évaluation synthèse DALF C1

Évaluation d’une synthèse au DALF C1

L’évaluation d’une synthèse au DALF C1 se base sur une nouvelle grille depuis septembre 2022. Pour voir comment elle fonctionne, le mieux est encore de l’appliquer sur la production d’un apprenant. Cet exemple concret permettra, je l’espère, aux futurs candidats de bien connaître les critères d’évaluation et aux enseignants de préparer leurs étudiants avec des objectifs très précis.

Avant de passer à l’évaluation d’une synthèse au DALF C1, je vous invite à découvrir le sujet extrait de mon livre « Production écrite DALF C1 ». En lisant d’abord les documents, vous comprendrez mieux l’évaluation qui va suivre.

Et voici donc un exemple de production proposé par un lecteur de Commun français sur ce sujet.

Exemple de synthèse DALF C1

Faut-il craindre la domination des robots ?

Depuis une centaine d’années, nombre d’ouvrages littéraires et cinématographiques décrivent les scénarios catastrophiques se produisant sur notre planète avec l’avènement des robots.
À l’origine de cette peur, plusieurs facteurs déclencheurs. D’abord, le constat objectif que, à partir des années soixante, les chaînes de production industrielle ont fait l’objet d’une mécanisation et robotisation croissantes. De plus, depuis les années 2000, les robots ont envahi tout secteur de la vie quotidienne.
En deuxième lieu, on doit ajouter des causes psychologiques. Les entreprises de robotique ont construit des humanoïdes aux caractéristiques effrayantes, qui occasionnent de puissantes réflexions sur la tension entre, d’une part, la temporalité de l’homme et de l’autre, l’éternité des machines.
Cependant, il y a plusieurs raisons pour ne pas s’inquiéter. En effet, on doit considérer que tous les appareils robotiques possèdent une structure mécanique commune : cela entraîne que les automates, n’importe quel le niveau de complexité de la tâche à accomplir, nécessitent toujours d’une intervention humaine. De surcroit on a remarqué, au Japon, la complète faillite de la gestion d’un établissement publique par des robots.
Ces limites une fois démontrés, plusieurs scientifiques ont institué des initiatives culturelles afin d’éduquer les citoyens sur le contexte actuel de la recherche robotique, dans l’espoir d’apaiser toute préoccupation pour l’avenir de notre société.

215 mots

Évaluation de la synthèse au DALF C1

Vous pouvez télécharger au format PDF la grille d’évaluation sur le site officiel de l’examen, ainsi que la description des critères d’évaluation suivis par les examinateurs.

Comme ces documents peuvent être assez difficiles à comprendre pour un non professionnel, j’ai créé une grille d’évaluation de l’écrit du C1 expliquée aux candidats (PDF) qui reformule les critères avec un vocabulaire plus simple.

Voici d’abord les points que j’ai attribués à la production écrite ci-dessus, en suivant la grille d’évaluation officielle.

nouvelle grille évaluation synthèse dalf C1

Cette synthèse obtiendrait donc, selon mon évaluation, un total de 8,5/12,5 points.

Voici maintenant les commentaires détaillés qui justifient les points attribués à cette synthèse, en suivant les critères de la grille.

Respect de la consigne de longueur (0,5/0,5)

+ Avec 215 mots, le texte respecte la consigne de longueur (entre 200 et 240 mots).

Respect de la règle d’objectivité (0,5/1,5)

On peut relever 3 infidélités (ajouts d’idées qui ne sont pas dans les documents) :

– « Depuis les années 2000, les robots ont envahi tout secteur de la vie quotidienne » (pas d’idée d’invasion dans les 2 documents, mais révolution en cours)

– « Plusieurs scientifiques ont institué des initiatives culturelles afin d’éduquer les citoyens sur le contexte actuel de la recherche robotique » (la seule initiative mentionnée dans le document 2, c’est une exposition)

– « Dans l’espoir d’apaiser toute préoccupation pour l’avenir » (cet objectif n’est formulé dans aucun des 2 documents)

Réalisation de la tâche (1,5/2,5)

+ Introduction correcte et problématique exposée précisément grâce au titre

+ La plupart des informations essentielles sont bien reformulées.

– Manquent 2 idées importantes : peu d’évolution depuis les premiers robots / avènement de la robotique de service avec intelligence artificielle

– Reprise d’un exemple (« on a remarqué au Japon ») au lieu de l’idée qu’elle illustre (les robots de service sont encore peu performants)

Cohérence et cohésion (1,5/2,5)

+ Texte au déroulement assez fluide

+ Plan dialectique cohérent et personnel, qui ne suit pas l’ordre des documents

+ La mise en page met en évidence les différentes idées par des paragraphes.

+ Ponctuation correcte et efficace

– La mise en page ne sépare pas l’introduction et les différentes parties du développement.

– Dans le paragraphe 4, l’enchaînement entre les idées manque de clarté : on ne voit pas très bien le lien de cause à effet entre la « mécanique commune » et la nécessité d’une « intervention humaine ».

Lexique (3/3)

+ Vocabulaire précis et correctement employé, à l’exception de « institué des initiatives »

+ Orthographe lexicale exacte

Morphosyntaxe (1,5/2,5)

+ Haut degré de correction grammaticale sur la plupart du texte

+ Structures assez variées et présence de phrases complexes

– Quelques répétitions du pronom impersonnel « on »

– Structure orale trop simple « il y a »

– Erreur dans la construction du verbe « nécessitent… d’une intervention »

– Quelques erreurs d’accord en genre et en nombre : « établissement publique » ; « limites… démontrés »

– Construction fautive : « n’importe quel le niveau » (la construction correcte est « quel que soit »)

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À vous !

Que pensez-vous de cette évaluation d’une synthèse au DALF C1 ? N’hésitez pas à donner votre opinion dans les commentaires.

Pour aller plus loin, je vous invite à découvrir d’autres sujets de production écrite DALF C1 avec leurs corrigés détaillés.

Vous pourrez également consulter une évaluation de la production écrite du DELF B2.

vocabulaire travail C1

Vocabulaire du travail au C1

Voici un premier extrait de mon prochain livre Les mots de l’info C1-C2, qui sortira en janvier 2024. Ce livre permettra d’acquérir le vocabulaire de l’actualité sur les thèmes fréquents aux DALF C1 et C2.

Comme dans les autres livre de la collection Les mots de l’info, chacun des 10 thèmes est abordé par 4 articles de presse authentiques qui introduisent rapidement le vocabulaire et les idées importantes, avec une définition simple des mots-clés et une problématique qui expose les arguments essentiels pour débattre. Enfin, un quiz permet de tester le vocabulaire appris sur le thème.

Dans l’extrait ci-dessous, vous trouverez 2 articles de presse portant sur le thème du vocabulaire du travail au C1. Les 2 sujets abordés, la reconversion professionnelle et le travail indépendant, sont des sujets fréquents au DALF C1.

Bonne lecture !


La reconversion professionnelle (vocabulaire du travail C1)

« La société rêve de changement, d’aléatoire, le rapport au travail a beaucoup changé », estime Jean Viard

43 % des actifs envisagent de quitter leur emploi dans les deux ans. Décryptage avec le sociologue Jean Viard.

La quête de sens au travail, voilà ce qui motive près d’un Français sur deux. Ce n’était pas une priorité jusqu’à présent ?
On est dans une période d’instabilité où les jeunes demandent souvent des CDD, et plus des CDI. Le rapport au travail change, le modèle fordiste hiérarchique est devenu obsolète. Le modèle aujourd’hui, c’est un temps qu’on organise, évidemment en accord avec le manager, mais avec une certaine souplesse. Il y a là un changement de fond, les gens ont pris le pouvoir sur leur temps privé. C’est qu’on a aussi modifié des règles, notamment les départs à l’amiable, qui facilitent ce changement. Cela permet aux gens de toucher des allocations chômage quand ils quittent l’entreprise. Mais, c’est aussi la volonté d’avoir des métiers où les gens vous reconnaissent. Si vous dites : je travaille à la Sécurité sociale, c’est très abstrait ! Mais si vous dites : j’ai repris un restaurant ou je fais de l’artisanat, vous êtes une personnalité sociale, et plus un pion dans une machine.

Encore faut-il pouvoir concrétiser cette envie, parce que ce n’est pas si simple que ça de se reconvertir ?
Il est clair que changer de boulot, si on a la possibilité de passer par le chômage et la formation, ça devient une réalité possible, mais sinon, c’est beaucoup plus compliqué et en plus, c’est toujours pareil : dans les milieux qui ont fait des études, les fameux CSP+, on a beaucoup plus de capacités de changement. Effectivement, pour les jeunes qui ont été déscolarisés très tôt, même s’ils sont extrêmement de bonne volonté, c’est plus difficile.

D’après Augustin Arrivé, France info, 25/06/2023

Les 10 mots-clés

À l’amiable (expression) : se dit d’un licenciement (départ d’une entreprise) basé sur un accord direct entre l’employeur et l’employé, ce qui permet à l’employé de toucher des allocations chômage. Essaie de négocier un licenciement à l’amiable, car si tu démissionnes, tu n’auras droit à aucune indemnité.

Abstrait (adj.) : qui est difficile à comprendre, car trop éloigné de la réalité. Je passe mes journées à résoudre des problèmes devant un écran d’ordinateur, mon travail est devenu trop abstrait !

Actifs (nom m. p.) : terme général (on dit aussi population active) qui désigne toutes les personnes qui travaillent ou qui sont capables de travailler. La France compte environ 30 millions d’actifs.

Artisanat (n. m.) : terme général désignant les métiers qui consistent à créer manuellement des produits, à l’aide de techniques et de compétences particulières. De plus en plus de diplômés de l’enseignement supérieur quittent leur emploi pour se lancer dans l’artisanat.

Concrétiser (qqch) : rendre réels un projet, une idée, etc. Il te faudra beaucoup de patience et d’énergie pour concrétiser ton projet d’entreprise.

CSP+ (sigle de « catégorie socio-professionnelle plus »)** : terme utilisé en économie ou en marketing pour désigner la catégorie de population qui a des emplois et des revenus élevés. Les CSP+ ont moins de difficultés dans la création d’entreprise, car ils ont déjà une bonne partie des compétences nécessaires.

Quête de sens (expression) : recherche d’un but satisfaisant dans le travail ou dans la vie en général. De nombreux employés veulent se rendre utiles à la société et les entreprises doivent répondre à cette quête de sens.

Hiérarchique (adj.) : se dit d’un système strictement organisé par niveaux d’autorité, où un rang inférieur doit obéir au rang supérieur. Il a été licencié parce qu’il a manqué de respect envers son supérieur hiérarchique.

Reconvertir (se) : changer totalement de profession. Je suis actuellement une formation pour me reconvertir dans la gastronomie.

Souplesse (n. f.) : capacité d’adaptation et de réaction face à des circonstances ou des demandes nouvelles. Notre responsable sait faire preuve de souplesse, on peut choisir nos horaires de bureau, pourvu que le travail soit fait bien sûr !

La problématique : comment expliquer cette tendance aux reconversions professionnelles ?

Les médias adorent raconter de belles histoires de reconversion professionnelle, surtout lorsqu’elles concernent des CSP+ : tel ingénieur est devenu éleveur de chèvres ou charpentier. Mais au-delà de l’effet de mode, on observe un changement profond du rapport au travail, surtout depuis la pandémie. Avec le numérique, des métiers deviennent abstraits et superficiels, d’où un sentiment d’inutilité. Cette perte de sens pousse certains cadres vers l’artisanat : dans leurs nouveaux ateliers, ils peuvent admirer le résultat concret de leur effort. À cette valorisation du travail manuel s’ajoute une volonté de réduire l’impact sur l’environnement.

