sujet oral DALF C1

Sujet de production orale DALF C1

Je vous propose dans cet article un sujet d’oral DALF C1, extrait de mon livre Production orale DALF C1. Vous y trouverez la consigne ainsi que les documents. Et en bonus, je vous offre un modèle de plan  dialectique !

Comme vous allez le voir, ce sujet d’oral DALF C1 porte sur l’apprentissage par les jeux vidéo. C’est en effet un des thèmes fréquents à l’examen.

Sujet oral DALF C1

Voici donc le sujet, qui comprend la consigne officielle et les documents.

1. Exposé (60 minutes de préparation, 8 à 10 minutes de passation)

À partir des documents proposés, vous préparerez un exposé sur le thème indiqué et vous le présenterez au jury. Votre exposé présentera une réflexion ordonnée sur ce sujet. Il comportera une introduction et une conclusion et mettra en évidence quelques points importants (3 ou 4 maximum).

Attention : les documents sont une source documentaire pour votre exposé. Vous devez pouvoir en exploiter le contenu en y puisant des pistes de réflexion, des informations et des exemples, mais vous devez également introduire des commentaires, des idées et des exemples qui vous sont propres afin de construire une véritable réflexion personnelle. En aucun cas vous ne devez vous limiter à un simple compte rendu des documents.

L’usage de dictionnaires monolingues français / français est autorisé.

2. Entretien (sans préparation, 15 à 20 minutes de passation)

Le jury vous posera ensuite quelques questions et s’entretiendra avec vous à propos du contenu de votre exposé.

Thème de l’exposé : Peut-on apprendre par les jeux vidéo ?

Assassin’s Creed, Civilization, PowerZ…
Quand les jeux vidéo permettent d’apprendre autrement

En ce jour de rentrée scolaire, quelques idées pour apprendre autrement, grâce aux jeux vidéo. Il ne s’agit évidemment pas de dire que ça va remplacer les livres, les cours ou les profs, mais ça peut être un complément, à condition que ça soit bien fait. Premier exemple, un jeu français sorti cette année qui s’appelle PowerZ, destiné aux enfants de 6 à 12 ans, et qui se présente comme le Fortnite de l’éducation.

C’est un vrai jeu vidéo, j’insiste sur ce point, comme Zelda, Minecraft ou Pokémon. Avec des beaux graphismes, un univers à explorer, un scénario. On crée son avatar, on a des quêtes à accomplir. Sauf que pour progresser, on va, presque sans s’en rendre compte, apprendre des choses. Pour avancer dans sa mission, à un moment, il faut résoudre des opérations de calcul mental rapide pour que le personnage prenne le bon chemin, ou répondre à un personnage avec des mots en anglais ou en allemand.

Au fil des aventures, on va apprendre les maths, la botanique, la mythologie, le langage des signes ou encore la programmation informatique. Gamifier l’éducation des enfants, c’est faire appel aux mécanismes du jeu vidéo pour faciliter l’apprentissage, avec des niveaux à passer, des récompenses virtuelles à collectionner. L’astuce, c’est que les parents vont avoir une application en parallèle qui va leur permettre de suivre les progrès des enfants, jour après jour, dans quels domaines ils se sont améliorés, là où ils ont plus de mal. Et même guider le jeu, pour qu’il donne plus d’exercices de grammaire par exemple. […]

En classe, certains profs font carrément appel au jeu vidéo comme support pédagogique en cours d’histoire par exemple. De plus en plus de profs intègrent des séquences de jeu pour appuyer leurs cours. L’exemple numéro 1, c’est Assassin’s Creed, une série de jeux d’action et d’infiltration à différentes époques, la Renaissance, la Révolution française ou encore l’Égypte antique. Il existe même un mode de jeu pédagogique, créé à la demande des profs.

Simplement, le joueur va pouvoir visiter, musarder, se plonger dans l’Égypte des pharaons, avec tout le réalisme et le côté immersif offert par les jeux vidéo de dernière génération. On a vraiment l’impression d’y être. C’est une chose de regarder des photos des pyramides ou de les visiter à 360 degrés. On va visiter la grande bibliothèque, aller voir les pyramides ou le sphinx, qui avait encore son nez à l’époque, mais aussi voir à quoi ressemblait la vie de tous les jours pour un habitant du delta du Nil. […] Et on va être accompagné par des commentaires audio, zoomer sur un bas-relief pour avoir des explications. Une sorte de musée virtuel dans lequel on peut se balader.

Finalement, le jeu vidéo devient un outil d’apprentissage de l’Histoire comme un autre. […] Le jeu Civilization V, un jeu de stratégie où l’on bâtit une civilisation depuis ses origines jusque dans le futur a été spécialement adapté pour les cours d’histoire-géographie au lycée. Ces jeux permettent aussi d’aiguiser son regard critique. Je pense à celui qui se passe pendant la Révolution, où on peut se balader dans un Paris à l’échelle un pour un reproduit avec une minutie incroyable, sans pour autant tout prendre pour argent comptant.

Et c’est ça qui est intéressant pour les profs, c’est que ça permet de mettre en perspective l’Histoire. On peut s’amuser à se demander si le jeu correspond à la réalité historique, aller chercher des erreurs historiques, et il y en a quasiment toujours, ou même le parti-pris idéologique dans certains cas. […] Au-delà de l’aspect purement immersif, ça montre aux élèves que l’Histoire s’écrit toujours, que ce soit dans un livre ou dans un jeu vidéo, à partir d’un certain point de vue.

D’après Anthony Morel, BFM-RMC, 2/09/2021

Thème de l’exposé : Peut-on apprendre par les jeux vidéo ?

Les jeux vidéo aident-ils à apprendre ?

Profiter de vos compétences en jeux vidéo pour réussir vos études ? Ne rêvez pas trop. Même si certaines écoles organisent déjà des tournois d’e-sport et mettent en avant les qualités professionnelles développées par les joueurs, il y a peu de chances que l’Éducation nationale convertisse vos points engrangés à Call of Duty en notes. Pourtant, l’apprentissage n’est pas épargné par le phénomène de « gamification » de la société : au Japon, le premier cyberlycée, qui ouvrira ses portes en avril, permettra d’obtenir son baccalauréat en suivant des cours par le biais d’un jeu vidéo. Dans quelle mesure les jeux contribuent-ils à l’apprentissage ? Entretien avec le chercheur en ludologie Boris Solinski, ancien directeur de l’Institut de création et d’animation numérique.

