Vidéos Français

Comment ils apprennent le français : des vidéos étonnantes !

Pour finir l’année 2020, j’ai eu envie de mettre les étudiants de français à l’honneur. Et pour cela, quoi de mieux que de leur laisser la parole ? Je vous ai donc préparé une sélection de vidéos réalisées par des apprenants de français eux-mêmes. Mon choix est complètement subjectif et… je l’assume ! Je me suis concentré sur les initiatives individuelles et je ne le regrette pas. Tous ces étudiants de français ont un jour pris leur courage à deux mains. Il en faut pour passer de l’autre côté de la caméra et pour oser s’exprimer publiquement dans une langue étrangère. Franchement, j’ai passé de très bons moments à regarder ces vidéos. Ce qui m’a frappé surtout, c’est leur générosité. Ce qui les motive pour la plupart, c’est le partage. Ils ont rencontré des difficultés dans leur apprentissage ou dans leur adaptation en France et maintenant ils partagent les informations et les conseils qu’ils auraient aimé avoir.

Vous les verrez donc parler de chez eux en français, raconter leurs expériences en France ou partager des conseils pour apprendre la langue. Et pour terminer, une vidéo inclassable ! Je vous souhaite un excellent visionnage !

Ils nous parlent de chez eux en français

Zakopane, ma ville natale

Gosia, de Pologne, nous offre un diaporama magnifique et remarquablement commenté sur sa ville natale, appelée le « Chamonix polonais ».

Le boulevard de la rivière

Yareth, de Colombie, nous présente un lieu emblématique de Cali, la capitale mondiale de la salsa. Sous-titres français disponibles.

Tour de Hanoï

Du Vietnam, des étudiants en français du tourisme ont tourné ce clip trépidant sur Hanoï. La chanson est interprétée par La Grande Sophie.

Mon pays natal, Kherson

D’Ukraine, une équipe d’élèves enthousiastes présente leur région, située au sud du pays. Un reportage très documenté et bien monté.

Ils nous parlent de leur vie en France

Mes premiers jours en France

Ngoc Hai, du Vietnam, explique comment réussir sa période d’adaptation en France. Avant toute chose : transformer sa peur en motivation ! Sous-titres français disponibles.

Pourquoi j’aime vivre en France ?

Saisons, sécurité, fromages… Victoria, du Brésil, nous dit tout ce qui lui plaît en France. C’est sa première vidéo en français : un début très prometteur !

Ce que j’aime et j’aime pas chez les Français

Takumi, guide touristique au Japon, a un avis honnête et nuancé sur les Français et… il a bien raison ! Sous-titres français disponibles.

Ce qui m’a étonnée en France

Mélodie, de Corée du Sud, évoque certaines différences culturelles entre les 2 pays. Ce type de vidéo est toujours instructif et on aimerait en voir plus souvent.

Les contrôles en France vus par un Japonais

Tokyo no Jo, du Japon, a pris une amende de 50 euros dans les transports. Il raconte sa mésaventure avec beaucoup d’humour et… de bon sens !

Conseils quand on vient étudier en France

« Quand tu fréquentes 2 paresseux, tu fais le troisième ! » Fari, du Bénin, explique les pièges à éviter quand on arrive à la fac.

5 choses à savoir quand on étudie en France

Khalimath, de Côte d’Ivoire, partage les informations qu’elle aurait aimé avoir avant de commencer l’université : gestion du temps, intégration, etc.

Ils nous parlent de leur apprentissage du français

Comment j’ai appris le français

Igor Barca, du Brésil, explique comment il s’est constitué une bibliothèque de ressources. Et comme il est devenu professeur de français… ce serait bien de l’écouter !

Comment j’apprends le français ?

Liza, de Russie, nous parle des applications qu’elle utilise pour améliorer son français : Quizlet, LyricsTraining…  ça tombe bien, car je les conseille aussi sur commun français !

Conseils pour apprendre le français

Vigo, de Colombie, conseille avant tout d’apprendre le français sur un sujet qui vous passionne. Et pour lui, c’est la chanson francophone, parce que… « c’est bon ! »

Parler français c’est (pas) difficile

Tu Ha An, du Vietnam, nous présente dans cette vidéo superbement illustrée sa formule magique. Pour commencer : parler sans avoir peur de faire des fautes. Sous-titres français disponibles.

Comment j’ai appris le français. La façon Amusante et Facile

Pavel, de Russie, a mis sa plus belle moustache française pour nous révéler son secret : il ne faut pas apprendre une langue, il faut vivre avec elle ! Sous-titres français disponibles.

Je parle de mon expérience de passer l’examen DELF B2 à Melbourne

Jennifer, de Chine, nous explique à chaud, juste après l’examen, comment cela s’est passé pour chaque épreuve. Les curieux pourront consulter ses résultats dans les commentaires !

Q&A DALF C1

Est-ce que tu as suivi des cours ? Quelles techniques as-tu utilisées pour la production écrite… ? Ye Eun, de Corée du Sud, a eu la généreuse idée de répondre aux questions de ses abonnés.