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Les travailleurs indépendants (vocabulaire du travail C1)

Auto-entrepreneur : comment prendre des vacances ?

Être indépendant n’est pas incompatible avec l’idée de partir en vacances. Vous êtes votre propre patron, entièrement libre de prendre des congés quand vous le souhaitez. Cette absence de lien de subordination ou hiérarchique présente bien des avantages ! Mais pour en profiter, vous devez oser vous octroyer cette pause en ayant conscience qu’elle est nécessaire pour vous. Pourquoi avez-vous tant de mal à le faire ? En tant qu’auto-entrepreneur, lorsque vous ne travaillez pas, vous ne générez pas de chiffre d’affaires.

Alors, si vous souhaitez réellement profiter de vos vacances, sans affecter le chiffre d’affaires de votre micro-entreprise, il y a quelques habitudes à prendre. Déterminez à l’avance les jours durant lesquels vous ne travaillerez pas. Cette visibilité macro vous permettra de prévoir une charge de travail plus importante avant ou après vos congés, pour compenser le manque à gagner durant votre absence. Aussi, voyez s’il est possible de vous créer des revenus passifs. Il peut s’agir de l’automatisation de certaines tâches ou de la conclusion de contrats qui ne nécessitent pas de travail humain.

Être indépendant, c’est un état d’esprit 7j/7, 24h/24… Si l’idée de déconnecter s’avère tout bonnement impossible, trouvez le juste équilibre pour profiter de vos vacances tout en gardant un œil sur votre affaire. Installez une routine quotidienne pour gérer les affaires courantes, à des moments qui n’empiètent pas sur votre temps en famille ou entre amis. Surtout, n’oubliez pas de gérer les démarches administratives obligatoires, qui elles, ne prennent pas de vacances !

Se ressourcer est essentiel à tout individu, salarié ou auto-entrepreneur. Mais en tant qu’entrepreneurs dans l’âme, lâcher prise est difficile. Trouvez des astuces pour concilier ces moments de détente et de travail.

D’après Alcyone Guillevic, Les Échos solutions, 24/04/23

Les 10 mots-clés

Auto-entrepreneur (n. m.) : statut simplifié de travailleur indépendant qui permet à une personne de créer simplement une petite entreprise individuelle. Les livreurs à domicile, notamment dans la restauration, sont généralement des auto-entrepreneurs.

Chiffre d’affaires (n. m.) : somme d’argent totale que gagne une entreprise en vendant ses produits ou ses services. Son entreprise a connu une bonne année, avec une augmentation de 30 % de son chiffre d’affaires.

Démarche (n. f.) : ensemble des actions à accomplir pour obtenir quelque chose. En France, la création d’entreprise nécessite des démarches administratives souvent longues et compliquées.

Lâcher prise (expression) : renoncer à tout contrôler, notamment pour se détendre et réduire le stress. Alexandre a décidé de lâcher prise sur les petits détails et de faire confiance à son équipe pour mener à bien le projet.

Micro-entreprise (n. f.) : type d’entreprise individuelle, qui bénéficie d’un régime simplifié pour les impôts et les cotisations sociales (retraite…). Sophie a lancé sa micro-entreprise pour proposer ses services de conception de logos et de brochures.

Octroyer (s’) : se donner quelque chose, généralement du repos, après avoir fourni beaucoup d’efforts. Cela fait six mois que je travaille dur, je peux bien m’octroyer quelques jours de vacances !

Propre patron (son) (expression) : travailler en tant que propriétaire d’une entreprise, dont on assume seul les décisions et la responsabilité. Lassée de travailler pour les autres, Catherine a décidé de devenir sa propre patronne en ouvrant une boutique de pâtisserie artisanale.

Ressourcer (se) : prendre du temps pour se détendre et retrouver de l’énergie. Pour se ressourcer, Christophe est allé passer le week-end à la campagne, afin de profiter de la nature et du calme.

Revenus passifs (expression) : source d’argent (épargne, loyers…) qui ne demande pas de travail continu. Les publicités sur sa chaîne YouTube lui apportent des revenus passifs selon le nombre de vues pour chaque vidéo.

Subordination (n. f.) : état d’une personne devant obéir à un supérieur hiérarchique. Le travail indépendant n’est pas idéal pour tout le monde : on peut préférer le lien de subordination qui exige moins de responsabilités.

La problématique : le travail indépendant est-il synonyme de liberté ?

Le travail indépendant a explosé ces dernières années, notamment avec le développement des plateformes de livraisons à domicile. La création d’une micro-entreprise, grâce à la simplification des démarches administratives, est accessible à tous ceux qui rêvent d’autonomie et de flexibilité. Toutefois, elle peut être synonyme de précarité. En effet, des revenus souvent faibles ne permettent pas de préparer la retraite dans les meilleures conditions. Par ailleurs, il s’avère difficile pour l’auto-entrepreneur de prendre les vacances nécessaires pour son bien-être et, plus préoccupant encore, d’arrêter de travailler en cas de maladie grave.

Les mots de l'info

Vocabulaire pour le DELF-DALF

Avec 40 fiches portant sur les thèmes fréquents au DELF-DALF, chaque livre de la collection permet d’acquérir les mots-clés pour une préparation efficace...

À vous !

J’espère que cet extrait portant sur le vocabulaire du travail au C1 vous a intéressé ! Je vous donne rendez-vous en janvier 2024 pour la sortie du livre Les mots de l’info C1-C2 ! Pour être informé de la sortie du livre et bénéficier d’une promotion, abonnez-vous à la lettre d’information de Commun français.

En attendant, je vous invite à découvrir les 2 autres livres de la collection Les mots de l’info, pour apprendre le vocabulaire du DELF-DALF.

sujet oral DALF C1

Sujet de production orale DALF C1

Je vous propose dans cet article un sujet d’oral DALF C1, extrait de mon livre Production orale DALF C1. Vous y trouverez la consigne ainsi que les documents. Et en bonus, je vous offre un modèle de plan  dialectique !

Comme vous allez le voir, ce sujet d’oral DALF C1 porte sur l’apprentissage par les jeux vidéo. C’est en effet un des thèmes fréquents à l’examen.

Sujet oral DALF C1

Voici donc le sujet, qui comprend la consigne officielle et les documents.

1. Exposé (60 minutes de préparation, 8 à 10 minutes de passation)

À partir des documents proposés, vous préparerez un exposé sur le thème indiqué et vous le présenterez au jury. Votre exposé présentera une réflexion ordonnée sur ce sujet. Il comportera une introduction et une conclusion et mettra en évidence quelques points importants (3 ou 4 maximum).

Attention : les documents sont une source documentaire pour votre exposé. Vous devez pouvoir en exploiter le contenu en y puisant des pistes de réflexion, des informations et des exemples, mais vous devez également introduire des commentaires, des idées et des exemples qui vous sont propres afin de construire une véritable réflexion personnelle. En aucun cas vous ne devez vous limiter à un simple compte rendu des documents.

L’usage de dictionnaires monolingues français / français est autorisé.

2. Entretien (sans préparation, 15 à 20 minutes de passation)

Le jury vous posera ensuite quelques questions et s’entretiendra avec vous à propos du contenu de votre exposé.

Thème de l’exposé : Peut-on apprendre par les jeux vidéo ?

Assassin’s Creed, Civilization, PowerZ…
Quand les jeux vidéo permettent d’apprendre autrement

En ce jour de rentrée scolaire, quelques idées pour apprendre autrement, grâce aux jeux vidéo. Il ne s’agit évidemment pas de dire que ça va remplacer les livres, les cours ou les profs, mais ça peut être un complément, à condition que ça soit bien fait. Premier exemple, un jeu français sorti cette année qui s’appelle PowerZ, destiné aux enfants de 6 à 12 ans, et qui se présente comme le Fortnite de l’éducation.

C’est un vrai jeu vidéo, j’insiste sur ce point, comme Zelda, Minecraft ou Pokémon. Avec des beaux graphismes, un univers à explorer, un scénario. On crée son avatar, on a des quêtes à accomplir. Sauf que pour progresser, on va, presque sans s’en rendre compte, apprendre des choses. Pour avancer dans sa mission, à un moment, il faut résoudre des opérations de calcul mental rapide pour que le personnage prenne le bon chemin, ou répondre à un personnage avec des mots en anglais ou en allemand.

Au fil des aventures, on va apprendre les maths, la botanique, la mythologie, le langage des signes ou encore la programmation informatique. Gamifier l’éducation des enfants, c’est faire appel aux mécanismes du jeu vidéo pour faciliter l’apprentissage, avec des niveaux à passer, des récompenses virtuelles à collectionner. L’astuce, c’est que les parents vont avoir une application en parallèle qui va leur permettre de suivre les progrès des enfants, jour après jour, dans quels domaines ils se sont améliorés, là où ils ont plus de mal. Et même guider le jeu, pour qu’il donne plus d’exercices de grammaire par exemple. […]

En classe, certains profs font carrément appel au jeu vidéo comme support pédagogique en cours d’histoire par exemple. De plus en plus de profs intègrent des séquences de jeu pour appuyer leurs cours. L’exemple numéro 1, c’est Assassin’s Creed, une série de jeux d’action et d’infiltration à différentes époques, la Renaissance, la Révolution française ou encore l’Égypte antique. Il existe même un mode de jeu pédagogique, créé à la demande des profs.

Simplement, le joueur va pouvoir visiter, musarder, se plonger dans l’Égypte des pharaons, avec tout le réalisme et le côté immersif offert par les jeux vidéo de dernière génération. On a vraiment l’impression d’y être. C’est une chose de regarder des photos des pyramides ou de les visiter à 360 degrés. On va visiter la grande bibliothèque, aller voir les pyramides ou le sphinx, qui avait encore son nez à l’époque, mais aussi voir à quoi ressemblait la vie de tous les jours pour un habitant du delta du Nil. […] Et on va être accompagné par des commentaires audio, zoomer sur un bas-relief pour avoir des explications. Une sorte de musée virtuel dans lequel on peut se balader.

Finalement, le jeu vidéo devient un outil d’apprentissage de l’Histoire comme un autre. […] Le jeu Civilization V, un jeu de stratégie où l’on bâtit une civilisation depuis ses origines jusque dans le futur a été spécialement adapté pour les cours d’histoire-géographie au lycée. Ces jeux permettent aussi d’aiguiser son regard critique. Je pense à celui qui se passe pendant la Révolution, où on peut se balader dans un Paris à l’échelle un pour un reproduit avec une minutie incroyable, sans pour autant tout prendre pour argent comptant.

Et c’est ça qui est intéressant pour les profs, c’est que ça permet de mettre en perspective l’Histoire. On peut s’amuser à se demander si le jeu correspond à la réalité historique, aller chercher des erreurs historiques, et il y en a quasiment toujours, ou même le parti-pris idéologique dans certains cas. […] Au-delà de l’aspect purement immersif, ça montre aux élèves que l’Histoire s’écrit toujours, que ce soit dans un livre ou dans un jeu vidéo, à partir d’un certain point de vue.

D’après Anthony Morel, BFM-RMC, 2/09/2021

Thème de l’exposé : Peut-on apprendre par les jeux vidéo ?

Les jeux vidéo aident-ils à apprendre ?