Peut-on apprendre en jouant aux jeux vidéo ?

Oui, car on ne peut jouer sans apprendre. Non, parce que la finalité du jeu n’est pas l’éducation mais le plaisir. Le jeu est une activité libre, alors que l’apprentissage repose sur la contrainte. Autre différence : le jeu ne nécessite ni ne suscite le recul réflexif que l’étude impose. Cela n’empêche pas les jeux vidéo de développer des compétences.

Quelles sont les compétences développées par le jeu ?

Celles-ci vont du saut de Mario à la résolution d’énigmes complexes, en passant par l’acquisition et la combinaison d’objets divers, pour surmonter les difficultés que représentent les quêtes et les ennemis. Vous avez un objectif à atteindre et des oppositions se mettent en place pour vous en empêcher. Cela vous oblige à développer vos capacités à faire face. Un joueur de jeux vidéo passe son temps à apprendre de son environnement virtuel et à combiner ses compétences pour progresser dans les niveaux de jeu. Les difficultés rencontrées le rendent fier, lui donnent un sentiment de maîtrise, puisque les compétences développées, ainsi que l’expérience vécue, même si elles se réalisent dans un environnement virtuel, sont bien réelles.

Ces compétences sont-elles les mêmes que celles utiles à l’étude ?

Contrairement à l’étude, ce sont davantage des compétences de savoir-être que de savoir-faire. En effet, dans l’apprentissage traditionnel, l’étudiant produit un travail réflexif, qui repose sur le lien entre théorie et pratique. L’apprenant n’a pas le choix, puisque l’étude est un effort à la fois intellectuel et technique, et que l’un n’est rien sans l’autre. Dans le jeu, le joueur, à la différence d’un calculateur qui épuiserait toutes les solutions possibles pour élire la meilleure, ne recherche que la première solution satisfaisante, c’est-à-dire celle qui lui procure un avantage immédiat. Si certains joueurs, dont je fais partie, boudent le jeu d’échecs, c’est que l’effort qu’ils doivent consentir pour y jouer est plus important que le plaisir qu’ils en retirent. Étudier et jouer sont, de ce point de vue, deux postures opposées. Les compétences particulières qu’apporte le jeu comme le sang-froid, la détermination, le respect de l’autre, la créativité ou le dépassement de soi sont toutefois utiles à l’apprentissage traditionnel.

L’apprentissage par le jeu, est-ce un concept récent ?

Non, c’est une idée très ancienne. Platon reconnaît dans son ouvrage Les Lois l’importance des jeux pour l’éducation des enfants, et déjà au XVe siècle, on cherchait à enseigner l’alphabet ou les mathématiques aux enfants de façon attractive, sous forme de jeu de cartes ou de biscuits. Un enfant est par exemple capable d’aborder les nombres relatifs par le jeu, lorsqu’il faut retirer des points à un joueur par exemple, ce qu’il n’arrive pas encore à faire par l’abstraction. Les jeux ont cette qualité de révéler à l’enfant qu’il possède des capacités insoupçonnées, et de lui apprendre. Mais il n’y a pas de miracle : si jusqu’à aujourd’hui on a utilisé des méthodes moins ludiques et plus austères, c’est parce qu’il est parfois nécessaire d’avoir, sur son travail, le recul réflexif que le jeu n’impose pas. En effet, une fois la partie remportée, vous ne vous interrogez que rarement sur les compétences mobilisées, étape importante de l’apprentissage. […]

Matteo Maillard, Le Monde, 5/12/2014

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Modèle de plan pour ce sujet d’oral DALF C1

Voici maintenant un modèle de plan dialectique pour ce sujet d’oral DALF C1.

Problématique : Quelle place accorder au jeu vidéo dans l’apprentissage ?

I. Atouts du jeu vidéo

1. Pas une révolution

a. L’être humain, joueur par nature. Jeu utilisé en classe depuis toujours : compétitions…

b. Phénomène de société. Jeu vidéo entré dans la culture. Usage très répandu, même chez les adultes, y compris certains profs !

2. Un stimulant pour la motivation

a. Dépassement de soi. Clef du plaisir donné par le jeu, plus que le score. Défis relevés et compétences développées bien réels.

b. Aide contre le décrochage scolaire. Retour à l’école d’élèves en difficulté : exemple d’un cyberlycée au Japon.

3. Un média immersif

a. Environnements réalistes. Immersion à 360° avec capacité d’interagir sans risque réel.

b. Atouts pour l’apprentissage des langues. Narration à suivre, lecture de documents, interactions avec des personnages > enjeu authentique pour la communication.

II. Une intégration difficile en classe

1. Une mauvaise réputation

a. Dans les médias. Jeu vidéo souvent accusé de tous les maux : violence mimétique, addiction…

b. À l’école. Associé à une perte de temps par hiérarchie, parents d’élèves, professeurs et… beaucoup d’élèves !

2. Plaisir versus effort

a. Jeu souvent peu adapté à la classe. Jouer seulement = peu d’apprentissage. Apprendre demande un effort, une réflexion sur les erreurs.

b. Faiblesse du jeu vidéo éducatif. Trop orienté vers l’apprentissage = plaisir du jeu perdu.

3. Utilité des compétences ?

a. Savoir-être privilégiés par le jeu vidéo : endurance, créativité, dépassement de soi…

b. Or, savoir-être négligés à l’école : priorité aux savoirs et savoir-faire.

III. Place du jeu vidéo dans l’apprentissage

1. Pour tous les âges

a. À l’école. Pas seulement pour les petits (lecture et écriture), exploiter les atouts du jeu à tous niveaux, toutes les matières.

b. En entreprise. Développement de savoir-être très prisés au travail : collaboration, prise de décisions, empathie…

2. Conditions pour une intégration réussie

a. Plan global d’intégration. Achat de matériel, sensibilisation des acteurs, formation des enseignants…

b. Un média comme les autres. Intégrer le jeu en tant que ressource dans une séquence pédagogique, comme un extrait de livre… Bien préparer en amont et prévoir des activités de consolidation en aval.