En bonus, une vidéo inclassable !

L’alliance française de Montevideo célèbre Lautréamont, le poète français né dans la même ville, par cette lecture marathon de son chef-d’œuvre : Les Chants de Maldoror.

Tests & diplômes de FLE

Téléchargez l’e-book gratuitement !

DELF ou TCF ? Comment choisir un examen ? Comment s’y préparer ? Cet e-book au format PDF est offert aux abonnés de Commun français.

À vous !

J’espère que vous avez apprécié autant que moi cette sélection. N’oubliez pas d’aller mettre un pouce bleu et de laisser un commentaire sur ces vidéos. C’est important de les encourager.

Je remercie les abonnés de commun français qui m’ont envoyé leurs suggestions. Si vous connaissez d’autres vidéos, ou si vous avez décidé de passer derrière la caméra vous aussi, indiquez-moi les liens dans les commentaires.

Je vous invite également à découvrir ces 25 chaînes YouTube pour améliorer votre français.

Evaluer la compréhension orale

Évaluez votre compréhension orale en français

Pour évaluer la compréhension orale en français, je vous invite à utiliser ce questionnaire. Il s’agit d’un test diagnostic qui vous permettra d’analyser vos méthodes de travail et de détecter vos erreurs habituelles.

Ce questionnaire est extrait du guide Écoute le net. Vous pourrez trouver dans ce livre un questionnaire beaucoup plus complet (60 questions) pour évaluer la compréhension orale, suivi de stratégies détaillées et de 101 techniques pour s’améliorer. En savoir plus.

Le but de ce questionnaire est de détecter vos points forts et vos points faibles en compréhension orale. Ce n’est pas un test scolaire : il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Pas de score à obtenir non plus ! Répondez simplement à chaque proposition par oui ou par non. Puis, cliquez sur la proposition pour lire les explications et les conseils qui correspondent.

J’ai essayé de rédiger les questions et les conseils le plus simplement possible. Toutefois, si certaines phrases restent difficiles à comprendre, je vous recommande le traducteur automatique Deepl.

Évaluez votre compréhension orale !

1. Je passe beaucoup de temps à écouter, mais je ne fais pas de progrès.

Si vous écoutez des podcasts le soir en vous endormant, c’est une bonne méthode pour vous familiariser avec la « musique » de la langue. Mais cela ne suffira pas.  Pour progresser en compréhension orale, il faut savoir être très actif.

De plus, si vous répétez toujours les mêmes erreurs en écoutant, vous ne ferez pas de progrès. Il est donc urgent de vous intéresser plus au processus (comment vous écoutez) pour identifier vos erreurs.

2. J'essaie de développer ma culture générale.

En classe ou pendant un examen, les activités de compréhension orale peuvent porter sur des sujets très variés. Avec des connaissances très étendues, vous aurez moins de chance de « tomber » sur des thèmes totalement inconnus. Le développement de la culture générale peut se faire par des lectures dans votre langue maternelle ou directement en français.

3. J'enrichis mes connaissances sur la langue, mais aussi sur la culture.

La compréhension orale n’est pas uniquement un problème de langue. Le manque de connaissances culturelles est une cause fréquente des difficultés à l’écoute. Il est donc nécessaire de développer vos connaissances dans de nombreux domaines et pour cela tous les moyens sont bons !

4. Je choisis des documents qui m'intéressent.

C’est une excellente méthode. Vous comprendrez mieux les documents qui vous motivent.

Toutefois, pensez à bien définir vos besoins. Vous devrez peut-être écouter des documents qui ne vous intéressent pas beaucoup mais qui sont indispensables à vos projets !

5. J'aime bien écouter en faisant une autre activité en même temps.

Écouter la radio pendant que vous conduisez est une bonne occasion de vous exposer à la langue. Mais dans ce cas, la compréhension risque d’être superficielle. En langue maternelle, la reconnaissance des mots est automatique. En langue étrangère, cela demande beaucoup d’effort et de concentration. Vous devrez prévoir des séances d’écoute où vous serez plus actif.

6. J'écoute toujours avec un but précis.

Dans la vie quotidienne, nous écoutons toujours avec un but plus ou moins précis. Faire des écoutes sans objectif n’est pas très authentique et rend plus difficile la compréhension d’un message. En définissant un objectif, vous améliorez la concentration et la recherche d’informations.

7. Je me trouve très mauvais(e) en compréhension orale.

Il n’existe pas de don particulier pour la compréhension orale. Tout le monde est capable de s’améliorer en utilisant des techniques efficaces et en comprenant ses erreurs. Il faut commencer par reprendre confiance dans vos capacités.

D’autre part, il faut essayer d’être plus objectif. Vous vous jugez sans doute trop négativement. Vous devriez passer un test pour connaître votre niveau réel.

8. Je me sens nerveux(euse) quand je fais une compréhension orale.

De mauvaises expériences répétées peuvent générer du stress. Quand vous travaillez seul sur Internet, évitez de recréer des conditions d’évaluation stressantes pour vous. Travaillez à votre rythme, sur des documents qui vous intéressent et réécoutez autant de fois que vous voulez.