Profiter de vos compétences en jeux vidéo pour réussir vos études ? Ne rêvez pas trop. Même si certaines écoles organisent déjà des tournois d’e-sport et mettent en avant les qualités professionnelles développées par les joueurs, il y a peu de chances que l’Éducation nationale convertisse vos points engrangés à Call of Duty en notes. Pourtant, l’apprentissage n’est pas épargné par le phénomène de « gamification » de la société : au Japon, le premier cyberlycée, qui ouvrira ses portes en avril, permettra d’obtenir son baccalauréat en suivant des cours par le biais d’un jeu vidéo. Dans quelle mesure les jeux contribuent-ils à l’apprentissage ? Entretien avec le chercheur en ludologie Boris Solinski, ancien directeur de l’Institut de création et d’animation numérique.

Peut-on apprendre en jouant aux jeux vidéo ?

Oui, car on ne peut jouer sans apprendre. Non, parce que la finalité du jeu n’est pas l’éducation mais le plaisir. Le jeu est une activité libre, alors que l’apprentissage repose sur la contrainte. Autre différence : le jeu ne nécessite ni ne suscite le recul réflexif que l’étude impose. Cela n’empêche pas les jeux vidéo de développer des compétences.

Quelles sont les compétences développées par le jeu ?

Celles-ci vont du saut de Mario à la résolution d’énigmes complexes, en passant par l’acquisition et la combinaison d’objets divers, pour surmonter les difficultés que représentent les quêtes et les ennemis. Vous avez un objectif à atteindre et des oppositions se mettent en place pour vous en empêcher. Cela vous oblige à développer vos capacités à faire face. Un joueur de jeux vidéo passe son temps à apprendre de son environnement virtuel et à combiner ses compétences pour progresser dans les niveaux de jeu. Les difficultés rencontrées le rendent fier, lui donnent un sentiment de maîtrise, puisque les compétences développées, ainsi que l’expérience vécue, même si elles se réalisent dans un environnement virtuel, sont bien réelles.

Ces compétences sont-elles les mêmes que celles utiles à l’étude ?

Contrairement à l’étude, ce sont davantage des compétences de savoir-être que de savoir-faire. En effet, dans l’apprentissage traditionnel, l’étudiant produit un travail réflexif, qui repose sur le lien entre théorie et pratique. L’apprenant n’a pas le choix, puisque l’étude est un effort à la fois intellectuel et technique, et que l’un n’est rien sans l’autre. Dans le jeu, le joueur, à la différence d’un calculateur qui épuiserait toutes les solutions possibles pour élire la meilleure, ne recherche que la première solution satisfaisante, c’est-à-dire celle qui lui procure un avantage immédiat. Si certains joueurs, dont je fais partie, boudent le jeu d’échecs, c’est que l’effort qu’ils doivent consentir pour y jouer est plus important que le plaisir qu’ils en retirent. Étudier et jouer sont, de ce point de vue, deux postures opposées. Les compétences particulières qu’apporte le jeu comme le sang-froid, la détermination, le respect de l’autre, la créativité ou le dépassement de soi sont toutefois utiles à l’apprentissage traditionnel.

L’apprentissage par le jeu, est-ce un concept récent ?

Non, c’est une idée très ancienne. Platon reconnaît dans son ouvrage Les Lois l’importance des jeux pour l’éducation des enfants, et déjà au XVe siècle, on cherchait à enseigner l’alphabet ou les mathématiques aux enfants de façon attractive, sous forme de jeu de cartes ou de biscuits. Un enfant est par exemple capable d’aborder les nombres relatifs par le jeu, lorsqu’il faut retirer des points à un joueur par exemple, ce qu’il n’arrive pas encore à faire par l’abstraction. Les jeux ont cette qualité de révéler à l’enfant qu’il possède des capacités insoupçonnées, et de lui apprendre. Mais il n’y a pas de miracle : si jusqu’à aujourd’hui on a utilisé des méthodes moins ludiques et plus austères, c’est parce qu’il est parfois nécessaire d’avoir, sur son travail, le recul réflexif que le jeu n’impose pas. En effet, une fois la partie remportée, vous ne vous interrogez que rarement sur les compétences mobilisées, étape importante de l’apprentissage. […]

Matteo Maillard, Le Monde, 5/12/2014

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Modèle de plan pour ce sujet d’oral DALF C1

Voici maintenant un modèle de plan dialectique pour ce sujet d’oral DALF C1.

Problématique : Quelle place accorder au jeu vidéo dans l’apprentissage ?

I. Atouts du jeu vidéo

1. Pas une révolution

a. L’être humain, joueur par nature. Jeu utilisé en classe depuis toujours : compétitions…

b. Phénomène de société. Jeu vidéo entré dans la culture. Usage très répandu, même chez les adultes, y compris certains profs !

2. Un stimulant pour la motivation

a. Dépassement de soi. Clef du plaisir donné par le jeu, plus que le score. Défis relevés et compétences développées bien réels.

b. Aide contre le décrochage scolaire. Retour à l’école d’élèves en difficulté : exemple d’un cyberlycée au Japon.

3. Un média immersif

a. Environnements réalistes. Immersion à 360° avec capacité d’interagir sans risque réel.

b. Atouts pour l’apprentissage des langues. Narration à suivre, lecture de documents, interactions avec des personnages > enjeu authentique pour la communication.

II. Une intégration difficile en classe

1. Une mauvaise réputation

a. Dans les médias. Jeu vidéo souvent accusé de tous les maux : violence mimétique, addiction…

b. À l’école. Associé à une perte de temps par hiérarchie, parents d’élèves, professeurs et… beaucoup d’élèves !

2. Plaisir versus effort

a. Jeu souvent peu adapté à la classe. Jouer seulement = peu d’apprentissage. Apprendre demande un effort, une réflexion sur les erreurs.

b. Faiblesse du jeu vidéo éducatif. Trop orienté vers l’apprentissage = plaisir du jeu perdu.

3. Utilité des compétences ?

a. Savoir-être privilégiés par le jeu vidéo : endurance, créativité, dépassement de soi…

b. Or, savoir-être négligés à l’école : priorité aux savoirs et savoir-faire.

III. Place du jeu vidéo dans l’apprentissage

1. Pour tous les âges

a. À l’école. Pas seulement pour les petits (lecture et écriture), exploiter les atouts du jeu à tous niveaux, toutes les matières.

b. En entreprise. Développement de savoir-être très prisés au travail : collaboration, prise de décisions, empathie…

2. Conditions pour une intégration réussie

a. Plan global d’intégration. Achat de matériel, sensibilisation des acteurs, formation des enseignants…

b. Un média comme les autres. Intégrer le jeu en tant que ressource dans une séquence pédagogique, comme un extrait de livre… Bien préparer en amont et prévoir des activités de consolidation en aval.

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À vous !

Vous avez besoin d’apprendre à préparer un plan détaillé pour la production orale du DALF C1 ? Découvrez les différentes étapes dans ce modèle d’exposé en vidéo.

Cet exemple de sujet est extrait du livre Production orale DALF C1. Découvrez dans ce guide téléchargeable au format PDF 8 sujets pour l’épreuve orale du DALF C1 ainsi que de nombreuses activités d’entraînement.

grilles évaluation DELF-DALF

Nouvelles grilles d’évaluation DELF-DALF

Depuis septembre 2022, les examinateurs du DELF-DALF utilisent de nouvelles grilles d’évaluation pour les productions écrites et orales. Je vous propose de les découvrir ensemble, avec des explications simples, accessibles à tout le monde.

Alors au menu de cet article : une présentation résumée des grilles, une vidéo pour tout savoir et plein de nouvelles grilles à télécharger !

Grilles d’évaluation du DELF-DALF : quoi de neuf ?

Selon France Éducation international, l’organisme responsable des examens du DELF-DALF, ces nouvelles grilles d’évaluation ont pour but de faciliter le travail des examinateurs.

Première nouveauté : elles présentent toutes la même organisation en critères d’évaluation et niveaux de performance.

Ces nouvelles grilles d’évaluation ont pour but de faciliter le travail des examinateurs

Critères d’évaluation

Les critères d’évaluation sont moins nombreux qu’avant (5 ou 6 selon les épreuves) et regroupées en 3 grandes compétences :

  • Compétence pragmatique : il s’agit du contenu. On y trouve les critères réalisation de la tâche (respect de la consigne et atteinte de l’objectif) et cohérence et cohésion (clarté et organisation de la production).
  • Compétence sociolinguistique : il s’agit de l’aspect social de la communication. On y trouve l’unique critère adéquation sociolinguistique, c’est-à-dire l’adaptation de la langue à la situation et au destinataire.
  • Compétence linguistique : il s’agit cette fois de la correction de la langue. On y trouve les critères lexique (vocabulaire) et morphosyntaxe (formes grammaticales et construction des phrases). Pour la production orale, on trouvera en plus le critère système phonologique, qui concerne la prononciation et les intonations.

Niveaux de performance

Le système de notation est la principale nouveauté de ces grilles d’évaluation. Les examinateurs ne donnent plus directement des points dans chaque critère. Ils vérifient que la production correspond au niveau ciblé (niveau de l’examen), puis ils inscrivent le résultat en cochant un des 4 niveaux possibles, comme vous le voyez sur cette image :

Niveaux de performance DELF-DALF

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L’exemple du DELF B2

Vous voulez en savoir plus sur ces nouvelles grilles d’évaluation DELF-DALF ? Dans cette vidéo, vous pourrez voir en détail la nouvelle organisation des grilles. Et en bonus, une présentation complète des performances attendues aux épreuves du DELF B2 !

Qu’est-ce que ces nouvelles grilles d’évaluation DELF-DALF changent pour les livres de Commun français ?

Si vous connaissez mes livres de préparation au DELF-DALF, vous savez que j’y présente en détail les performances attendues pendant les épreuves : j’indique les savoir-faire essentiels à préparer pour réussir l’examen.

Dans ces nouvelles grilles d’évaluation, ces savoir-faire restent bien entendu les mêmes. C’est seulement l’organisation des grilles qui changent. Cela représente donc peu de changement dans mes livres. Mais pour que ces grilles soient plus claires pour les lecteurs, j’ai décidé de les mettre à jour. Vous pourrez donc les télécharger dans l’espace ressources sur le site de Commun français.

En effet, chaque livre dispose sur le site Internet d’un espace avec des ressources complémentaires (documents audio, liens utiles…). Cliquez sur les livres qui vous intéressent pour télécharger mes nouvelles grilles d’évaluation expliquées.

À vous !

Que pensez-vous de ces nouvelles grilles ? J’aimerais connaître votre opinion !

Vous souhaitez voir un exemple concret ? Découvrez l’évaluation commentée d’une lettre au DELF B2.

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Préparer le DELF-DALF

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Quels sont les avantages de ma boutique en ligne ?

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  • Vous obtenez des versions PDF optimisées pour la lecture sur ordinateur, mais également pour l’impression sur papier : idéal pour les enseignants qui souhaitent utiliser mes livres en classe ou dans leurs cours en ligne !
  • Vous pouvez choisir entre plusieurs moyens de paiement : carte bancaire, Google Pay, Apple Pay, PayPal… Et dans un environnement totalement sécurisé.
  • Vous pouvez télécharger vos livres immédiatement après le paiement. De plus, les fichiers PDF restent disponibles dans votre compte et vous pourrez revenir les télécharger à tout moment, sans aucune limitation de durée.
  • Vous payez les livres directement à l’auteur, sans passer par une plateforme intermédiaire. Autrement dit, vous encouragez mon travail en m’assurant un revenu plus important pour chaque livre acheté.