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À vous !

Vous avez besoin d’apprendre à préparer un plan détaillé pour la production orale du DALF C1 ? Découvrez les différentes étapes dans ce modèle d’exposé en vidéo.

Cet exemple de sujet est extrait du livre Production orale DALF C1. Découvrez dans ce guide téléchargeable au format PDF 8 sujets pour l’épreuve orale du DALF C1 ainsi que de nombreuses activités d’entraînement.

recrutement jeu vidéo

Le recrutement par le jeu vidéo : sujet de PO DELF B2

Le recrutement par le jeu vidéo est une tendance dans le monde du travail et donc un des sujets possibles pour le DELF B2. Je vous invite dans cet article à découvrir un exemple de sujet pour la production orale du DELF B2. Vous y trouverez également une explication des mots-clés pour traiter de ce sujet et un exemple de plan pour l’exercice du monologue suivi.

Découvrons le sujet

Avec Skilleo, jouer aux jeux vidéo permet de trouver plus facilement un travail

Fondée en 2020, la société française de recrutement Skilleo permet aux entreprises de recruter de nouveaux employés… en les faisant jouer à des jeux vidéo ! Explications avec l’un de ses cofondateurs : Hugo Chabrouty.

Hugo Chabrouty, comment est né le projet de Skilleo ?

Il y a d’abord mes expériences personnelles passées, celle d’un joueur de jeux vidéo qui n’a jamais pu mettre en avant les compétences qu’il a développées manette à la main depuis l’enfance. Il y a aussi mon passé de responsable en ressources humaines qui a observé que les jeux vidéo pouvaient devenir un vrai sujet sur l’expérience du candidat. Le jeu vidéo a un vrai potentiel car étant un média à part et utilisé par une majorité de personnes au quotidien, cela permet de toucher des profils de candidats très larges et variés.

Comment fonctionne concrètement votre entreprise ?

Elle marche comme une plateforme d’emploi. Après la phase de présentation, le candidat va pouvoir réserver une session de jeux où l’on va mesurer ses compétences comportementales. Une fois que l’évaluation est terminée, le candidat obtient une note et se voit proposer des offres d’emploi en adéquation avec ses résultats.

Quelles sont les compétences comportementales analysées grâce aux jeux vidéo ?

Elles sont nombreuses et vous changez en fonction des jeux auxquels les candidats vont jouer. Par exemple si vous jouez à un jeu solo, vous allez développer des compétences comme la rigueur, la persévérance, la capacité d’adaptation ou encore la prise de décision.

D’après Édouard LAMORT, Ouest France, 19/04/2022

Lien vers l’article original

Les mots-clés du recrutement par le jeu vidéo

Affronter (verbe transitif ou pronominal) : s’opposer dans un combat. Même si les candidats sont invités à s’affronter, ce n’est pas la victoire qui compte, mais le comportement.

Compétence comportementale : capacité à agir et à réagir selon la situation. Certaines entreprises s’intéressent plus aux compétences comportementales qu’aux diplômes des candidats.

Embauche (nom féminin) : action d’engager quelqu’un pour un travail. Le jeu vidéo ne va pas remplacer l’entretien d’embauche.

Ludique (adjectif) : qui concerne le jeu. Les candidats sont confrontés de manière ludique à des problèmes qu’ils pourraient rencontrer dans l’entreprise.

Postuler (verbe intransitif) : se porter candidat à un travail. J’ai postulé dans plus de 50 entreprises sans obtenir un seul entretien !

Pourvoir (verbe transitif) : donner à quelqu’un. De nombreux postes restent à pourvoir dans le secteur de la restauration.

Profil (nom masculin) : ensemble des capacités et des qualités exigées pour un emploi. Il faut que le jeu soit parfaitement adapté au type de profil recherché.

Recruter (verbe transitif) : engager quelqu’un pour un emploi. Recruter des collaborateurs par le jeu, c’est aussi une manière de communiquer sur l’entreprise.

Ressources humaines : ensemble du personnel d’une entreprise. De plus en plus de sociétés adoptent le jeu vidéo pour la gestion des ressources humaines.

Sélectionner (verbe transitif) : choisir. Certains jeux de compétition permettent de sélectionner les meilleurs candidats.

La problématique : faut-il généraliser le recrutement par le jeu vidéo ?

Comment renouveler les méthodes de recrutement ? Face au manque de compétences dans certains secteurs, des recruteurs décident de remplacer les traditionnels CV et entretiens d’embauche par le jeu vidéo. Il permettrait en effet de séduire les jeunes générations et de révéler des compétences plus utiles que les diplômes. Mais est-ce réellement une méthode sérieuse pour évaluer des candidats ? Et plus généralement, le jeu vidéo développe-t-il des compétences utilisables au travail ?

Le modèle de plan

Voici un exemple de plan dialectique en 2 parties.

I. Les atouts du jeu vidéo pour le recrutement

1. Rendre les entreprises plus attractives

  • Popularité du jeu vidéo : une pratique importante chez les jeunes, un domaine familier où ils se sentent à l’aise.
  • Encouragement à postuler : le jeu permet d’attirer l’attention pour augmenter le nombre de candidats, surtout dans les secteurs en tension (où on manque de personnel).

2. Enrichir le processus de recrutement

  • Convivialité : le recrutement devient moins dramatique, moins formel. Le jeu engendre mois d’anxiété qu’un entretien classique.
  • Évaluation des savoir-être : le jeu permet de révéler des compétences comportementales qui ne sont pas toujours vérifiables dans un CV, comme la gestion du stress, la capacité à prendre des décisions, etc.
  • Mise en situation : le jeu met le candidat dans des situations non préparées et proches du réel. Il permet, par exemple, de vérifier concrètement un niveau de langue.

II. Les précautions à prendre

1. Rester cohérent

  • Le jeu vidéo convient-il à tous les secteurs professionnels ? Pertinent pour les métiers des loisirs, mais pour recruter dans une banque ?
  • Le jeu donne-t-il une image exacte de l’entreprise ? Attention au buzz qui donne une trop belle image. Ne pas donner de faux espoirs aux candidats.
  • Le jeu est-il bien adapté aux profils recherchés ? Il doit vérifier exactement les compétences recherchées par l’entreprise.