Par ailleurs, il existe des techniques pour bien préparer une écoute et ainsi réduire le stress.

9. Mes résultats en compréhension orale sont très irréguliers, je ne sais pas pourquoi.

Il faut se méfier de nombreux quiz de compréhension orale qui sont disponibles sur Internet. Ils testent — pas toujours correctement — la compréhension d’un document particulier. Ils ne peuvent pas déterminer votre niveau avec précision. De plus, faire des dizaines de quiz sans comprendre vos erreurs ne permet pas beaucoup de progresser. Attachez moins d’importance au résultat et plus au processus (comment écouter).

10. Je suis incapable de progresser sans professeur.

L’aide d’un professeur est précieuse, mais n’oubliez pas que l’autonomie doit être le but de tout apprentissage. En effet, dans l’avenir, vous devrez probablement parler avec des francophones et votre professeur ne sera pas là pour vous aider ! Apprenez progressivement à travailler en autonomie : complétez vos cours de français par des activités individuelles et essayez de comprendre vos erreurs.

11. Je sais dans quels buts je veux améliorer ma compréhension orale.

Même si vous suivez des cours obligatoires, il est important pour votre motivation de bien connaître la finalité de votre apprentissage. Quels avantages allez-vous obtenir en parlant bien français ? Est-ce que cela vous aidera à trouver un bon travail ? Connaître votre but général vous aidera ensuite à fixer des objectifs d’apprentissage.

12. Je sais dans quelles situations je devrai comprendre la langue dans l'avenir.

Connaître les situations où vous utiliserez la langue dans le futur vous permettra de définir précisément vos besoins. Devrez-vous, par exemple, participer à des réunions professionnelles ? Comprendre un cours universitaire dans un amphithéâtre ?

13. Je connais mon niveau actuel en compréhension orale.

Pour fixer des objectifs de travail réalistes, vous aurez besoin de connaître votre niveau avec assez de précision. Attention, il s’agit bien de connaître votre niveau réel. Une impression personnelle n’est pas suffisante.

14. Il est impossible d'évaluer son niveau sans professeur.

On dit souvent que s’auto-évaluer est impossible, mais on le fait tout le temps ! Qui n’a jamais dit « je suis nul en compréhension orale » ou « je me débrouille » ? Ne vous contentez pas d’une impression personnelle. Des techniques existent pour évaluer votre niveau avec assez de précision.

15. Je sais fixer des objectifs correspondant à mes besoins personnels.

Tout dépend de votre but général. Si vous apprenez une langue pour le plaisir, vous n’aurez pas besoin nécessairement d’objectifs précis. En revanche, si vous souhaitez suivre des études en France, il est indispensable de prévoir un programme de préparation. Sans objectifs précis, vous risquez de perdre votre temps avec des activités inutiles pour votre projet.

16. Je connais bien le système oral de la langue (les sons, les intonations, etc.)

L’apprentissage du système oral est nécessaire. Si vous ne reconnaissez pas les sons, vous aurez toujours des difficultés en compréhension orale. Il est donc recommandé de faire des activités de phonétique

17. Je varie souvent les activités d'écoute.

Plus vos besoins en langue seront larges, plus vous devrez entraîner votre compréhension dans des situations variées. De façon générale, il faut éviter de répéter tout le temps les mêmes activités, par exemple regarder passivement des vidéos sur YouTube. De plus, si vous avez des objectifs précis à atteindre, il est conseillé de suivre une progression.

18. Je sais trouver sur Internet des documents utiles pour moi.

Internet est une mine d’or et il serait dommage de ne pas l’exploiter. Pour choisir des documents intéressants, vous devez d’abord connaître votre niveau et vos objectifs. D’autre part, ne vous contentez pas des sites pédagogiques. Entraînez-vous le plus tôt possible à écouter des documents authentiques. Ils vous feront progresser plus rapidement.

19. Je préfère consulter des sites pédagogiques, où il y a des exercices.

Les sites pédagogiques sont souvent rassurants puisqu’ils proposent des activités comme en classe. Mais à partir d’un certain niveau (B1 environ), il faut passer à des documents et à des activités authentiques, pour vous entraîner à comprendre dans des conditions réelles.

20. Je préfère regarder des vidéos, c'est plus facile.

Attention, les vidéos ne sont pas toujours plus faciles. Des images trop riches en informations peuvent gêner la compréhension de l’oral. De plus, pouvoir prendre des notes en regardant des images demande beaucoup d’entraînement. En général, essayez de choisir le canal (audio ou vidéo) en respectant les conditions naturelles de communication. Par exemple, pour la compréhension d’un dialogue au téléphone, préférez l’audio, mais pour un dialogue au restaurant, regardez plutôt une vidéo.