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Bien entendu, mes livres restent disponibles dans d’autres formats (papier, Kindle…) si vous n’aimez pas le format PDF. Je vous invite à consulter le catalogue de Commun français pour savoir comment obtenir la version qui vous convient le mieux.

Et si vous avez des questions sur la boutique de livres pour préparer le DELF-DALF, n’hésitez pas m’envoyer un message. Réponse garantie dans les 24 heures !

oral DALF C1

Production orale DALF C1 : le livre est sorti !

Vous souhaitez vous préparer à l’oral du DALF C1 ? J’ai l’immense plaisir de vous annoncer la sortie du onzième livre de commun français : Production orale DALF C1.

Ce livre s’adresse aussi bien aux candidats qui se préparent seuls à l’oral du DALF C1 qu’aux professeurs qui cherchent de nouvelles ressources pour leurs cours.

Pourquoi un nouveau guide pour préparer l’oral du DALF C1 ?

La préparation d’un examen fait souvent oublier l’importance d’un exercice dans la « vraie vie ». Pourtant, au-delà de la réussite au DALF C1, la maîtrise de l’exposé oral et de l’argumentation sera certainement utile pour des projets d’études ou de travail dans le monde francophone. L’exposé oral est un exercice désormais incontournable aux études supérieures et aux concours. Des techniques d’argumentation efficaces sont indispensables chaque fois qu’il faut convaincre un destinataire de son point de vue.

Toutefois, l’épreuve de production orale du DALF C1 fait souvent peur, car l’exposé et l’entretien avec un jury sont des exercices nouveaux pour certains candidats qui ne les abordent jamais dans leur système scolaire. Par ailleurs, ils demandent des savoir-faire complexes qui sont difficiles à décrire. De fait, les manuels de préparation à l’examen ne prennent pas le temps de les expliquer, en particulier pour l’entretien.

C’est pourquoi ce guide prend le temps d’exposer les savoir-faire à acquérir. C’est pourquoi, aussi, il choisit une méthode pédagogique qui donne à tous les candidats les mêmes chances de réussite.

une méthode pédagogique qui donne à tous les candidats les mêmes chances de réussite

En effet, comme tous les guides de la collection « À l’épreuve ! », Production orale DALF C1 suit une méthode pédagogique dite explicite. Son principe est d’expliquer le plus précisément possible tous les différents aspects de l’apprentissage : programme, étapes, méthodologie, stratégies, etc. Ainsi, le lecteur sait à tout moment ce qu’il doit faire et comment le faire. Il commence par découvrir les objectifs à atteindre. Ensuite, il observe un modèle d’épreuve déjà réalisée pour comprendre la méthodologie. Puis, en suivant le guide étape par étape, il apprend à préparer un exposé et à le présenter. Enfin, il peut s’entraîner sur des sujets libres.

Il s’agit donc d’une méthode qui guide progressivement le lecteur vers l’autonomie, en l’aidant à adopter une méthode de travail efficace. Elle lui permet également de prendre confiance en soi, en apportant les stratégies utiles pour surmonter ses difficultés. Bref, elle donne sa chance à tout le monde : un candidat encore faible pourra atteindre le niveau minimum suffisant pour réussir l’épreuve ; un candidat déjà confirmé perfectionnera sa méthodologie et s’exprimera avec plus d’aisance.

Que trouverez-vous dans le livre Production orale DALF C1 ?

Afin de profiter pleinement de cette méthode progressive, il est conseillé de suivre dans l’ordre les différentes parties du livre.

L’introduction à l’épreuve est une partie importante. En plus des informations sur le déroulement de l’examen, elle détaille les compétences essentielles pour réussir.

Dans le modèle d’épreuve, le candidat pourra observer un exemple d’exposé. Toutes les étapes de préparation et les techniques employées y sont expliquées dans le détail. C’est une sorte de démo qui met en évidence les difficultés rencontrées et les solutions possibles. Dans cette partie, l’auteur fait l’exercice, le lecteur observe.

Les parties suivantes – production guidée puis préparation à l’entretien – invitent le candidat à passer à la pratique. Il est d’abord guidé dans son exposé en 3 étapes : planifier, présenter, contrôler sa production. Puis, il apprend à se familiariser avec différentes techniques pour réussir l’entretien avec le jury. De plus, des activités complémentaires apportent les connaissances linguistiques et les savoir-faire indispensables pour progresser dans la réalisation des 2 exercices. Dans ces 2 parties, l’auteur et le lecteur font les exercices ensemble. Des stratégies sont également conseillées pour mémoriser les nouvelles informations et améliorer son niveau à l’oral. Par ailleurs, certaines activités demandent d’écouter des documents audio. Les transcriptions sont disponibles dans les corrigés. Ces documents audio peuvent être téléchargés sur le site Internet de commun français.

Une dernière partie consacrée à la pratique en autonomie comprend 8 sujets d’entraînement accompagnés d’un modèle de corrigé. Cette fois, le lecteur travaille seul. Cependant, il est invité à poster sa production dans le groupe Facebook de commun français pour demander des conseils d’amélioration.

Enfin, le lecteur trouvera dans les annexes du livre des compléments importants pour sa préparation. Ce sont les thèmes fréquents à l’examen, le vocabulaire et la grammaire à connaître, ainsi que des liens Internet qui suggèrent des ressources complémentaires.

En bref, Production orale DALF C1 est conçu comme un véritable guide pratique qui accompagne le candidat vers l’autonomie grâce à un contenu riche et varié :

  • Une présentation détaillée de l’épreuve et des compétences attendues
  • Une explication simple et concrète des critères d’évaluation
  • Une méthode pour contrôler ses erreurs à l’oral
  • Les corrigés détaillés des activités et des sujets d’entraînement
  • Des activités pour enrichir son vocabulaire
  • Des conseils stratégiques pour une préparation encore plus efficace
  • Des listes détaillées des contenus linguistiques à connaître
  • Un chapitre spécialement consacré à l’entretien
  • Des documents audio à télécharger
  • Une liste de liens Internet pour trouver des ressources supplémentaires

Pour découvrir le sommaire détaillé et lire un extrait, rendez-vous sur la page du livre.

Où trouver le livre ?

Ce livre existe en version papier (livre) et en version numérique (e-book). La version numérique peut être lue sur ordinateur, tablette et téléphone, sur toutes les tailles d’écran. Elle est disponible sous plusieurs formats (PDF, Kindle, Apple Books…) La version papier est disponible à la commande sur Amazon.

Bonne lecture ! N’hésitez pas à me dire ce que vous pensez du livre en commentaire.

Découvrez également mon livre consacré à l’épreuve écrite du DALF C1.

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Sujet de production orale DALF C1

Sujet de production orale DALF C1

Je vous propose dans cet article un sujet de production orale DALF C1. Vous y trouverez la consigne ainsi que les documents. Et en bonus, je vous offre un modèle de plan !

Comme vous allez le voir, ce sujet de production orale DALF C1 porte sur les effets des écrans sur les enfants. C’est en effet un des thèmes fréquents à l’examen.

Cet exemple de sujet est extrait du livre Production orale DALF C1. Découvrez dans ce guide 8 sujets complets ainsi que de nombreuses activités d’entraînement.

Sujet de production orale DALF C1

Voici donc le sujet, qui comprend la consigne officielle et les documents.

1. Exposé (60 minutes de préparation, 8 à 10 minutes de passation)

À partir des documents proposés, vous préparerez un exposé sur le thème indiqué et vous le présenterez au jury. Votre exposé présentera une réflexion ordonnée sur ce sujet. Il comportera une introduction et une conclusion et mettra en évidence quelques points importants (3 ou 4 maximum).

Attention : les documents sont une source documentaire pour votre exposé. Vous devez pouvoir en exploiter le contenu en y puisant des pistes de réflexion, des informations et des exemples, mais vous devez également introduire des commentaires, des idées et des exemples qui vous sont propres afin de construire une véritable réflexion personnelle. En aucun cas vous ne devez vous limiter à un simple compte rendu des documents.

L’usage de dictionnaires monolingues français / français est autorisé.

2. Entretien (sans préparation, 15 à 20 minutes de passation)

Le jury vous posera ensuite quelques questions et s’entretiendra avec vous à propos du contenu de votre exposé.

Thème de l’exposé : les écrans sont-ils toxiques pour nos enfants ?

QI, langage, comportement : les effets de la surexposition aux écrans chez les enfants

C’est l’une des principales préoccupations des parents, bien conscients que cette activité n’est pas la meilleure pour leur progéniture : limiter le temps passé devant les écrans. Dans l’émission « Bienfait pour vous » sur Europe 1, ce mercredi, la Dr Anne-Lise Ducanda, médecin de protection maternelle et infantile et autrice des Tout-petits face aux écrans (éditions du Rocher), a rappelé à quel point télévision, téléphone, ordinateur et tablettes avaient un effet délétère sur les jeunes générations. Et donné quelques conseils pour s’en passer. […]

Ce qu’il faut comprendre, explique la spécialiste, c’est que « le cerveau de l’enfant est programmé génétiquement pour parler, marcher, se concentrer. Mais ensuite, tout dépend de l’environnement. » Et, dans le cas des jeunes en difficulté, « je me suis rendu compte que 95 % d’entre eux étaient surexposés aux écrans ».

Le cerveau des plus jeunes se développe « en fonction des expériences que va faire l’enfant, mais seulement si ces expériences sont dans le monde réel, en trois dimensions », insiste Anne-Lise Ducanda. Autrement dit, « ce qu’il voit, il faut qu’il le touche, qu’il bouge son corps. » Pour développer la motricité des mains par exemple, « il faut que les enfants aient des expériences de geste : porter, appuyer, glisser, pousser. »

Dès lors, devant les écrans, le cerveau des plus petits « va être privé de sa nourriture essentielle : interagir avec les humains, en premier lieu les parents, et découvrir le monde avec tous les sens combinés ». L’enfant ne va, par exemple, pas faire de gestes. « Les connexions cérébrales ne se font pas et, pire, le bombardement du tout-petit par les shoots visuels et sonores des dessins animés créeraient de mauvaises connexions cérébrales qui remplaceraient les bonnes », avertit la médecin.

Les troubles qui se manifestent sont variés. Au niveau du langage par exemple, « un enfant ne peut apprendre à parler que si un humain lui parle face-à-face. Avec les écrans, l’enfant va répéter sans mettre de sens dans les mots. Quand c’est à travers un écran, les mots ne captent pas, ne veulent rien dire », détaille Anne-Lise Ducanda. Les jeunes n’apprennent donc pas, ou très lentement, à parler, et leur vocabulaire s’appauvrit. « Il y a plus de 5 100 études qui montrent le lien entre écran et retard intellectuel », poursuit la médecin. « L’Inserm en juin a montré que les enfants qui ont souvent la télé à table ont une baisse de QI de trois points. »

Les troubles se retrouvent aussi dans la capacité d’interaction de l’enfant. Certains au niveau de la relation et de la communication peuvent même être confondus « avec des syndromes autistiques », alerte Anne-Lise Ducanda. Du côté de la motricité fine, le constat de la spécialiste est alarmant : « On a des enfants de 3 ans qui n’attrapent pas un stylo parce qu’ils ne font pas assez de gestes. » […]

Une bonne nouvelle dans ce marasme, toutefois : beaucoup des conséquences néfastes des écrans sont réversibles. « Le cerveau de l’enfant est très plastique », des progrès peuvent intervenir immédiatement dès que le temps d’écran diminue. Même chose chez les adolescents. « Un trouble de concentration à 14 ans peut disparaître en trois semaines si vous limitez les écrans à 6h/semaine », explique la médecin.