2. Maintenir les méthodes « classiques »

  • Des preuves encore insuffisantes : les compétences développées grâce aux jeux vidéo sont-elles vraiment utiles et applicables dans un contexte professionnel ?
  • Juste un outil de plus : le jeu vidéo ne peut pas remplacer le CV et l’entretien d’embauche. Il se montre surtout efficace pour une première sélection des candidats.
  • Un outil inaccessible pour beaucoup : la production d’un jeu vidéo « sur mesure » coûte cher. Seules les grandes entreprises pourront prendre le risque.

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À vous !

À vous de jouer maintenant ! Vous pouvez préparer votre propre plan sur ce sujet et vous entraîner à présenter l’exposé. Mais vous pourrez aussi plus simplement exprimer votre opinion dans les commentaires ci-dessous !

Découvrez également un autre exemple de plan dialectique au DELF B2.

courrier des lecteurs DELF B2 junior

DELF B2 junior : un exemple de courrier des lecteurs

Ce courrier des lecteurs au DELF B2 junior porte sur un thème possible à l’examen : la politesse dans les échanges numériques.

Concernant le type de texte, j’en ai choisi un qui n’est pas souvent traité. Il est vrai que la plupart du temps, c’est une lettre formelle qui est demandée au DELF B2, que ce soit tout public ou junior/scolaire. Mais, le courrier des lecteurs reste possible et il est préférable d’en connaître les principes.

Comme je l’ai expliqué dans cet article consacré aux différents types de textes argumentatifs au DELF-DALF, le courrier des lecteurs est, dans un titre de presse sur papier ou en ligne, une rubrique qui permet aux lecteurs d’exprimer leur opinion. Sauf précision dans la consigne, la forme du texte est libre. Il peut ressembler, dans son organisation générale, à une lettre formelle. Cependant, la mise en page et les formules de politesse seront plus libres.

Mais, je vous laisse maintenant découvrir le sujet. Vous pourrez lire ensuite un modèle de corrigé.

Découvrons le sujet d’un courrier des lecteurs au DELF B2 junior

Vous avez lu dans un magazine lycéen un article très critique sur les adolescents et Internet. Selon l’auteur, ils ignorent toutes règles de politesse lorsqu’ils communiquent en ligne. Vous écrivez au courrier des lecteurs pour nuancer ce point de vue. Vous exposez vos arguments de manière détaillée et cohérente, à l’aide d’exemples précis. 250 mots minimum.

Modèle de courrier des lecteurs

J’aimerais réagir à l’article traitant de la politesse sur Internet, qui est paru dans le numéro de juin. Je trouve en effet les propos de l’auteur vraiment excessifs !

Oui, c’est vrai, il nous arrive de tout mélanger. Moi aussi, j’envoie quelquefois un courriel à un prof en commençant par « Salut »… Ou j’envoie un texto à mes parents en langage SMS qu’ils ne comprennent pas. Mais, est-ce qu’on peut parler d’impolitesse dans ces cas ? Je crois plutôt à des fautes d’inattention. Entre les différents outils de communication et les règles de politesse à suivre en fonction des destinataires, ce n’est pas toujours évident de s’y retrouver !

Le plus grave selon moi, c’est lorsque des adolescents considèrent Internet comme un espace virtuel, complètement déconnecté de la réalité. Ils se permettent d’écrire des choses qu’ils ne diraient pas en face d’une personne, parce qu’ils ne voient pas le mal qu’ils font réellement. C’est à ceux-là qu’il faut rappeler que le respect de l’autre doit être au même niveau dans toutes les formes d’échange. Même par texto, une insulte peut faire très mal !

Pourtant, je pense qu’il faut maintenir une distinction entre les échanges en ligne et hors ligne. Les règles de politesse ne peuvent pas être les mêmes, c’est évident ! Dans une application de messagerie, on a besoin d’écrire rapidement, ce qui explique l’usage des abréviations. Si on zappe des mots comme « bonjour », « au revoir »… c’est aussi pour aller plus vite. De plus, les fautes d’orthographe n’ont pas le même impact que dans une lettre de motivation.

En fait, dans la communication entre les jeunes aujourd’hui, ce qui compte avant tout c’est la simplicité. Nous utilisons moins de formules de politesse pour aller à l’essentiel. Un simple pouce bleu peut suffire pour répondre à une proposition de sortie. Même avec un enseignant, les échanges sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram pourraient être moins formels qu’en face à face, à condition bien entendu de respecter certaines limites.

Bref, les règles de politesse évoluent avec les nouvelles technologies et il faut savoir s’adapter. Avant de critiquer de cette façon, l’auteur devrait un peu essayer de comprendre…

Johan S., Strasbourg.

Besoin d'aide à l'écrit ?

Production écrite DELF B2

Le livre, téléchargeable au format PDF, suit une méthode explicite qui entraîne aux techniques essentielles pour produire un bon texte...

À vous !

Vous avez envie de traiter ce sujet ? Vous pouvez écrire votre texte et le poster dans un commentaire sous cet article. Je vous donnerai ensuite des conseils pour améliorer votre texte, si vous en avez besoin. Merci de ne pas me demander une évaluation ou une correction détaillée. Je n’ai malheureusement pas le temps de le faire.

Ou vous pouvez plus simplement, en une phrase ou deux, exposer votre point de vue sur le sujet.

Enfin, je vous invite à consulter cet exemple de lettre formelle au DELF B2 junior.

Sujet de production orale DALF C1

Sujet de production orale DALF C1

Je vous propose dans cet article un sujet de production orale DALF C1. Vous y trouverez la consigne ainsi que les documents. Et en bonus, je vous offre un modèle de plan !

Comme vous allez le voir, ce sujet de production orale DALF C1 porte sur les effets des écrans sur les enfants. C’est en effet un des thèmes fréquents à l’examen.

Cet exemple de sujet est extrait du livre Production orale DALF C1. Découvrez dans ce guide 8 sujets complets ainsi que de nombreuses activités d’entraînement.