21. Selon moi, la compréhension orale est une activité solitaire.

La compréhension orale n’est pas obligatoirement une activité solitaire. En travaillant avec d’autres personnes, vous pourrez notamment expliquer — et donc mieux comprendre — ce qui se passe dans votre tête lorsque vous écoutez un document. Par ailleurs, les réseaux sociaux offrent des moyens pour demander de l’aide et échanger des idées.

22. Avant d'écouter, je fixe un plan pour atteindre mon objectif.

Fixer un plan n’est pas nécessaire si vous écoutez pour le plaisir. En revanche, si vous abordez une tâche complexe, avec un objectif précis, il est vivement conseillé de prévoir le déroulement. Comment allez-vous préparer l’écoute ? Quels types d’écoute devrez-vous choisir pour atteindre votre objectif ? Aurez-vous besoin de prendre des notes ? Sans « scénario », vous risquez de faire une écoute mot à mot pour essayer de tout comprendre et… vous décourager très rapidement.

23. Avant d'écouter un document, j'essaie de deviner son contenu.

Écouter un nouveau document sans préparation peut-être très difficile et créer du stress. En utilisant les informations disponibles (titre, introduction…) et vos connaissances personnelles, vous pourrez anticiper le contenu pour faciliter l’écoute.

24. Avant l'écoute, je cherche dans ma mémoire si j'ai déjà rencontré des documents similaires.

Votre expérience est une aide précieuse pour comprendre un document. De nombreuses situations de communication suivent un « rituel », où le déroulement est toujours le même (pensez au journal télévisé ou au bulletin météo). Connaître déjà ce déroulement permettra de trouver plus vite les informations.

25. Avant d'écouter un document, je me rappelle les mots-clés que je connais sur le sujet.

Rappeler les mots que vous connaissez déjà sur un thème permet de faciliter l’écoute. Mais il ne faut pas se limiter au vocabulaire. Vos connaissances et votre expérience personnelle seront également très utiles.

26. Avant d'écouter un document, je rappelle mes connaissances personnelles sur le sujet.

Plus vous aurez de connaissances et d’expérience sur un sujet et plus l’écoute sera facile. Attention, ces connaissances ont besoin d’être réactivées avant l’écoute.

27. Avant d'écouter un document, je recherche des informations sur le sujet.

Si le sujet du document est totalement inconnu pour vous, l’écoute sera très difficile et vous allez vous décourager. Rechercher les informations essentielles est donc une excellente stratégie. Pour cela, de nombreuses activités sont possibles, y compris dans votre langue maternelle.

28. Je suis à l'aise avec le matériel pour écouter.

La compréhension orale sur Internet demande un minimum de matériel. Il est indispensable d’apprendre à bien s’en servir. Vous devrez par exemple savoir installer une application de podcasts, mettre et retirer les sous-titres sur une vidéo, etc.

29. Je préfère utiliser un dictionnaire bilingue.

Si vous avez un petit niveau de français (A1-A2), vous aurez besoin d’un dictionnaire bilingue, mais attention à bien choisir le sens d’un mot dans son contexte. À partir d’un niveau intermédiaire (B1), vous pouvez commencer à utiliser un dictionnaire monolingue (français-français). Les définitions y sont plus précises pour une activité de compréhension.

30. Je regarde des films avec des sous-titres.

Regarder des films avec des sous-titres est une excellente technique. Cela réduit la peur d’écouter et améliore la reconnaissance des mots. Mais il faut éviter les sous-titres en langue maternelle.

Améliorez votre compréhension orale avec Écoute le net !

écoute le net

Enfin un vrai guide pour améliorer la compréhension orale ! Écoute le net ne propose pas des dizaines de quiz inutiles. Il poursuit un double objectif plus ambitieux : expliquer simplement la compréhension orale et apprendre à mieux profiter des ressources sur Internet.

Pour cela, le guide suit une méthode simple et pratique. Il commence par examiner les erreurs courantes. Ensuite, il présente les stratégies pour les éviter. Enfin, il propose des techniques d’application. Toutefois, le lecteur pourra, selon ses besoins et ses difficultés, parcourir librement les ressources à sa disposition.

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Améliorer la compréhension orale

Améliorer la compréhension orale avec Écoute le net !

Vous avez besoin d’améliorer la compréhension orale ? J’ai l’immense plaisir de vous annoncer la sortie du neuvième livre de commun français : Écoute le net ! – 101 techniques pour améliorer la compréhension orale avec Internet.

Ce livre s’adresse aux apprenants motivés qui souhaitent devenir autonomes en compréhension orale, mais aussi aux professeurs qui souhaitent améliorer leur enseignement. S’il concerne d’abord le français langue étrangère (FLE), les stratégies et techniques proposées sont valables pour l’apprentissage d’autres langues.

Pourquoi un nouveau guide pour améliorer la compréhension orale avec Internet ?