Les consignes d’Anne-Lise Ducanda sont d’une rigueur proportionnelle à la noirceur du tableau. « Il ne faut aucun écran de 0 à 2 ans », assène-t-elle. « Après, les études montrent que c’est délétère à partir de 15 minutes par jour. Je préconise donc 30 minutes les mercredi, samedi et dimanche seulement de 2 à 6 ans. » L’idéal restant d’arriver à faire encore moins. « Il faut donner de bonnes habitudes dès le début, il faut des règles », poursuit la spécialiste, fervente amatrice des contrôles parentaux et qui estime judicieux, par exemple, de mettre un chronomètre et de s’y tenir. […]

Europe 1, 15/09/2021

Thème de l’exposé : les écrans sont-ils toxiques pour nos enfants ?

Voici pourquoi il ne faut pas tenter d’éloigner vos enfants des écrans à tout prix

« Ce n’est pas l’écran qui pose problème », entame le docteur Aymeric de Fleurian, psychiatre directeur du Centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) de Caen (Calvados), dans un entretien donné à l’édition du soir.

Il casse l’idée reçue selon laquelle il serait forcément mauvais pour les enfants de passer du temps devant les écrans. L’essentiel est de trouver l’équilibre entre ces appareils et les autres choses dont les plus jeunes ont besoin, explique-t-il. Le temps passé devant les écrans « entre en compétition avec d’autres activités et il doit rester pour l’enfant un moment de détente et de loisir. » […]

« L’écran n’est ni toxique, ni profitable en tant qu’objet pris individuellement. C’est la manière dont il est utilisé qui peut en faire quelque chose d’intéressant, insiste Aymeric de Fleurian. C’est un objet constructif dans l’attention partagée. » Et comme le développement de l’enfant ne se fait que dans la relation, il est important de faire de l’écran un objet utilisé en commun avec quelqu’un d’autre, au moins jusqu’à l’adolescence.

« Un jeune enfant ne sait pas se débrouiller seul, il faut impérativement commencer par faire avec lui », rappelle Aymeric de Fleurian. Devant des dessins animés, par exemple, « il faut être avec lui pour lui expliquer » et tout au long de l’enfance, il faut « maintenir l’accompagnement et s’intéresser à ce qui passe sur les écrans ».

L’écran ne prend une dimension négative que lorsqu’il prend trop de temps dans la vie de l’enfant. « Il faut réserver du temps à l’apprentissage de la préhension et du relationnel », poursuit le psychiatre. Ce qui ne peut se faire qu’en face-à-face, avec des interactions physiques. Il n’y a donc pas d’inquiétude à laisser un adolescent jouer aux jeux vidéo s’il partage son temps avec des activités qui lui apportent des interactions non virtuelles.

Aymeric de Fleurian avertit : « Empêcher un enfant d’utiliser les écrans peut avoir des conséquences sur son développement ». Jusqu’à 8 ou 9 ans, le problème ne se pose pas de manière trop prononcée, mais « passé cet âge, l’enfant devient plus sensible à la pression de ses pairs ». L’absence d’écran, vraisemblablement présent chez ses camarades, risque de créer un manque. Et l’interdiction amène le risque de transgression, créant un conflit potentiel entre parents et enfants.

Le médecin recommande donc de « trouver le temps d’écran raisonnable qui convient aux parents et aux enfants ». Pour définir la durée autorisée par les parents, « il faut prendre en compte les activités de l’enfant sur les écrans ». Le temps alloué pour des dessins animés ne peut pas être le même que pour un jeu de stratégie par exemple : « L’enfant doit avoir le temps de construire quelque chose. » Les écrans ne doivent pas empiéter sur les temps familiaux. Une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) montre que le fait de laisser la télévision allumée pendant les repas est associé à un plus faible développement du langage chez les jeunes enfants. […]

Les règles d’utilisation des écrans doivent être posées en concertation entre les parents et les enfants et convenir à tout le foyer, « en veillant à l’équilibre des activités », insiste Aymeric de Fleurian. Il faut se mettre d’accord sur un temps restreint établi en semaine, mais le week-end ou pendant les vacances, on peut laisser de la marge. « Si un enfant a envie de passer plus de temps devant l’écran, il est possible de l’y autoriser tant que ça lui apporte quelque chose de constructif. »

Reste la question de l’exemplarité : « Le parent doit avoir un comportement cohérent avec les règles qu’il fixe ». Autrement dit, ne pas passer trop de temps sur les écrans, alors qu’il limite leur usage chez ses enfants. […]

Charles Deyrieux, Ouest France, 16/07/2021

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'Production orale DALF C1' est votre guide pour une préparation complète, avec ou sans professeur.

Modèle de plan pour ce sujet de production orale DALF C1

Voici maintenant un modèle de plan pour ce sujet de production orale DALF C1 :

Problématique : Enfants et écrans, comment garder le contrôle ?

I. Une situation alarmante ?

1. Omniprésence des écrans

a. Invasion au quotidien. Dans les foyers français, 5 écrans en moyenne : téléphones, téléviseurs, tablettes, ordinateurs, consoles de jeux…

b. Des usages en augmentation. Selon un sondage Ipsos, 3 heures/jour pour les enfants de 4 à 14 ans. Ajouter les usages du numérique à l’école.

2. Impacts négatifs

a. Troubles physiques : myopie, sommeil perturbé, surpoids par manque d’activité physique…

b. Troubles comportementaux et cognitifs : manque d’attention en classe, comportements addictifs > baisse des résultats scolaires.

c. Retard intellectuel : notamment pauvreté du vocabulaire. Selon une étude Inserm : télé à table > baisse de 3 points sur le quotient intellectuel (QI).

II. Carences liées à la surexposition

1. Manque d’interactions

a. Avec l’environnement. Pour développer le cerveau, besoin d’expérimenter, d’exercer les 5 sens et la motricité en 3 dimensions.

b. Avec les autres. Pour développer le langage, réception passive insuffisante. Interactions indispensables.

2. Manque de contrôle parental

a. Manque d’informations fiables. Informations souvent contradictoires ou confuses (quel écran pour quel âge ?) > diabolisation des écrans (tout interdire) ou laxisme (laisser faire).

b. Des parents eux-mêmes surexposés ! Hyperconnexion interférant avec l’éducation. Mimétisme des enfants.

III. Quelles solutions ?

1. Interdire les écrans ?

a. Apprentissage nécessaire. Écrans devenus inévitables dans notre vie. Usages bénéfiques aussi pour l’enfant (efficacité prouvée des tablettes pour lire, écrire, compter).

b. Combattre les idées reçues. Distinguer différentes activités et à différents âges. Règle du 3-6-9-12 (psychiatre Serge Tisseron) : pas d’écran avant 3 ans, puis initiation progressive jusqu’à 12 ans, début de l’autonomie.

2. Équilibrer les activités

a. Limiter le temps d’utilisation. Par exemple, avant 6 ans 15 minutes/jour maximum. Priorité aux activités plus constructives.

b. Alterner avec activités physiques et relationnelles. Maintenir les interactions familiales (pas d’écran à table…)

3. Accompagner l’enfant

a. Intégrer l’usage du numérique à l’éducation. Idée reçue : compétences naturelles des enfants. Contrôler les usages et encourager un regard critique.

b. Installer des moments d’échange. Ne pas laisser un jeune enfant regarder tout seul un dessin animé, mais répondre aux questions, commenter…

c. Montrer l’exemple ! Limiter les connexions en présence des enfants.

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À vous !

Vous avez besoin d’apprendre à préparer un plan détaillé pour la production orale du DALF C1 ? Découvrez les différentes étapes dans ce modèle d’exposé.

Voyez également cet exemple de plan dialectique pour l’oral du DALF C1 ainsi que différentes techniques pour mettre des arguments en valeur à l’oral.

Retrouvez d’autres sujets d’oral et plein d’activités d’entraînement dans mon livre de préparation à l’oral DALF C1, téléchargeable au format PDF.

Mettre des arguments en valeur

Mettre des arguments en valeur

Savoir mettre des arguments en valeur est une compétence essentielle à l’oral, en particulier dans l’exercice de l’exposé argumentatif.

Comparons ces 2 phrases :
a. Cette réforme ne risque pas de passer en France.
b. Voilà une réforme qui ne risque pas de passer en France !

Ces 2 phrases expriment-elles la même chose ? Pour le fond, oui. Pour la forme, non. Dans la phrase b, l’idée est mise en valeur par un procédé dit emphatique. Il permet de faire ressortir l’argument, d’attirer l’attention de l’auditeur sur son importance.

Les procédés pour mettre des arguments en valeur sont nombreux en français, notamment à l’oral. Entraînez-vous à les employer avec 4 activités accompagnées de leur correction.

Le contenu de cet article est extrait d’un livre, Production orale DALF C1, d’où la continuité thématique (la réforme de l’orthographe) que vous trouverez dans les exemples.

Activité 1 – Les procédés de mise en valeur

Relevez dans les phrases suivantes les procédés employés pour mettre des arguments en valeur.

A. Ce que je crains, c’est le manque d’intérêt chez les jeunes pour l’orthographe.

B. Nombreux sont les élèves aujourd’hui qui écrivent comme ils parlent.

C. J’insiste sur le fait que les Français se montrent favorables à cette simplification.

D. Si le niveau baisse en orthographe, c’est parce que l’expression est devenue prioritaire.

E. Le plus difficile, ce sera d’obtenir l’appui des institutions françaises.

F. Mais que se passera-t-il lorsque tout le monde écrira comme il en a envie ?

G. Ce sont les Belges que nous devons remercier pour leur initiative.

Comment mettre des arguments en valeur

Voyons maintenant les différents procédés de mise en valeur. Ce sera l’occasion de réviser la mise en relief apprise dès le niveau B1 d’une part, et d’aborder des procédés plus complexes d’autre part.

A. Présentatif (c’est ou voilà) + pronom relatif

Exemple : C’est grâce à des cours particuliers que j’ai relevé mon niveau en orthographe.

B. Pronom neutre (ce que, ce dont…) + pronom relatif

Exemple : Ce dont les élèves ont peur depuis toujours, c’est de l’exercice de dictée.

C. Déplacer un élément (complément d’objet, attribut…) ou une subordonnée en début de phrase

Exemple 1 : Le niveau en orthographe, je suis certain qu’on le sous-estime.

Exemple 2 : Que les Français soient de plus en plus mauvais en orthographe, c’est une évidence.

D. Si… c’est…

Exemple : Si certains enseignants s’opposent à la nouvelle orthographe, c’est uniquement par conservatisme.

E. Superlatif + c’est que + subjonctif (ou de + infinitif)

Exemple : Le plus simple, ce serait que les autorités décident de supprimer toutes les règles artificielles.

F. Varier les formes de phrases : impérative, interrogative, infinitive, impersonnelle, nominale…

Exemple 1 : Il est impossible d’obtenir l’assentiment de tous.

Exemple 2 : D’où les échecs à répétition depuis 20 ans !

G. Expressions verbales : insister, souligner, mettre l’accent, répéter, attirer l’attention…

Exemple : Je voudrais souligner que l’orthographe est une norme indépendante de la pensée.

Activité 2 – Mettre des arguments en valeur avec des pronoms neutres

Transformez chaque phrase en employant le pronom neutre qui convient.