Sujet de production orale DALF C1

Voici donc le sujet, qui comprend la consigne officielle et les documents.

1. Exposé (60 minutes de préparation, 8 à 10 minutes de passation)

À partir des documents proposés, vous préparerez un exposé sur le thème indiqué et vous le présenterez au jury. Votre exposé présentera une réflexion ordonnée sur ce sujet. Il comportera une introduction et une conclusion et mettra en évidence quelques points importants (3 ou 4 maximum).

Attention : les documents sont une source documentaire pour votre exposé. Vous devez pouvoir en exploiter le contenu en y puisant des pistes de réflexion, des informations et des exemples, mais vous devez également introduire des commentaires, des idées et des exemples qui vous sont propres afin de construire une véritable réflexion personnelle. En aucun cas vous ne devez vous limiter à un simple compte rendu des documents.

L’usage de dictionnaires monolingues français / français est autorisé.

2. Entretien (sans préparation, 15 à 20 minutes de passation)

Le jury vous posera ensuite quelques questions et s’entretiendra avec vous à propos du contenu de votre exposé.

Thème de l’exposé : les écrans sont-ils toxiques pour nos enfants ?

QI, langage, comportement : les effets de la surexposition aux écrans chez les enfants

C’est l’une des principales préoccupations des parents, bien conscients que cette activité n’est pas la meilleure pour leur progéniture : limiter le temps passé devant les écrans. Dans l’émission « Bienfait pour vous » sur Europe 1, ce mercredi, la Dr Anne-Lise Ducanda, médecin de protection maternelle et infantile et autrice des Tout-petits face aux écrans (éditions du Rocher), a rappelé à quel point télévision, téléphone, ordinateur et tablettes avaient un effet délétère sur les jeunes générations. Et donné quelques conseils pour s’en passer. […]

Ce qu’il faut comprendre, explique la spécialiste, c’est que « le cerveau de l’enfant est programmé génétiquement pour parler, marcher, se concentrer. Mais ensuite, tout dépend de l’environnement. » Et, dans le cas des jeunes en difficulté, « je me suis rendu compte que 95 % d’entre eux étaient surexposés aux écrans ».

Le cerveau des plus jeunes se développe « en fonction des expériences que va faire l’enfant, mais seulement si ces expériences sont dans le monde réel, en trois dimensions », insiste Anne-Lise Ducanda. Autrement dit, « ce qu’il voit, il faut qu’il le touche, qu’il bouge son corps. » Pour développer la motricité des mains par exemple, « il faut que les enfants aient des expériences de geste : porter, appuyer, glisser, pousser. »

Dès lors, devant les écrans, le cerveau des plus petits « va être privé de sa nourriture essentielle : interagir avec les humains, en premier lieu les parents, et découvrir le monde avec tous les sens combinés ». L’enfant ne va, par exemple, pas faire de gestes. « Les connexions cérébrales ne se font pas et, pire, le bombardement du tout-petit par les shoots visuels et sonores des dessins animés créeraient de mauvaises connexions cérébrales qui remplaceraient les bonnes », avertit la médecin.

Les troubles qui se manifestent sont variés. Au niveau du langage par exemple, « un enfant ne peut apprendre à parler que si un humain lui parle face-à-face. Avec les écrans, l’enfant va répéter sans mettre de sens dans les mots. Quand c’est à travers un écran, les mots ne captent pas, ne veulent rien dire », détaille Anne-Lise Ducanda. Les jeunes n’apprennent donc pas, ou très lentement, à parler, et leur vocabulaire s’appauvrit. « Il y a plus de 5 100 études qui montrent le lien entre écran et retard intellectuel », poursuit la médecin. « L’Inserm en juin a montré que les enfants qui ont souvent la télé à table ont une baisse de QI de trois points. »

Les troubles se retrouvent aussi dans la capacité d’interaction de l’enfant. Certains au niveau de la relation et de la communication peuvent même être confondus « avec des syndromes autistiques », alerte Anne-Lise Ducanda. Du côté de la motricité fine, le constat de la spécialiste est alarmant : « On a des enfants de 3 ans qui n’attrapent pas un stylo parce qu’ils ne font pas assez de gestes. » […]

Une bonne nouvelle dans ce marasme, toutefois : beaucoup des conséquences néfastes des écrans sont réversibles. « Le cerveau de l’enfant est très plastique », des progrès peuvent intervenir immédiatement dès que le temps d’écran diminue. Même chose chez les adolescents. « Un trouble de concentration à 14 ans peut disparaître en trois semaines si vous limitez les écrans à 6h/semaine », explique la médecin.

Les consignes d’Anne-Lise Ducanda sont d’une rigueur proportionnelle à la noirceur du tableau. « Il ne faut aucun écran de 0 à 2 ans », assène-t-elle. « Après, les études montrent que c’est délétère à partir de 15 minutes par jour. Je préconise donc 30 minutes les mercredi, samedi et dimanche seulement de 2 à 6 ans. » L’idéal restant d’arriver à faire encore moins. « Il faut donner de bonnes habitudes dès le début, il faut des règles », poursuit la spécialiste, fervente amatrice des contrôles parentaux et qui estime judicieux, par exemple, de mettre un chronomètre et de s’y tenir. […]

Europe 1, 15/09/2021

Thème de l’exposé : les écrans sont-ils toxiques pour nos enfants ?

Voici pourquoi il ne faut pas tenter d’éloigner vos enfants des écrans à tout prix

« Ce n’est pas l’écran qui pose problème », entame le docteur Aymeric de Fleurian, psychiatre directeur du Centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) de Caen (Calvados), dans un entretien donné à l’édition du soir.

Il casse l’idée reçue selon laquelle il serait forcément mauvais pour les enfants de passer du temps devant les écrans. L’essentiel est de trouver l’équilibre entre ces appareils et les autres choses dont les plus jeunes ont besoin, explique-t-il. Le temps passé devant les écrans « entre en compétition avec d’autres activités et il doit rester pour l’enfant un moment de détente et de loisir. » […]

« L’écran n’est ni toxique, ni profitable en tant qu’objet pris individuellement. C’est la manière dont il est utilisé qui peut en faire quelque chose d’intéressant, insiste Aymeric de Fleurian. C’est un objet constructif dans l’attention partagée. » Et comme le développement de l’enfant ne se fait que dans la relation, il est important de faire de l’écran un objet utilisé en commun avec quelqu’un d’autre, au moins jusqu’à l’adolescence.