Vous n’avez sûrement pas attendu ce guide pour écouter du français sur Internet. En effet, les avantages pour la compréhension orale ne manquent pas :

  • Les contenus deviennent plus accessibles à tout le monde et permettent des utilisations mobiles ;
  • Les sites pédagogiques proposent de nombreuses activités à faire en complément des cours ;
  • L’accès aux documents authentiques permet d’entendre le français comme on le parle réellement ;
  • Des ressources très variées peuvent répondre à des besoins personnels très différents ;
  • Le matériel permet d’écouter à son rythme (pauses, nombre d’écoutes…) et avec moins de stress ;
  • Les réseaux sociaux (groupes Facebook, WhatsApp), offrent des possibilités d’échange et d’entraide.

Bref, Internet offre toutes sortes de ressources pédagogiques, matérielles et humaines qui peuvent satisfaire pratiquement tous les besoins.

Pourtant, la compréhension orale fait toujours aussi peur. Elle n’est pas très appréciée, car elle reste très mal connue. On ne sait pas très bien ce qui se passe dans la tête de quelqu’un qui écoute. Alors, on croit trop souvent que le succès est une question de chance ou de don.

Comment l’expliquer ? C’est sans doute l’habitude de travailler l’écoute sous forme de tests : les réponses sont bonnes ou mauvaises, c’est tout. Voici le score. Quiz suivant ! On ne s’intéresse qu’au résultat, non aux stratégies ou techniques pour y arriver. Comme on n’explique pas les erreurs, on les répète. En revanche, pour un écrit, on dispose souvent d’une correction détaillée qui aide à comprendre les erreurs, afin de ne pas les répéter dans les prochains textes. Pourquoi serait-ce différent pour la compréhension orale ?

Proposer des dizaines de quiz n’est pas donc pas le but d’Écoute le net ! Il poursuit un double objectif plus ambitieux : expliquer simplement la compréhension orale et apprendre à mieux profiter des ressources authentiques offertes par Internet. En effet, à l’aide de techniques efficaces, il deviendra possible de créer soi-même des activités moins scolaires, plus proches de la réalité, pour atteindre des objectifs personnels (études, travail, tourisme…)

Que trouverez-vous dans Écoute le net ?

Écoute le net ! suit une méthode simple et pratique. Il commence par examiner les erreurs courantes. Ensuite, il présente les stratégies pour les éviter. Enfin, il propose des techniques d’application. Toutefois, le lecteur n’est pas du tout obligé de suivre l’ordre du livre. Il pourra, selon ses besoins et ses difficultés, parcourir librement les ressources à sa disposition :

  • 1 diagnostic en 60 questions pour détecter et corriger les erreurs ;
  • 21 stratégies, expliquées clairement et simplement, pour mieux écouter ;
  • 101 techniques pour s’entraîner avec Internet : comment choisir une vidéo, exploiter un podcast… ?
  • 1 liste des meilleurs sites Internet pour le français langue étrangère (FLE) ;
  • 1 descriptif détaillé des niveaux européens (de A1 à C2) ;
  • 1 index pour faciliter les recherches par mots-clés.

Où trouver Écoute le net ?

Ce livre existe en version papier (livre) et en version numérique (e-book). La version papier est disponible à la commande sur Amazon. La version numérique peut être lue sur ordinateur, tablette et téléphone, sur toutes les tailles d’écran. Elle est disponible sous plusieurs formats (PDF, Kindle, Apple Books…) Faites votre choix !

Pour découvrir le sommaire et lire un extrait, rendez-vous sur la page du livre.

Bonne lecture ! N’hésitez pas à me dire ce que vous pensez du livre en commentaire.

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compréhension orale

10 stratégies pour échouer en compréhension orale

En compréhension orale, même les plus grandes oreilles au monde ne vous aideront pas si vous gardez de mauvaises habitudes… Vous l’aurez compris : dans cet article je vous propose d’examiner les stratégies qu’il faut absolument éviter en compréhension orale.

Ces mauvaises stratégies sont nombreuses et ce serait trop long de toutes les présenter. J’ai donc sélectionné celles que j’observe le plus souvent dans mon activité d’enseignant de français langue étrangère. Ces remarques valent bien entendu pour toutes les langues.

Pour aller plus loin, je vous invite à découvrir dans mon livre Ecoute le net ! les meilleures stratégies pour la compréhension orale en français langue étrangère.

1. Se trouver nul en compréhension orale

Ce n’est pas vraiment une stratégie, mais le contraire oui ! Dans notre langue maternelle, il nous arrive régulièrement de ne pas comprendre. Par exemple, lorsque nous écoutons une chanson dont l’interprète ne prononce pas clairement certaines paroles ou une personne qui parle l’accent d’une autre région. Nous considérons ces phénomènes comme banals : nous n’en concluons pas que nous sommes nuls en compréhension orale ! Pourtant, quand il s’agit d’une langue étrangère, les erreurs sont acceptées moins facilement et nous avons tendance à sous-estimer notre niveau. Vous devez donc commencer par croire en vos capacités. Il n’y a pas de bon ou de mauvais auditeur « par nature ». Tout le monde est capable d’adopter des stratégies efficaces. Il suffit de les connaître et de les pratiquer.