A. Dans cet article, je retiens qu’une langue doit évoluer pour ne pas mourir.

B. Les élèves ont surtout besoin de comprendre les règles d’orthographe.

C. Nous devons faire attention aux règles d’accord des noms composés.

D. La disparition des règles les plus arbitraires est inévitable.

E. Nous devons nous attendre à une forte opposition des puristes.

F. Il est question dans cet article d’un combat perdu d’avance contre des institutions conservatrices.

Activité 3 – Varier les formes de phrases

Reformulez chaque phrase dans une forme différente pour mettre l’argument en valeur.

A. La suppression de l’accent circonflexe est une véritable absurdité.

B. Je ne vois pas bien l’intérêt d’une simplification de l’orthographe.

C. Dans un premier temps, nous pouvons supprimer toutes les exceptions absurdes.

D. Si l’Académie française acceptait la réforme, ce serait une grande surprise.

E. Je propose tout d’abord de rétablir une écriture plus proche de l’oral.

F. L’initiative belge a peu de chance d’aboutir à court terme.

Activité 4 – Pratiquer la mise en valeur

Mettez oralement en valeur les arguments suivants, en prenant soin de varier les procédés. Attention, ne préparez pas vos phrases à l’écrit ! Enregistrez-vous quand vous parlez. Puis réécoutez pour vérifier si vos phrases sont correctes.

A. Une modification radicale de l’orthographe serait injuste pour les adultes.

B. Je ne crois pas que nous assistions à une guerre des langues.

C. Les puristes restent attachés aux règles, car ils ne distinguent pas la forme et le fond.

D. La recherche permanente de la facilité constitue un vrai danger pour notre société.

E. Le sens du message reste le même quand vous écrivez beaucoup ou bocou.

F. Les initiatives émanant de pays francophones me semblent très importantes.

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À vous !

La maîtrise de ces procédés de mise en valeur vous aidera à rendre vos arguments plus convaincants. En connaissez-vous d’autres ?

Pour aller plus loin, je vous encourage à observer plus attentivement les procédés utilisés dans la presse, aussi bien écrite qu’audiovisuelle.

Et pour continuer, vous voudrez peut-être voir un modèle d’exposé au DALF C1 ou découvrir mon livre Production orale DALF C1 ?

Exposé du DALF C1

Modèle d’un exposé du DALF C1

Vous voulez savoir comment réussir un exposé du DALF C1 ? Alors, suivez le guide ! En vidéo sur la chaîne YouTube de commun français, par écrit ci-dessous… ou les deux !

Qu’est-ce qu’un exposé du DALF C1 ?

L’épreuve de production orale du DALF C1 comprend 2 exercices : un exposé argumentatif de 8 à 10 minutes (appelé également monologue suivi) et un entretien de 15 à 20 minutes avec le jury.

Le candidat dispose de 60 minutes pour préparer l’exposé sur un thème d’actualité. En s’aidant des documents fournis, il doit développer un point de vue personnel selon un plan structuré qui comprend une introduction, un développement et une conclusion.

Si vous voulez en savoir plus sur les modalités, vous pouvez consulter ce descriptif de l’épreuve de production orale du DALF C1.

Comment réussir un exposé du DALF C1 ?

Suivant une méthode pédagogique dite expliciteje vous invite à observer « en direct » un modèle d’exposé du DALF C1. Dans un premier temps, je montrerai comment préparer l’exposé en 3 grandes étapes : 1. Analyser le sujet – 2. Chercher des idées – 3. Préparer le plan détaillé. Dans un deuxième temps, je décrirai le déroulement de l’exposé : introduction, développement et conclusion. En même temps, j’expliquerai le plus précisément possible ce que je fais et pourquoi je le fais. Cela vous permettra de découvrir, pas à pas, la méthodologie à suivre pour réussir l’épreuve.

Mais, commençons par découvrir le sujet pour notre exposé du DALF C1.

À l’examen, un sujet comprend toujours une consigne et des documents.

1. Exposé (60 minutes de préparation, 8 à 10 minutes de passation)
À partir des documents proposés, vous préparerez un exposé sur le thème indiqué et vous le présenterez au jury. Votre exposé présentera une réflexion ordonnée sur ce sujet. Il comportera une introduction et une conclusion et mettra en évidence quelques points importants (3 ou 4 maximum).

Attention : les documents sont une source documentaire pour votre exposé. Vous devez pouvoir en exploiter le contenu en y puisant des pistes de réflexion, des informations et des exemples, mais vous devez également introduire des commentaires, des idées et des exemples qui vous sont propres afin de construire une véritable réflexion personnelle. En aucun cas vous ne devez vous limiter à un simple compte rendu des documents.

L’usage de dictionnaires monolingues français / français est autorisé.

2. Entretien (sans préparation, 15 à 20 minutes de passation)
Le jury vous posera ensuite quelques questions et s’entretiendra avec vous à propos du contenu de votre exposé.

Thème de l’exposé : le numérique est-il trop polluant ?

DOCUMENT 1

Quel est l’impact du numérique sur l’environnement ?

Une proposition de loi visant à réduire l’empreinte écologique du numérique doit être étudiée à l’Assemblée nationale ce jeudi. Mais quel est le véritable impact de ce secteur sur l’environnement ?

Alors que la crise sanitaire a accéléré la transformation du digital et augmenté l’utilisation des outils numériques, une proposition de loi visant à limiter l’empreinte écologique de ce secteur doit être examinée à l’assemblée ce jeudi en séance publique après avoir été adoptée par le Sénat. Selon une mission d’information de la Chambre haute, la part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre en France était de 2 % en 2019. Et surtout, ces émissions pourraient augmenter de 60 % d’ici 2040, atteignant 6,7 % des émissions totales en France (par comparaison, la part du transport aérien est de 4,7 %).

Dans le détail, d’où viennent ces émissions ? « Les utilisateurs du numérique oublient souvent que les échanges numériques dits « dématérialisés » ne peuvent exister qu’en s’appuyant sur un secteur bien matériel composé de terminaux, de centres informatiques et de réseaux », notent les sénateurs.

D’abord, la majorité de ces émissions qui ne se voient pas vient des terminaux (téléphones portables, ordinateurs, télévisions, consoles de jeux, enceintes connectées, etc.). La production et l’utilisation de ces objets numériques sont à l’origine de 81 % des émissions françaises du secteur. Cette part importante dans l’impact environnemental du numérique s’explique principalement par la phase de fabrication qui nécessite des opérations très consommatrices d’énergies comme entre autres, l’extraction de minéraux. En France, cette seule phase de fabrication représente 70 % de l’empreinte carbone du numérique alors que dans le monde, elle correspond à un peu moins de 40 % selon une étude de The Shift Project. Cette différence vient du fait que la fabrication des produits utilisés en France est largement délocalisée dans les pays d’Asie du Sud-est où l’intensité carbone de l’électricité est bien plus importante. Alors que la durée de vie d’un smartphone est aujourd’hui de vingt-trois mois, « une limitation du renouvellement des terminaux est indispensable », conclut le rapport sénatorial.

Des data centers particulièrement énergivores
Viennent ensuite les émissions liées aux centres informatiques d’hébergement des données, les fameux data centers. Quoique moins importantes, elles représentent néanmoins 14 % des émissions du secteur en France. Le stockage de données nécessite une forte consommation d’eau. Il est aussi particulièrement énergivore. Il atteint dans le monde 30 % de la consommation d’électricité du numérique. Cette fois-ci encore, l’hébergement des données françaises est largement délocalisé. Si certaines grandes entreprises du numérique ont annoncé vouloir verdir la consommation électrique de leurs centres de stockage, les sénateurs français voudraient « inciter à l’installation de data centers en France » où l’énergie, avec la part importante du nucléaire, est peu carbonée.

Enfin, les réseaux informatiques produisent quant à eux 5 % des émissions de gaz à effet de serre du numérique. Un chiffre non négligeable qui inclut la production des équipements (routeurs, antennes-relais, serveurs etc.) ainsi que leur consommation électrique.

50 milliards d’objets connectés en 2025
Le véritable enjeu de la pollution du numérique se situe donc essentiellement dans la fabrication de nos outils du quotidien. D’après une étude menée par Green.it publiée en septembre 2019, si le nombre d’équipements classiques dans le monde va continuer d’augmenter ces cinq prochaines années, ce sont surtout les objets connectés qui vont connaître un boom à la vente dans le monde, passant de 20 milliards en 2020 à plus de 50 milliards en 2025. D’autres objets du quotidien pourraient également accroître leur part dans l’empreinte carbone du numérique, comme les télévisions par exemple, notent les auteurs, avec un renouvellement important du parc pour un agrandissement de la taille de l’écran – 50 cm de diagonales en 2010 à 1,6 m en 2025.

Le deuxième enjeu est celui de la consommation d’énergie du numérique. Selon les chiffres de l’ADEME publiés en janvier, le secteur des nouvelles technologies représente à lui seul entre 6 et 10 % de la consommation mondiale d’électricité. L’explosion du volume des données avec notamment la croissance exponentielle du streaming vidéo participe entre autres à cette forte consommation énergétique. Encore faut-il savoir d’où vient cette énergie, si elle est française ou non et le degré de son empreinte carbone. La mission d’information du Sénat note ainsi que 80 % des émissions liées au numérique sont produites à l’étranger.

La proposition de loi adoptée par le Sénat contient en ce sens deux priorités majeures. Dans un premier temps l’objectif est de prolonger la durée de vie de nos téléphones, ordinateurs et autres outils numériques. « Il nous faut pour cela renforcer la filière du reconditionné et réduire l’obsolescence logicielle », détaille Vincent Thiébaut, député rapporteur de la loi. Dans un second temps, « il faut faire un travail de pédagogie sur la sobriété numérique, en un mot, apprendre à se déconnecter », continue-t-il, pour limiter la consommation énergétique. Ce texte de loi constituera, s’il est adopté par l’Assemblée nationale, un tout premier cadre législatif en la matière.

Mayeul Aldebert, Le Figaro, 9/06/2021

Thème de l’exposé : le numérique est-il trop polluant ?

DOCUMENT 2

70 % des Français ignorent le concept de sobriété numérique

Les Français sont prêts à adopter certains gestes quotidiens mais sont réticents, par exemple, à regarder des vidéos en basse définition pour réduire leur empreinte numérique.

La bataille environnementale est loin d’être gagnée. À ce jour, 70 % des Français n’ont jamais entendu parler du concept de sobriété numérique. Et même chez ceux qui affirment en avoir entendu parler, seuls 8 % savent précisément de quoi il s’agit. Résultat : 62 % des personnes interrogées admettent ne pas faire attention à l’impact de leurs usages numériques sur l’environnement.

Selon une étude menée par l’institut Odoxa, « la sobriété numérique ne semble pas s’être imposée dans les réflexes des Français au même titre que les bonnes pratiques de vigilance écologique au quotidien. En décembre 2020, ils étaient 86 % à déclarer faire attention à limiter l’impact environnemental ou sociétal de leur mode de vie ».

Étonnamment, un certain nombre de pratiques sont pourtant massivement adoptées par les Français : 73 % d’entre eux suppriment régulièrement leurs anciens courriels et 72 % ont aussi pris l’habitude de supprimer/fermer les applications inutilisées sur leur téléphone.

L’homo numericus est-il prêt à faire plus pour la planète ? Cela reste à voir. Plus de la moitié (52 %) n’envisage pas de regarder des vidéos en basse définition, 51 % ne comptent pas installer un moteur de recherche écoresponsable et 46 % écartent l’idée d’acheter un ordinateur ou un téléphone reconditionné. En revanche, 62 % se disent prêts à remplacer moins souvent qu’avant leur équipement numérique.