« Un jeune enfant ne sait pas se débrouiller seul, il faut impérativement commencer par faire avec lui », rappelle Aymeric de Fleurian. Devant des dessins animés, par exemple, « il faut être avec lui pour lui expliquer » et tout au long de l’enfance, il faut « maintenir l’accompagnement et s’intéresser à ce qui passe sur les écrans ».

L’écran ne prend une dimension négative que lorsqu’il prend trop de temps dans la vie de l’enfant. « Il faut réserver du temps à l’apprentissage de la préhension et du relationnel », poursuit le psychiatre. Ce qui ne peut se faire qu’en face-à-face, avec des interactions physiques. Il n’y a donc pas d’inquiétude à laisser un adolescent jouer aux jeux vidéo s’il partage son temps avec des activités qui lui apportent des interactions non virtuelles.

Aymeric de Fleurian avertit : « Empêcher un enfant d’utiliser les écrans peut avoir des conséquences sur son développement ». Jusqu’à 8 ou 9 ans, le problème ne se pose pas de manière trop prononcée, mais « passé cet âge, l’enfant devient plus sensible à la pression de ses pairs ». L’absence d’écran, vraisemblablement présent chez ses camarades, risque de créer un manque. Et l’interdiction amène le risque de transgression, créant un conflit potentiel entre parents et enfants.

Le médecin recommande donc de « trouver le temps d’écran raisonnable qui convient aux parents et aux enfants ». Pour définir la durée autorisée par les parents, « il faut prendre en compte les activités de l’enfant sur les écrans ». Le temps alloué pour des dessins animés ne peut pas être le même que pour un jeu de stratégie par exemple : « L’enfant doit avoir le temps de construire quelque chose. » Les écrans ne doivent pas empiéter sur les temps familiaux. Une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) montre que le fait de laisser la télévision allumée pendant les repas est associé à un plus faible développement du langage chez les jeunes enfants. […]

Les règles d’utilisation des écrans doivent être posées en concertation entre les parents et les enfants et convenir à tout le foyer, « en veillant à l’équilibre des activités », insiste Aymeric de Fleurian. Il faut se mettre d’accord sur un temps restreint établi en semaine, mais le week-end ou pendant les vacances, on peut laisser de la marge. « Si un enfant a envie de passer plus de temps devant l’écran, il est possible de l’y autoriser tant que ça lui apporte quelque chose de constructif. »

Reste la question de l’exemplarité : « Le parent doit avoir un comportement cohérent avec les règles qu’il fixe ». Autrement dit, ne pas passer trop de temps sur les écrans, alors qu’il limite leur usage chez ses enfants. […]

Charles Deyrieux, Ouest France, 16/07/2021

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Modèle de plan pour ce sujet de production orale DALF C1

Voici maintenant un modèle de plan pour ce sujet de production orale DALF C1 :

Problématique : Enfants et écrans, comment garder le contrôle ?

I. Une situation alarmante ?

1. Omniprésence des écrans

a. Invasion au quotidien. Dans les foyers français, 5 écrans en moyenne : téléphones, téléviseurs, tablettes, ordinateurs, consoles de jeux…

b. Des usages en augmentation. Selon un sondage Ipsos, 3 heures/jour pour les enfants de 4 à 14 ans. Ajouter les usages du numérique à l’école.

2. Impacts négatifs

a. Troubles physiques : myopie, sommeil perturbé, surpoids par manque d’activité physique…

b. Troubles comportementaux et cognitifs : manque d’attention en classe, comportements addictifs > baisse des résultats scolaires.

c. Retard intellectuel : notamment pauvreté du vocabulaire. Selon une étude Inserm : télé à table > baisse de 3 points sur le quotient intellectuel (QI).

II. Carences liées à la surexposition

1. Manque d’interactions

a. Avec l’environnement. Pour développer le cerveau, besoin d’expérimenter, d’exercer les 5 sens et la motricité en 3 dimensions.

b. Avec les autres. Pour développer le langage, réception passive insuffisante. Interactions indispensables.

2. Manque de contrôle parental

a. Manque d’informations fiables. Informations souvent contradictoires ou confuses (quel écran pour quel âge ?) > diabolisation des écrans (tout interdire) ou laxisme (laisser faire).

b. Des parents eux-mêmes surexposés ! Hyperconnexion interférant avec l’éducation. Mimétisme des enfants.

III. Quelles solutions ?

1. Interdire les écrans ?

a. Apprentissage nécessaire. Écrans devenus inévitables dans notre vie. Usages bénéfiques aussi pour l’enfant (efficacité prouvée des tablettes pour lire, écrire, compter).

b. Combattre les idées reçues. Distinguer différentes activités et à différents âges. Règle du 3-6-9-12 (psychiatre Serge Tisseron) : pas d’écran avant 3 ans, puis initiation progressive jusqu’à 12 ans, début de l’autonomie.

2. Équilibrer les activités

a. Limiter le temps d’utilisation. Par exemple, avant 6 ans 15 minutes/jour maximum. Priorité aux activités plus constructives.

b. Alterner avec activités physiques et relationnelles. Maintenir les interactions familiales (pas d’écran à table…)

3. Accompagner l’enfant

a. Intégrer l’usage du numérique à l’éducation. Idée reçue : compétences naturelles des enfants. Contrôler les usages et encourager un regard critique.

b. Installer des moments d’échange. Ne pas laisser un jeune enfant regarder tout seul un dessin animé, mais répondre aux questions, commenter…

c. Montrer l’exemple ! Limiter les connexions en présence des enfants.

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Voyez également cet exemple de plan dialectique pour l’oral du DALF C1 ainsi que différentes techniques pour mettre des arguments en valeur à l’oral.

Retrouvez d’autres sujets d’oral et plein d’activités d’entraînement dans mon livre de préparation à l’oral DALF C1, téléchargeable au format PDF.