2. Se tester tout le temps

Comme beaucoup de monde, vous vous entraînez peut-être à la compréhension orale en faisant des quiz sur Internet. On clique les réponses et on obtient immédiatement un score : c’est rapide et ludique, un peu comme un jeu vidéo. Le problème, c’est qu’en répétant les mêmes types d’exercices — et les mêmes erreurs de technique — on a peu de chance de progresser. Pourquoi travailler la compréhension orale uniquement sous forme d’évaluation ? Est-ce qu’un footballeur passe tout son temps à jouer des matches ? Non, en fait il consacre beaucoup de temps à des exercices qui n’ont pas de relation directe avec le football, mais qui vont lui permettre de mieux jouer. Donc, il faut d’une part varier les activités et… la lecture de cet article est déjà un bon début ! D’autre part, accordez plus d’attention au processus (comment écouter) qu’au résultat (le score). Autrement dit, ce n’est pas la bonne ou la mauvaise réponse qui sont importantes, c’est d’essayer de comprendre comment elles sont obtenues. Un entraînement régulier aux bonnes stratégies est ainsi fortement conseillé.

Ce n’est pas la bonne ou la mauvaise réponse qui sont importantes, c’est d’essayer de comprendre comment elles sont obtenues

3. Être multitâche

L’individu multitâche est un mythe. On prétend réviser ses cours en écoutant de la musique en chattant avec un ami en faisant dérouler son fil Instagram en… En réalité, le cerveau ne fait bien qu’une seule tâche à la fois. Dans notre langue maternelle, la compréhension est en grande partie automatique. En revanche, écouter une langue étrangère exige une grande concentration, et pas seulement pendant l’écoute. Avant, vous anticipez le contenu du document et vous vous concentrez sur l’objectif. Entre 2 écoutes, vous vérifiez vos hypothèses. Après l’écoute, vous vérifiez votre compréhension… Bref, pour réussir une activité de CO, il faut rester concentré et actif à toutes les étapes. Alors, ne vous laissez pas distraire par les notifications sur votre smartphone et coupez-vous du monde du début à la fin de l’activité. Prévoyez des séances de courte durée, mais entièrement consacrée à la tâche de compréhension orale.

4. Apprendre du vocabulaire uniquement à l’écrit

Cela vous est déjà arrivé probablement, comme à tout le monde : après l’écoute, vous lisez la transcription du document et vous vous exclamez  « oh, mais je le connaissais ce mot-là ! » C’est un problème qui s’explique assez facilement. D’une part, nous avons tendance à apprendre un mot d’une manière isolée, sans phrase d’illustration. Quand nous le rencontrons à l’oral, nous n’arrivons pas à le distinguer, surtout si sa prononciation est modifiée par son environnement (comparez par exemple l’adjectif autre et dans un autre établissement). D’autre part, lorsque nous voulons apprendre un mot nouveau, nous l’écrivons dans un carnet et le relisons mentalement (dans notre tête). En français, nous avons tendance à préférer une mémorisation visuelle, car l’orthographe est très problématique. Or, pour s’améliorer vraiment en compréhension orale, il faut prendre l’habitude de mémoriser le vocabulaire aussi sous sa forme orale. Il sera alors plus facile de le reconnaître. Pour cela, vous pouvez le réécouter plusieurs fois, par exemple dans un dictionnaire en ligne, et le répéter pour vous à voix haute.

5. Regarder un film avec des sous-titres en langue maternelle

Vous êtes motivé aujourd’hui et vous avez décidé de regarder un film français en version originale (VO). Mais comme ils parlent un peu vite, vous mettez les sous-titres dans votre langue maternelle. Au début, vous essayez d’écouter les dialogues, vous regardez les sous-titres d’un œil, puis des deux. Au bout de quelques minutes, vous vous apercevez (ou non et c’est bien là le problème !) que vous n’écoutez plus, car c’est impossible : vous êtes passé à la compréhension écrite. C’est utile aussi… mais ce n’était pas votre objectif ! Et à ce régime, vous ne ferez pas beaucoup de progrès en compréhension orale. Visionner un film en version originale sous-titrée (VOST) est une activité excellente, mais seulement si les sous-titres sont aussi en langue originale. À partir de là, de nombreuses techniques sont possibles. Vous pouvez commencer par voir un passage sans sous-titrage pour essayer de comprendre le maximum, puis mettre les sous-titres pour vérifier ce que vous avez compris. Vous pouvez également écouter et lire en même temps pour vous entraîner à reconnaître les mots sous leur forme orale, etc.

6. Choisir un sujet totalement inconnu

Si j’écoute deux physiciens parler, même en français qui est ma langue maternelle, du fameux Boson de Higgs, je ne vais certainement rien comprendre. Ce n’est pas un problème de compréhension orale, mais de connaissances. En effet, le sens d’un message n’est pas donné par la personne qui parle à un auditeur qui le reçoit passivement. Non, c’est l’auditeur qui construit le sens en comparant le message avec les connaissances qu’il a déjà dans sa mémoire. Autrement dit, comprendre c’est en grande partie reconnaître. Conséquence : nous comprendrons mieux un document sur un sujet que nous connaissons déjà bien. Les difficultés en compréhension orale viennent souvent d’un manque de connaissances. Il est donc conseillé, surtout au début, de s’entraîner à la compréhension orale sur des sujets que vous maîtrisez. Lorsque vous souhaitez aborder un thème nouveau pour vous, vous pouvez par exemple commencer par lire un article, même dans votre langue maternelle, pour développer vos savoirs. Vous verrez que l’écoute sera moins difficile.