Enquête menée par l’institut Odoxa, les 21 et 22 avril 2021 auprès d’un échantillon de 1005 personnes françaises âgées de 18 ans et plus, représentatives de la population.

Bruno Texier, archimag.com, 17/05/2021

1. Je planifie l’exposé (60 minutes)

La consigne de l’épreuve est claire : le candidat doit obligatoirement utiliser les documents dans son exposé. Cependant, le but de l’exercice est de développer un point de vue personnel. Il ne faut pas résumer les textes ni les commenter longuement, mais les exploiter comme source documentaire. Autrement dit, le candidat doit en extraire des idées et des informations pertinentes pour les intégrer dans sa réflexion personnelle. En particulier, les documents seront très utiles pour trouver des faits, des exemples et des chiffres qui serviront à illustrer les arguments.

Je vais donc faire attention à ne pas rester trop près des textes. Pendant toute la préparation, je vais tâcher d’être très actif afin de développer une véritable réflexion personnelle.

Pendant toute la préparation, je vais tâcher d’être très actif afin de développer une véritable réflexion personnelle.

1.1. J’analyse le sujet (10 à 15 minutes)

Les documents abordent un problème qui peut être très large et complexe. Pour un exposé limité à 10 minutes, il faut donc choisir une direction précise, généralement une question à laquelle devra répondre toute l’argumentation. Autrement dit, dans cette première étape, je vais dégager une problématique.

Pour cela, je commence par mobiliser mes connaissance sur le thème, puis je fais une lecture globale des documents.

1.1.1. Je mobilise mes connaissances

Je lis le thème de l’exposé (c’est généralement une question) : « Le numérique est-il trop polluant ? » Je commence par faire un bref remue-méninges (ou brainstorming). Quelles sont mes connaissances sur ce thème ? Quels sont les enjeux ? Suis-je directement concerné par ce problème ? Est-ce que je peux me rappeler des exemples… ?

Personnellement, j’ai déjà quelques connaissances sur ce thème de la pollution numérique. Je sais que l’utilisation d’Internet consomme beaucoup plus d’énergie qu’on ne le pense. J’ai déjà vu un reportage qui expliquait comment limiter cette pollution en supprimant les anciens messages dans une boîte e-mail, etc.

Mobiliser ainsi mes connaissances, avant la lecture des documents, me permet d’adopter immédiatement une attitude active. De plus, cela facilitera la compréhension des textes en réactivant dans ma mémoire le vocabulaire important sur le thème. Mais bien entendu, si je ne comprends pas du tout le thème, inutile de paniquer : je cherche les termes inconnus dans le dictionnaire ou je passe tout de suite à la lecture des documents !

Mobiliser mes connaissances avant la lecture des documents me permet d’adopter immédiatement une attitude active. De plus, cela facilitera la compréhension des textes en réactivant dans ma mémoire le vocabulaire important sur le thème.

1.1.2. Je fais une lecture globale des documents

Je commence par explorer les textes (titres, intertitres, sources…), puis je fais 1 lecture rapide afin de répondre aux questions suivantes.

Quelles sont les sources des documents ?
Je constate que les 2 articles sont récents et qu’ils sont écrits à peu près à la même époque. C’est donc un problème encore actuel, qui n’a pas beaucoup évolué. Je relève les auteurs, car je pourrai en avoir besoin pour des citations au cours de mon exposé.

Quelles sont les circonstances de publication ?
Un article de presse est toujours écrit pour une certaine occasion. La repérer aide à comprendre l’intention générale du texte.

Le document 1 évoque « une proposition de loi visant à réduire l’empreinte écologique du numérique », autrement dit son impact sur l’environnement.
Le document 2 rapporte « une étude menée par l’institut Odoxa ». Il s’agit donc des résultats d’un sondage, d’où la présence de nombreux pourcentages.

Quel est le contenu essentiel des documents ?
Je résume en 1 ou 2 phrases, avec mes propres mots, l’idée générale de chaque document. Je réutiliserai ces résumés dans l’introduction de mon exposé.

Document 1 : une proposition de loi vise à réduire l’impact du numérique sur l’environnement en agissant sur 2 leviers : réduire l’obsolescence des logiciels et apprendre aux usagers à limiter la consommation d’Internet.
Document 2 : un sondage sur les usages du numérique révèle que la majorité des Français n’ont pas conscience que leur utilisation d’Internet est une source de pollution.

Quel est le rôle des documents ?
Autrement dit, pourquoi a-t-on choisi ces documents pour aborder le thème de la pollution numérique ? Comment se complètent-ils ? Quelles sont leurs différences d’intention et de contenu ?

Le document 1 montre l’importance du problème, les causes et les enjeux pour le futur. Dans le document 2, les résultats du sondage viennent confirmer le deuxième enjeu exposé dans le document 1 : les Français ont besoin d’apprendre à se déconnecter. On trouve par ailleurs des idées de solutions concrètes à ce problème, par exemple supprimer les anciens courriels.

Pendant ma lecture, je fais un usage limité du dictionnaire. Je ne cherche que les mots nécessaires pour collecter les informations ci-dessus. Je n’ai pas besoin de comprendre tout le contenu des documents.

Pendant ma lecture, je fais un usage limité du dictionnaire, car je n’ai pas besoin de comprendre tout le contenu des documents.

1.1.3. Je formule ma problématique

À quelle question mon exposé devra-t-il répondre ? Vous remarquerez dans les sujets d’examen que le thème est souvent formulé par une question : « Le numérique est-il trop polluant ? » Il est tentant de reprendre exactement cette question pour la problématique, mais je ne le conseille pas. En effet, les examinateurs évalueront la capacité du candidat à dégager une problématique personnelle et à la formuler avec précision. Il convient donc de la reformuler avec vos propres mots ou d’en choisir une autre.

D’autre part, le choix de la problématique va déterminer la recherche d’idées et le type de plan. Avec une problématique comme « faut-il s’inquiéter de la pollution numérique ? », je rechercherai des arguments pour ou contre afin de préparer un plan de type dialectique. Cependant, comme les documents de notre sujet exposent un problème et la recherche de solutions, je vais plutôt choisir la problématique suivante : « Comment lutter contre la pollution numérique ? » Par conséquent, j’opterai pour un plan de type « analytique » qui comprend généralement 3 grandes parties : I. Situation – II. Causes – III. Solutions.

1.2. Je cherche des idées (20 à 25 minutes)

C’est le moment de chercher des idées pertinentes, qui doivent toutes répondre à la problématique. Attention au hors-sujet ! Je commence donc par noter le plus vite possible tous les arguments et exemples tirés de ma réflexion personnelle et de mon environnement. Dans ce modèle, ils seront situés dans la société française, mais ils peuvent provenir de tous les pays, selon l’expérience du candidat.

Ensuite, je recherche dans la source documentaire des faits, des chiffres et des exemples pour illustrer mes arguments. Mais ce n’est pas tout : je relève également quelques idées que je pourrais nuancer ou réfuter. En effet, le jury évaluera la capacité du candidat à analyser la source avec un regard critique.

Dans tous les cas, il est indispensable de reformuler les éléments extraits des documents : je les note sur mon brouillon avec mes propres mots.

Selon les grands axes de mon plan, je dois donc commencer par décrire la situation liée à la pollution numérique. Soit, par exemple (pour plus de clarté, je mettrai en italique les éléments extraits de la source documentaire) :

  • Émissions de gaz à effet de serre > menace sur la planète d’un changement climatique (+ 2° d’ici 2040)
  • Conséquences d’un réchauffement climatique déjà connues : hausse du niveau des mers, canicules, etc.
  • Émissions de gaz à effet de serre du numérique plus élevées que pour le transport aérien : près de 7 % des émissions en France d’ici 2040
  • Consommation d’électricité par le numérique : de 6 à 10 % de la consommation mondiale
  • Avenir plus inquiétant encore : déploiement de la 5G et généralisation des objets connectés : 50 milliards en 2025

Je dois ensuite exposer les causes qui expliquent cette situation. Soit, par exemple :

  • Fabrication d’équipements très coûteuse en énergie : représente 70 % de l’empreinte carbone du numérique en France
  • Consommateur incité à renouveler régulièrement son matériel : obsolescence programmée, nouveau modèle de smartphone chaque année…
  • Développement du visionnage de vidéos en streaming : poids des fichiers vidéo (jusqu’à 10 GO pour un film en très haute résolution)
  • Forte fréquentation des réseaux sociaux : 3 milliards d’actifs sur Facebook
  • Nombreuses données échangées totalement inutiles : spams, publicités non sollicitées…
  • Pollution « cachée », inconnue de la majorité des internautes : 62 % n’ont pas conscience de l’impact du numérique sur l’environnement (enquête d’Odoxa)
  • Sensibilisation insuffisante et souvent maladroite : critique de termes compliqués comme sobriété numérique

Enfin, je dois envisager des solutions concrètes à ce problème. Soit, par exemple :

  • Intérêt d’un projet de loi comme dans le document 1 ? Déjà abandonné depuis la rédaction de l’article !
  • Éviter de visionner des vidéos en très haute définition : difficile à faire accepter ?
  • Économiser la consommation d’énergie à la maison : couper Internet la nuit, débrancher les appareils quand ils ne servent pas…
  • Augmenter la durée de vie des appareils : résister à la publicité, réparer, préférer les équipements reconditionnés
  • Mieux sensibiliser les internautes à la pollution numérique : communication simple et efficace…
  • Limiter le stockage des données : supprimer les anciens messages…

1.3. Je prépare le plan détaillé (20 à 25 minutes)

Un plan détaillé est indispensable pour organiser logiquement ma réflexion et servir de guide tout au long de mon exposé.

Pour réussir un plan argumentatif, je dois :

  • prévoir une introduction, un développement et une conclusion ;
  • structurer mon développement en 2 ou 3 parties assez équilibrées ;
  • regrouper et classer mes idées à l’intérieur de chaque partie ;
  • développer chaque argument par des idées secondaires et des exemples.
1.3.1. Je note mon plan

Dans ce modèle, j’ai opté pour un plan analytique qui comprend généralement 3 parties. Je prévois également des phrases de transition qui montreront clairement le passage entre chaque partie de mon développement. Voici donc mon exemple de plan détaillé :

I. Situation

1. Rôle du numérique dans le changement climatique

a. Réchauffement climatique : selon prévision, plus de 2°C d’ici 2040. Dû principalement aux émissions de gaz à effet de serre. Conséquences : hausse du niveau des mers, canicules, etc.
b. Part grandissante du numérique : émissions de gaz à effet de serre du numérique plus élevées que pour le transport aérien ( en France, 2 % des émissions, près de 7 % d’ici 2040). Énorme consommation d’électricité : de 6 à 10 % de la consommation mondiale.

2. Un avenir préoccupant

a. De plus en plus d’objets connectés : assistants vocaux, équipements domotiques, etc. Prévision : 50 milliards d’objets connectés en 2025 !
b. Généralisation des usages, encouragés par la pandémie : cours en ligne, télétravail, dématérialisation des services administratifs, etc.

Transition : Mais comment expliquer cette pollution liée au numérique ?