Oral DELF B2 - Réchauffement climatique

Exemple de sujet oral DELF B2

Parmi les problématiques qui appartiennent au thème de l’environnement, le réchauffement climatique se retrouve fréquemment dans les sujets d’oral DELF B2. Une problématique qui se prête bien au plan par résolution de problème, moins connu des candidats et dont je souhaiterais vous montrer un deuxième exemple.

Découvrons le sujet

L'élevage, première cause du réchauffement climatique

Même si le nombre de végétariens augmente, consommer de la viande est une tradition qui perdure, malgré son impact considérable sur l'environnement. L'élevage d'animaux constitue en effet la première cause du réchauffement climatique, puisqu'il rejette à lui seul 15 % des gaz à effet de serre, soit plus que les émissions de tous les moyens de transport réunis. Les terres qu'il mobilise pourraient être utilisées pour des cultures de végétaux capables d'absorber le CO2. De plus, la baisse des surfaces agricoles disponibles incite à la déforestation. Une diminution de l'élevage permettrait également de réduire la consommation d'eau, sachant qu'un kilogramme de bœuf nécessite 13 500 litres d'eau. Selon une étude européenne parue en 2013, diminuer les rations de viande dans les assiettes entraînerait une économie de 23 à 38 %.

D'après CNEWS Matin, 16/03/2017

Modèle de plan

Selon l’article, l’élevage serait la première cause du réchauffement climatique. L’augmentation de la consommation de viande entraînerait de multiples conséquences sur l’environnement : consommation d’eau excessive, déforestation, etc. Par conséquent, manger moins de viande permettrait de réduire le réchauffement climatique.

Exemple de problématique possible : comment lutter contre le réchauffement climatique ?

Ce genre d’article qui présente un moyen de lutter contre un phénomène invite à opter pour un plan de type résolution de problème en 3 parties : I. Situation et conséquences 2. Causes 3. Solutions.

I. Une situation inquiétante

1. L’effet de serre

  • Un phénomène naturel qui permet de réguler les températures sur la planète.
  • Un phénomène déréglé par les émissions de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane…

2. Des impacts dramatiques

  • Augmentation des températures : canicules meurtrières (en 2003 par exemple) ; les scientifiques prévoient une augmentation de 1.5 à 4.5 degrés d’ici l’année 2100.
  • Des pluies plus abondantes responsables d’inondations meurtrières.
  •  Augmentation du niveau des mers due à la fonte des calottes polaires (30 % depuis les années 80) : de nombreux territoires sont menacés de disparaître sous les eaux.

II. Causes du réchauffement climatique

Les causes sont en partie naturelles : le climat est soumis à des variations. Mais on observe une nette aggravation par l’homme à cause du rejet dans l’atmosphère de gaz à effet de serre :

1. Combustion de pétrole et de gaz

  • Activités industrielles : les fumées rejetées par les usines de production…
  • Transports : généralisation de l’automobile, développement du transport aérien…

2. Élevage intensif

  • Nette augmentation de la consommation de viande (2 fois plus en France que nos grands-parents).
  • Élevage toujours plus intensif pour répondre à cette demande, responsable de 15 % des gaz à effet de serre.
  • Le besoin de terres pour l’alimentation des animaux entraîne la déforestation. Or les arbres permettent d’absorber une partie du dioxyde de carbone.

III. Solutions

1. Sur le plan politique

  • Accords internationaux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • Punir les pollueurs : le principe du pollueur-payeur (contraventions).

2. Sur le plan technologique

  • Réduire les rejets industriels et les pesticides dans l’agriculture…
  • Développer les énergies renouvelables : énergie éolienne, solaire…

3. Sur le plan individuel

  • Limiter l’usage de l’automobile : développer les vélos électriques…
  • Adopter une alimentation plus respectueuse de l’environnement : produits bio, moins de viande…

À vous !

À vous de jouer maintenant ! Préparer votre monologue sur ce même sujet et entraînez-vous à le présenter. Je vous conseille vivement de vous enregistrer. Vous pourrez ensuite vous réécouter et même essayer d’évaluer votre production grâce à cette grille de critères. Si vous ne savez pas encore comment préparer l’oral du DELF B2, je vous invite à consulter mon modèle où je décris toutes les étapes de la préparation d’un monologue.

Et retrouvez dans mon livre téléchargeable au format PDF d’autres exemples de plans pour la production orale DELF B2.

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épreuve orale delf B2 sur le sujet du gaspillage alimentaire

Exemple d’épreuve orale DELF B2

Ce sujet de production orale delf B2 permet de croiser 2 des thèmes les plus fréquents à l’examen : les comportements alimentaires et les technologies de l’information et de la communication (TIC). Je souhaiterais également en profiter, après avoir montré un modèle de plan dialectique, pour vous donner un exemple de plan par résolution de problème.

Découvrons le sujet

Trop bon pour être jeté !

Selon le Ministère de l'agriculture, près de 4 millions de tonnes de nourriture invendue sont jetées chaque année par les commerces et les restaurants. Seule une partie échappe à cet énorme gaspillage alimentaire, grâce aux associations caritatives qui la récupèrent pour la redistribuer aux personnes en difficulté. C'est pour compléter leur action, et non pour les concurrencer, que Lucie Basch a lancé en juin dernier l'application Too Good To Go, qui permet aux clients d'acheter des produits frais jusqu'à 60% moins cher. Mais comment cela fonctionne exactement ? Chaque fin de journée, les 360 commerçants partenaires constituent des paniers-repas avec leurs invendus, que les clients peuvent acheter entre 4 et 6 euros via l'application et venir les récupérer sur place juste avant la fermeture des magasins. Présente à Paris, Lille, Nantes, Strasbourg, Lyon, Bordeaux et Toulouse, TGTG a déjà vendu 20000 repas depuis sa création.

D'après Mathilde Golla, Le Figaro économie, 24.01.2017

Modèle de plan

Cet article décrit une solution au problème du gaspillage alimentaire. Il s’agit d’une application mobile, appelée Too Good To Go, qui met en relation des commerçants et des clients qui veulent acheter des invendus.

Comme je ne trouve pas très intéressant de me demander si je suis pour ou contre ce type d’application, je préfère poser une problématique plus générale : comment lutter efficacement contre le gaspillage alimentaire ?