Le sens d’un message n’est pas donné par la personne qui parle à un auditeur qui le reçoit passivement

7. Écouter sans but

Les activités traditionnelles de compréhension orale ne sont pas vraiment authentiques. On vous demande d’écouter pour… répondre aux questions. Or, dans la « vraie vie » — et vous apprenez sans doute le français pour l’utiliser dans la vraie vie — on écoute toujours pour une bonne raison. Par exemple pour se divertir (regarder un film…), pour s’informer (chercher des endroits à visiter pour les prochaines vacances), pour agir (regarder un tutoriel pour apprendre à se maquiller…), etc. Commencez donc par vous fixer des objectifs réalistes qui correspondent à vos besoins. Si vous allez suivre des études de chimie en France, vous devrez comprendre des cours magistraux dans cette matière. Non pas pour répondre à un quiz, mais pour noter, par exemple, les résultats d’une expérience. Vous trouverez sûrement ce type de cours sur Internet pour vous entraîner à des tâches aussi proches de la réalité que possible. Bien entendu, vous pouvez très bien écouter du français pour le plaisir — un livre audio ? — et c’est même recommandé ! L’important est d’avoir un but et de ne pas le perdre en route.

8. Essayer de tout comprendre

Mettons que vous prévoyez un pique-nique en bord de mer samedi prochain et que vous écoutez un bulletin météo. Est-ce que vous allez faire une compréhension détaillée de toutes les températures dans toutes les villes et pour tout le week-end ? Non, vous allez certainement adopter une écoute sélective pour repérer l’information qui vous concerne directement : est-ce qu’il risque de pleuvoir sur mon pique-nique ? En revanche, si vous voulez cuisiner une paëlla pour vos amis, vous allez choisir une bonne vidéo de recette, noter tous les ingrédients pour les courses et vous allez revoir plusieurs fois la préparation pour la mémoriser. Le niveau de compréhension d’un document dépend donc de l’objectif d’écoute. Pour l’atteindre, on a rarement besoin de tout comprendre. Par ailleurs, pour progresser dans une langue étrangère, il faut apprendre à tolérer l’inconnu, c’est-à-dire accepter de ne pas tout comprendre. Par exemple, si vous lisez la transcription d’un document après l’écoute, n’allez pas chercher tous les mots nouveaux dans le dictionnaire, c’est inutile et vite décourageant. Occupez-vous uniquement du vocabulaire qui était indispensable pour atteindre l’objectif d’écoute.

Le niveau de compréhension d’un document dépend de l’objectif d’écoute

9. Écouter sans se poser de questions

En classe, c’est l’enseignant qui appuie sur les boutons lecture et pause, ou qui fait des retours en arrière. Son travail est de guider le groupe dans la construction du sens. En effet, nous l’avons vu, le message n’est pas donné par la personne qui parle à la personne qui écoute. En autonomie sur Internet, si vous regardez une vidéo sur YouTube par exemple, il ne suffit pas d’appuyer sur le bouton et d’attendre que le sens arrive tout seul. C’est à vous de prendre les commandes, car pour comprendre il faut être très actif. Une compréhension orale, c’est un grand remue-méninges (brainstorming). Il s’agit de repérer les informations utiles, de les comparer avec nos connaissances antérieures et d’interpréter les passages difficiles. En même temps que nous construisons le sens, nous devons tout le temps contrôler s’il est logique avec la situation de communication. Par exemple, au restaurant, si en entendant le mot « carte », vous comprenez que le serveur veut jouer avec vous *, il y a un problème que vous devriez détecter immédiatement grâce au contexte.

* De nombreux mots, comme « carte », ont plusieurs significations différentes : carte des plats, carte à jouer, carte de visite, carte géographique, etc. C’est le contexte qui permet alors de déterminer le sens. D’où l’utilité de faire une première écoute globale pour identifier la situation de communication et réduire ainsi les possibilités d’interprétation.