II. Causes
Pour être plus convaincant, j’évite une liste de causes sans ordre logique : je les classe par catégories.

1. Causes matérielles

a. Des équipements très coûteux en énergie. Pour la fabrication des terminaux (PC, smartphones) : énergies fossiles, eau, minerais… Représente 70 % de l’empreinte carbone du numérique en France. Pour le fonctionnement des réseaux : consommation d’électricité par les data centers (climatisation pour refroidir les machines).
b. Gaspillage matériel. Consommateur incité à renouveler régulièrement ses équipements : obsolescence programmée, nouveau modèle de smartphone chaque année… Peu de recyclage : selon un rapport de l’ONU (2013), 75 % des déchets électroniques ne seraient pas recyclés.

2. Causes immatérielles

a. Des usages de plus en plus énergivores. Forte fréquentation des réseaux sociaux : 3 milliards d’actifs sur Facebook. Contenus créés par les utilisateurs (photos, vidéos, messages…). Jeux vidéo massifs en ligne (Fortnite). Visionnage de vidéos en streaming : poids des fichiers vidéo (jusqu’à 10 GO pour un film en très haute résolution).
b. Pollution numérique « cachée ». Reste virtuelle, inconnue de la majorité des internautes : 62 % n’ont pas conscience de l’impact du numérique sur l’environnement (enquête d’Odoxa). Sensibilisation insuffisante et souvent maladroite : critique de termes compliqués comme sobriété numérique.

Transition : Après avoir examiné les causes, considérons maintenant les solutions possibles.

III. Solutions proposées
Pour la cohérence de mon plan, j’envisage des solutions en fonction des causes analysées dans la partie précédente.

1. Limiter la consommation énergétique

a. Réduire l’obsolescence des équipements. Résister aux modes, garder un appareil le plus longtemps possible. Faire réparer les appareils défectueux. Acheter des appareils d’occasion ou reconditionnés. En fin de vie, apporter les appareils au recyclage.
b. Réduire le fonctionnement des équipements. Couper Internet la nuit, débrancher les appareils quand ils ne servent pas, préférer le Wi-Fi à la 4G…

2. Sensibiliser à la pollution « cachée »

a. Mieux sensibiliser les internautes. Communiquer plus simplement et plus concrètement sur l’impact des usages sur l’environnement, notamment à l’école. Encourager une navigation plus responsable : réduire la qualité des vidéos, limiter le stockage des données en supprimant les anciens courriels, etc. Mais reste difficile à faire accepter !
b. Loi peu efficace pour modifier les comportements. De plus, obsolescence programmée déjà punie par la loi en France. Plutôt stimuler l’innovation dans les entreprises pour développer des équipements plus respectueux de l’environnement : systèmes de refroidissement dans les data centers, méthodes de stockage moins consommatrices d’énergie, etc.

Sur un brouillon personnel, j’utiliserai des abréviations et je ne rédigerai pas de phrases complètes : je les formulerai directement à l’oral pendant mon exposé devant le jury.

1.3.2. Je prépare l’introduction et la conclusion

Il ne faut pas négliger ces 2 sections essentielles dans un exposé. L’introduction sert de guide et la conclusion doit laisser le jury sur une bonne impression. Il est donc recommandé de les préparer soigneusement, voire de rédiger les premières phrases sur le brouillon.

Pour être efficace, l’introduction à l’exposé doit :

  • Exposer le problème : contexte et importance ;
  • Présenter brièvement les documents : sources et contenu essentiel ;
  • Formuler la problématique ;
  • Annoncer le plan.

En ce qui concerne la conclusion, elle doit :

  • Répondre clairement à la problématique ;
  • Récapituler le contenu essentiel du développement.

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2. Je présente l’exposé (8 à 10 minutes)

Me voilà prêt à présenter l’exposé devant le jury ! Avant toute chose, je n’oublie pas la technique de base d’un exposé oral : tout en consultant mes notes, je maintiens un contact visuel avec le jury.

Par ailleurs, monologuer pendant 10 minutes sans interruption du jury n’est pas un exercice facile. Je dois veiller à garder constamment le contrôle :

  • du temps : je ne reste pas trop longtemps sur la première partie, par exemple !
  • du contenu : je suis mon plan détaillé pour ne pas oublier les points importants.
  • de la langue : je corrige moi-même mes erreurs chaque fois que c’est nécessaire.

tout en consultant mes notes, je maintiens un contact visuel avec le jury

2.1. J’introduis l’exposé

Je commence logiquement par l’introduction que j’ai préparée dans la phase de planification. Par exemple :

« Dans les nombreux discours sur le réchauffement climatique, on parle peu du rôle important que joue le numérique, ce qui en fait une source de pollution « cachée ». Face à ce problème, le premier document, extrait du Figaro de juin 2021, évoque une proposition de loi qui vise à réduire l’impact du numérique sur l’environnement en agissant sur 2 leviers : réduire l’obsolescence des logiciels et apprendre aux usagers à limiter la consommation d’Internet. Dans le second document, extrait du magazine Archimag de mai 2021, un sondage sur les usages du numérique révèle que la majorité des Français n’ont pas conscience que leur utilisation d’Internet est une source de pollution. Mais alors, comment lutter contre la pollution numérique ? Dans un premier temps, je décrirai la part du numérique dans le changement climatique. Ensuite, je montrerai que cette pollution s’explique par des causes à la fois matérielles et immatérielles. Enfin, je proposerai des solutions permettant de réduire la pollution liée aux équipements ainsi qu’à nos usages d’Internet. »

2.2. Je développe mes arguments

Ensuite, je développe mes 3 parties successives.

Mon souci constant, ce doit être la clarté ! Je prends le temps de bien développer mes arguments avec des idées secondaires et des exemples. J’expose ma réflexion personnelle avec précision et nuance en employant un vocabulaire riche et varié pour décrire des faits, exprimer une opinion, proposer des solutions, etc. De même, je pense à varier la construction des phrases en évitant les phrases trop courtes ou trop simples. Si je ne trouve pas un mot, surtout je ne bloque pas : je fais une périphrase ou je reformule toute ma phrase.

D’autre part, je fais des transitions pour signaler le passage entre les parties de mon développement. De plus, j’utilise des connecteurs variés pour relier les idées. Tout cela afin de donner au jury une impression de fluidité où les arguments s’enchaînent sans difficulté.

L’exposé doit donner une impression de fluidité où les arguments s’enchaînent sans difficulté.

Enfin, je veille à reformuler les informations extraites des documents, pour démontrer ma capacité à m’exprimer avec mes propres mots. Toutefois, je peux citer certaines phrases si je le juge nécessaire, en utilisant des formules adéquates comme « l’auteur affirme, je cite, que… »

2.3. Je conclus l’exposé

Enfin, je passe à la conclusion. Par exemple :

« En définitive, des solutions existent pour lutter contre la pollution numérique et il ne faudrait plus attendre pour les appliquer. En effet, j’ai montré la part grandissante du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre. Et avec les objets connectés ainsi que la généralisation du télétravail, cela ne risque pas de s’arranger dans un avenir proche. Nous avons vu par ailleurs que la pollution numérique présente des causes matérielles et immatérielles. Ce sont, d’une part, la fabrication et l’usage des appareils qui engendrent un énorme gaspillage, d’autre part l’inconscience des internautes, qui consomment des médias à fort impact sur l’environnement, en particulier les vidéos. Face à ce phénomène, il devient urgent d’augmenter la durée de vie de nos appareils et d’optimiser leur fonctionnement. Par ailleurs, plutôt qu’une nouvelle loi, c’est une sensibilisation efficace des usagers, mais aussi des entreprises du numérique, qui fera la différence pour l’avenir. »

Finalement, pour clôturer mon exposé, j’emploie une formule habituelle comme « Je vous remercie de m’avoir écouté. » Surtout, j’évite des phrases comme « Voilà, j’ai fini » ou « C’est tout ! » qui ne mettent pas mon exposé en valeur.

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Et vous ? Comment feriez-vous ? Bien entendu, il n’y a pas de méthode unique pour réussir un exposé du DALF C1. C’est à vous d’adopter les techniques qui vous conviennent. Merci de partager vos stratégies et vos expériences dans les commentaires.

Pour aller plus loin, vous pourrez apprendre à mettre des arguments en valeur.

Ce modèle pour un exposé du DALF C1 est extrait de mon livre Production orale DALF C1. Vous y trouverez beaucoup d’autres exemples de production orale DALF C1.

Je vous invite à consulter également mes modèles pour la production écrite DALF C1 : la synthèse et l’essai argumenté.

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Articles pour le DALF C1

Ces articles pour le DALF C1 évoquent les thèmes les plus fréquents à l’examen. Bien entendu, j’ai sélectionné des textes récents (moins de 3 ans) et authentiques (tirés de la presse francophone).

Comment travailler avec ces articles pour le DALF C1 ?

L’actualité est présente dans toutes les épreuves du DALF C1. En particulier, on rencontre des articles de presse authentiques dans 3 épreuves : compréhension écrite, production écrite (exercice de synthèse) et production orale. La lecture intensive de la presse est donc une stratégie essentielle pour une bonne préparation à l’examen.

Avant tout, il faut éviter une lecture linéaire d’un article, mot à mot, en cherchant tous les termes inconnus dans un dictionnaire. C’est fatigant et totalement inutile pour la préparation à l’examen. Commencez par fixer un ou des objectifs de lecture précis. Voici quelques idées pour exploiter cette sélection d’articles :

S’entraîner à la compréhension écrite : commencer par une lecture globale, puis relever les informations essentielles. Consulter cette vidéo pour découvrir les bonnes techniques à suivre : Réussir la compréhension écrite.

S’entraîner à la synthèse : relever et reformuler avec vos propres mots les idées essentielles et secondaires d’un article. Voir ce modèle où j’explique la méthode à suivre.

Relever les mots-clés sur un thème : par exemple, pour parler du changement climatique il est nécessaire d’apprendre des termes comme « réchauffement », « gaz à effet de serre », etc. Penser à adopter une technique efficace pour mémoriser le vocabulaire.

Relever les arguments importants : par exemple, compléter une fiche « avantages et inconvénients de la robotisation » par des idées et des exemples trouvés dans un article. Développer ses connaissances sera très utile à la fois dans les épreuves de compréhension et de production.

S’entraîner à la production orale : prendre un article comme document déclencheur. Relever rapidement le sujet et les informations essentielles, puis préparer un exposé argumentatif (monologue suivi).

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La recherche spatiale

— La colonisation de Mars : Faut-il envoyer l’Homme sur Mars ?

— Le tourisme spatial : Tourisme spatial : l’espace n’est pas une jungle

— Les femmes astronautes : L’homme a marché sur la Lune, la femme marchera sur Mars

Les progrès & dangers de la science

— La reconnaissance faciale : La reconnaissance faciale, un enjeu pour demain

— L’intelligence artificielle : Y a-t-il de l’intelligence dans l’intelligence artificielle ?

— La robotisation : Ce robot cuisinier pourrait être le futur bras droit des chefs

Les langues et la francophonie

— Langue et sexisme : Marie Treps : « Dire que la langue est sexiste n’a aucun sens »

— La diversité linguistique : Le même français partout en France? Impossible, pour Larousse et Robert

— La glottophobie : Glottophobie : comment le français « sans accent » est devenu la norme

Tests & diplômes de FLE

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À vous !

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Pour continuer, je vous invite à consulter ma sélection de vidéos pour le DALF C1. Vous trouverez également sur ce blog des articles pour le DELF B1, des articles pour le DELF B2 et des articles pour le DALF C2.

Pour aller plus loin, mon livre Les mots de l’info B2-C1 permet d’apprendre rapidement le vocabulaire de l’actualité en FLE.