Je prépare mes étudiants au DALF C1 et je me suis permise d’utiliser votre méthodologie, étant de loin la plus claire et la plus adaptée que j’ai trouvée ! Merci beaucoup pour votre travail et pour la réussite future de mes étudiants 🙂

      Stéphane

      Bonjour Agathe,
      vous avez bien fait de vous permettre, c’est fait pour ! Ravi de pouvoir contribuer au succès de vos étudiants 😉

    Maverik Diaz

    Je suis étudiante de français et j’ai bien aimé votre explication, je voudrais vous dire de tout cœur merci, pour la merveilleuse méthodologie que vous avez faite.

      Stéphane

      Merci !

    TOSSOU C. Hyacinthe

    Bonsoir M. Stéphane. Je suis très content d’avoir lu vos ressources sur delf dalf. Je suis professeur de FLE au Centre Béninois des Langues Etrangères de l’Université d’Abomey-Calavi et à l’Institut Français du Bénin. A bientôt.

      Stéphane

      Merci beaucoup !

    Miren

    Bonjour!

    Je voudrais d’ abord vous remercier de votre guide didactique pour rédiger une synthèse qui m’ a beaucoup aidée!

    Je vous écris pour vous poser la question suivante: il me reste 15 jours pour l’ examen, et je voudrais savoir s’ il serait possible de travailler avec vous quelques synthèses pour que je puisse avoir votre feed back et ainsi integrer plus vite la méthode.

    Merci

    Miren

      Stéphane

      Bonjour et bonne chance pour l’examen !
      Si vous avez acheté le livre « Production écrite DALF C1 » ou un autre de mes livres, vous pouvez intégrer le groupe Facebook des lecteurs et poster vos synthèses. Je ne pourrai pas faire d’évaluation détaillée, mais je pourrai vous donner des conseils pour améliorer vos textes.
      Voici l’adresse du groupe de Commun français : https://www.facebook.com/groups/communfrancais

    Roberta

    Est-ce que mentionné le nombre de mots à la fin est obligatoire ??

      Stéphane

      Ce n’est pas dans la consigne, donc ce n’est pas obligatoire 😉

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