Une compréhension orale, c’est un grand remue-méninges

10. Ne pas apprendre de ses erreurs en compréhension orale

Pour beaucoup d’étudiants, un bon livre, c’est un livre avec plein d’exercices. Quand on a fait 10 pages de questionnaires dans l’après-midi, on a l’impression d’avoir bien travaillé, on est content. Après 6 mois de ce régime, on se trouve toujours aussi nul en CO (voir « stratégie » 1). Et c’est normal. Lorsque vous avez écrit un texte en classe, vous lisez les corrections et remarques de l’enseignant. Vous constatez par exemple que vous devez revoir la conjugaison de l’imparfait. Pourquoi est-ce que ce serait différent pour la compréhension orale ? Une activité d’écoute devrait toujours se terminer par un bilan, même rapide. La meilleure ressource pour cela, c’est la transcription. Après avoir répondu aux questions, ne regardez pas tout de suite le corrigé, mais prenez un peu de temps pour chercher vous-même dans le texte les réponses que vous n’avez pas trouvées. Puis, essayez de comprendre la cause de vos erreurs : vous ne connaissiez pas le mot ? Vous connaissiez le mot, mais vous ne l’avez pas reconnu ? Vous n’avez pas eu le temps de noter l’information, parce que vous avez essayé de traduire mot à mot ? Vous verrez qu’avec un peu d’analyse — à la fois sur le contenu du document et sur vos stratégies — vous pourrez comprendre la plupart de vos erreurs et trouver des solutions pour vos prochaines activités d’écoute.

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À vous !

Ces 10 mauvaises stratégies ne sont pas les seules à éviter pour progresser en compréhension orale. En connaissez-vous d’autres ? Je vous invite à compléter la liste en postant un commentaire.

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comment trouver des idées

Comment trouver des idées pour vos productions écrites et orales ?

Vous devez écrire une lettre ou préparer un exposé en français ? Et là c’est toujours le même problème : vous ne savez pas comment trouver des idées ? Et le plafond qui ne vous dit rien !

On ne répètera jamais assez que la créativité, cela se travaille régulièrement. Pour avoir toujours des idées, il faut être curieux, observer ce que font les autres et prendre le temps de s’informer.

Toutefois, le jour J, devant votre feuille blanche, vous devrez mobiliser rapidement vos idées, en particulier si vous passez un examen. Les techniques de recherche d’idées sont pour cela une aide précieuse. Il en existe beaucoup, à vous d’adopter celles qui vous conviennent. En voici 4 qui ont prouvé leur efficacité.

À l’étape de recherche, il faut être très spontané. Notez très vite le maximum de choses sur un brouillon. Vous organiserez votre production à l’étape suivante.

Technique 1 : partir des idées d’un document

Si vous préparez un examen comme le DELF B2 ou le DALF, vous avez sûrement remarqué que la production orale se prépare à partir d’un document. Vous n’êtes pas obligé d’utiliser les informations dans le texte. Mais pourquoi ne pas emprunter des idées si elles sont intéressantes à discuter ?

En effet vous pouvez les développer. Par exemple, si le document évoque les dangers d’une nouvelle technologie, essayez d’en trouver d’autres. Ou encore, si un article propose des mesures contre un problème, vous pouvez en continuer la liste.

Mais vous pouvez également critiquer des idées du texte. Vous pouvez chercher des exemples pour contredire ou relativiser l’opinion de l’auteur. Par exemple, si un produit ou un service est considérée de manière très négative, vous essaierez d’en montrer les aspects positifs.

Cette technique sera très utile pour préparer l’oral du DELF B2.

Technique 2 : mobiliser son expérience personnelle

Posez-vous des questions sur l’expérience personnelle que vous avez du sujet. Avez-vous déjà rencontré une situation identique ? Ou un membre de votre famille, un de vos amis ? Qu’est-ce que vous avez ressenti ? Quelle opinion en avez-vous gardée ? Pouvez-vous décrire un exemple concret ? Est-ce que la situation présente des différences dans votre pays ? Cette dernière question est souvent posée par les examinateurs lors d’une épreuve orale.

Technique 3 : explorer les aspects d’un problème

Un bon moyen d’élargir un sujet, c’est de considérer un problème sous le maximum d’aspects différents, que vous pourrez ensuite explorer en vous posant des questions. Par exemple :

  • aspect économique : quels coûts ?
  • aspect juridique : quelles lois ?
  • aspect politique : quelles décisions ?
  • aspect éducatif : quelles mesures de prévention ?
  • etc.

Technique 4 : varier les points de vue

Cette méthode est utile pour nuancer votre opinion et donc trouver plus d’idées. Identifiez les personnes concernées par un problème et imaginez-vous à leur place. Par exemple, pour un sujet relatif à l’éducation, quelle est l’opinion possible :

  • des élèves ?
  • des professeurs ?
  • du directeur de l’école ?
  • des parents ?

Chercher des idées, c’est se poser activement beaucoup de questions, toutes les questions possibles.

À vous !

Bref, vous l’aurez compris. Chercher des idées, c’est se poser activement beaucoup de questions, toutes les questions possibles. Vous avez une idée de solution ? Analysez-là : est-ce qu’elle coûte cher ? Est-ce que tout le monde va l’accepter ? De cette manière, vous trouverez toujours des choses à dire ou à écrire !

Et maintenant découvrez des exemples en vidéo pour illustrer ces techniques de recherches d’idées !

Que pensez-vous de ces techniques ? Avez-vous d’autres méthodes pour chercher des idées ? N’hésitez pas poster un commentaire pour les partager avec nous.

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Production écrite DELF B2

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