En effet, ce genre d’article qui présente un moyen de lutter contre un phénomène invite à opter pour un plan de type résolution de problème en 3 parties : I. Situation 2. Causes 3. Solutions.

I. Le scandale du gaspillage alimentaire

1. Une situation catastrophique

  • Professionnels : selon les chiffres du ministère français de l’agriculture, 4 millions de tonnes de nourriture sont jetés par les commerces et les restaurants.
  • Consommateurs : de nombreux produits non consommés partent à la poubelle…

2. Conséquences

  • Sur le budget des familles : argent gaspillé à acheter de la nourriture non consommée…
  • Sur l’environnement : gaspillage de l’eau, des matières premières pour fabriquer les produits…

II. Causes du gaspillage

1. Moyens de production

  • Mauvaise gestion des stocks : production trop abondante, gestion des quotas, pertes dues au transport…
  • Pratiques marketing : on jette les fruits qui n’ont pas la bonne taille, la couleur que le client préfère…
  • Consommation de luxe : pour obtenir des produits de meilleure qualité, on jette une grande partie de la matière première…

2. Mentalité du consommateur

  • Incitation à l’achat : achats compulsifs, recherche des promotions…
  • Inconscience : manque de temps, mauvaise organisation, manque d’informations sur les dates de consommation…

III. Solutions proposées

1. Mieux encadrer la production et la distribution

  • Lois : interdire aux supermarchés de détruire les stocks invendus, obliger à distribuer aux associations caritatives…
  • Stimuler l’innovation : aider au développement de start-up innovantes comme Too Good To Go…

2. Sensibiliser le consommateur

  • Éducation à l’école : informer sur l’impact environnemental, apprendre à cuisiner les restes…
  • Informations du grand public : création d’une journée anti-gaspillage…

À vous !

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Vous pourrez également consulter un autre exemple de plan par résolution de problème.

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N’hésitez pas à poser des questions dans les commentaires de cet article. Je serais ravi de vous aider !

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sujet de production orale delf B2

Sujet de production orale delf B2

Le progrès scientifique et le monde du travail sont 2 des thèmes parmi les plus fréquents à l’examen du delf B2. Il est donc particulièrement recommandé de lire la presse sur ces sujets et d’enrichir son vocabulaire sur les problématiques actuelles. Voici pour vous entraîner un sujet de production orale du delf B2 avec un modèle de plan.

Découvrons le sujet de production orale DELF B2

Les robots vont-ils nous prendre nos emplois ?

Une récente étude du cabinet McKinsey annonce que de nombreux emplois seront touchés par l'automatisation, y compris dans les secteurs où on s'y attendrait le moins. Dans le droit par exemple, une start-up britannique permet déjà de contester des contraventions de manière automatique, sans l'intervention d'un avocat. Ou encore dans la presse où des programmes informatiques sont chargés de rédiger des articles sur le sport ou la finance. Cependant une autre étude, conduite par le Conseil d'orientation pour l'emploi cette fois, affirme que moins de 10% des métiers disparaîtront. Ce qui s'annonce plutôt, c'est une collaboration avec des robots affectés à des tâches répétitives. Par ailleurs, la robotisation à grande échelle, comme on peut l'observer au Japon, génère de nouveaux emplois, selon le principe de la 'destruction créatrice' de l'économiste Schumpeter. La tâche du travailleur consistera en effet à apporter ce contact... humain devenu encore plus précieux.

D'après Jérôme Colombain, Franceinfo, 13.02.2017

Modèle de plan

L’article présente les résultats inquiétants d’une étude sur l’automatisation des métiers. En effet selon cette étude de nombreux emplois risquent d’être remplacés par des robots. Cependant une autre étude vient nuancer ces résultats en démontrant que c’est plutôt une collaboration avec les robots qui se prépare.

Je propose la problématique suivante : les robots représentent-ils une menace pour l’emploi ?

Et voici un exemple de plan dialectique en 3 parties. Dans la première partie, il s’agit d’analyser la menace que représente l’automatisation. La deuxième partie vient nuancer les arguments de la première. On y montre que de nombreux emplois ne sont pas menacés du fait des limites de la robotisation. Enfin, il s’agit d’aller plus loin en décrivant l’évolution probable du travail.

 I. L’automatisation : des progrès inquiétants

1. C’est déjà le présent

  • Suppressions d’emplois dans l’industrie : la production en usine est déjà largement automatisée, par exemple dans l’industrie automobile…
  • L’essor du numérique : les progrès fulgurants de l’informatique depuis sa création, par exemple l’impression en 3D…

2. Évolutions à venir

  • Développement toujours recherché par les industriels car permet de réduire les coûts de production…
  • L’intelligence artificielle : recherches prometteuses qui vont toucher des secteurs que l’on pouvait croire protégés : les acteurs virtuels au cinéma, la rédaction d’articles de presse par des ordinateurs…

II. Vers une collaboration ?

1. Besoins de savoir-faire

  • Tâche versus métier : un robot exécute des tâches répétitives, un métier demande des compétences complexes : coiffure, cuisine, etc.
  • Des auxiliaires, pas des remplaçants : les robots délivrent des tâches pénibles et permettent de se concentrer sur les tâches complexes…

2. Le contact humain

  • Différences entre secteurs : distinguer l’industrie et le secteur des services où la menace de l’automatisation est moins grande.
  • Métiers où le contact humain est indispensable : enseignant, conseiller, médecin… Là aussi, le robot collabore sur certaines tâches, mais il ne peut pas remplacer.

III. Le travail de demain

1. Nouveaux emplois

  • La destruction créatrice : selon ce principe, le développement de l’automatisation crée de la richesse qui crée plus de nouveaux emplois qu’elle n’en supprime.
  • Quels nouveaux emplois ? Pour commencer, les emplois liés à la robotisation (fabrication, maintenance…)

2. Nouvelles compétences :

  • Compétences numériques : l’automatisation exige des compétences de haut niveau… Besoin de se former tout au long de la vie…
  • Anticiper : l’évolution est imprévisible, et comme toujours le manque d’informations représente un danger, en particulier pour les jeunes au moment de choisir un métier…

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