Sujet de production orale DALF C1

Sujet de production orale DALF C1

Je vous propose dans cet article un sujet de production orale DALF C1. Vous y trouverez la consigne ainsi que les documents. Et en bonus, je vous offre un modèle de plan !

Comme vous allez le voir, ce sujet de production orale DALF C1 porte sur les effets des écrans sur les enfants. C’est en effet un des thèmes fréquents à l’examen.

Cet exemple de sujet est extrait du livre Production orale DALF C1. Découvrez dans ce guide 8 sujets complets ainsi que de nombreuses activités d’entraînement.

Sujet de production orale DALF C1

Voici donc le sujet, qui comprend la consigne officielle et les documents.

1. Exposé (60 minutes de préparation, 8 à 10 minutes de passation)

À partir des documents proposés, vous préparerez un exposé sur le thème indiqué et vous le présenterez au jury. Votre exposé présentera une réflexion ordonnée sur ce sujet. Il comportera une introduction et une conclusion et mettra en évidence quelques points importants (3 ou 4 maximum).

Attention : les documents sont une source documentaire pour votre exposé. Vous devez pouvoir en exploiter le contenu en y puisant des pistes de réflexion, des informations et des exemples, mais vous devez également introduire des commentaires, des idées et des exemples qui vous sont propres afin de construire une véritable réflexion personnelle. En aucun cas vous ne devez vous limiter à un simple compte rendu des documents.

L’usage de dictionnaires monolingues français / français est autorisé.

2. Entretien (sans préparation, 15 à 20 minutes de passation)

Le jury vous posera ensuite quelques questions et s’entretiendra avec vous à propos du contenu de votre exposé.

Thème de l’exposé : les écrans sont-ils toxiques pour nos enfants ?

QI, langage, comportement : les effets de la surexposition aux écrans chez les enfants

C’est l’une des principales préoccupations des parents, bien conscients que cette activité n’est pas la meilleure pour leur progéniture : limiter le temps passé devant les écrans. Dans l’émission « Bienfait pour vous » sur Europe 1, ce mercredi, la Dr Anne-Lise Ducanda, médecin de protection maternelle et infantile et autrice des Tout-petits face aux écrans (éditions du Rocher), a rappelé à quel point télévision, téléphone, ordinateur et tablettes avaient un effet délétère sur les jeunes générations. Et donné quelques conseils pour s’en passer. […]

Ce qu’il faut comprendre, explique la spécialiste, c’est que « le cerveau de l’enfant est programmé génétiquement pour parler, marcher, se concentrer. Mais ensuite, tout dépend de l’environnement. » Et, dans le cas des jeunes en difficulté, « je me suis rendu compte que 95 % d’entre eux étaient surexposés aux écrans ».

Le cerveau des plus jeunes se développe « en fonction des expériences que va faire l’enfant, mais seulement si ces expériences sont dans le monde réel, en trois dimensions », insiste Anne-Lise Ducanda. Autrement dit, « ce qu’il voit, il faut qu’il le touche, qu’il bouge son corps. » Pour développer la motricité des mains par exemple, « il faut que les enfants aient des expériences de geste : porter, appuyer, glisser, pousser. »

Dès lors, devant les écrans, le cerveau des plus petits « va être privé de sa nourriture essentielle : interagir avec les humains, en premier lieu les parents, et découvrir le monde avec tous les sens combinés ». L’enfant ne va, par exemple, pas faire de gestes. « Les connexions cérébrales ne se font pas et, pire, le bombardement du tout-petit par les shoots visuels et sonores des dessins animés créeraient de mauvaises connexions cérébrales qui remplaceraient les bonnes », avertit la médecin.

Les troubles qui se manifestent sont variés. Au niveau du langage par exemple, « un enfant ne peut apprendre à parler que si un humain lui parle face-à-face. Avec les écrans, l’enfant va répéter sans mettre de sens dans les mots. Quand c’est à travers un écran, les mots ne captent pas, ne veulent rien dire », détaille Anne-Lise Ducanda. Les jeunes n’apprennent donc pas, ou très lentement, à parler, et leur vocabulaire s’appauvrit. « Il y a plus de 5 100 études qui montrent le lien entre écran et retard intellectuel », poursuit la médecin. « L’Inserm en juin a montré que les enfants qui ont souvent la télé à table ont une baisse de QI de trois points. »

Les troubles se retrouvent aussi dans la capacité d’interaction de l’enfant. Certains au niveau de la relation et de la communication peuvent même être confondus « avec des syndromes autistiques », alerte Anne-Lise Ducanda. Du côté de la motricité fine, le constat de la spécialiste est alarmant : « On a des enfants de 3 ans qui n’attrapent pas un stylo parce qu’ils ne font pas assez de gestes. » […]

Une bonne nouvelle dans ce marasme, toutefois : beaucoup des conséquences néfastes des écrans sont réversibles. « Le cerveau de l’enfant est très plastique », des progrès peuvent intervenir immédiatement dès que le temps d’écran diminue. Même chose chez les adolescents. « Un trouble de concentration à 14 ans peut disparaître en trois semaines si vous limitez les écrans à 6h/semaine », explique la médecin.

Les consignes d’Anne-Lise Ducanda sont d’une rigueur proportionnelle à la noirceur du tableau. « Il ne faut aucun écran de 0 à 2 ans », assène-t-elle. « Après, les études montrent que c’est délétère à partir de 15 minutes par jour. Je préconise donc 30 minutes les mercredi, samedi et dimanche seulement de 2 à 6 ans. » L’idéal restant d’arriver à faire encore moins. « Il faut donner de bonnes habitudes dès le début, il faut des règles », poursuit la spécialiste, fervente amatrice des contrôles parentaux et qui estime judicieux, par exemple, de mettre un chronomètre et de s’y tenir. […]

Europe 1, 15/09/2021

Thème de l’exposé : les écrans sont-ils toxiques pour nos enfants ?

Voici pourquoi il ne faut pas tenter d’éloigner vos enfants des écrans à tout prix

« Ce n’est pas l’écran qui pose problème », entame le docteur Aymeric de Fleurian, psychiatre directeur du Centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) de Caen (Calvados), dans un entretien donné à l’édition du soir.

Il casse l’idée reçue selon laquelle il serait forcément mauvais pour les enfants de passer du temps devant les écrans. L’essentiel est de trouver l’équilibre entre ces appareils et les autres choses dont les plus jeunes ont besoin, explique-t-il. Le temps passé devant les écrans « entre en compétition avec d’autres activités et il doit rester pour l’enfant un moment de détente et de loisir. » […]

« L’écran n’est ni toxique, ni profitable en tant qu’objet pris individuellement. C’est la manière dont il est utilisé qui peut en faire quelque chose d’intéressant, insiste Aymeric de Fleurian. C’est un objet constructif dans l’attention partagée. » Et comme le développement de l’enfant ne se fait que dans la relation, il est important de faire de l’écran un objet utilisé en commun avec quelqu’un d’autre, au moins jusqu’à l’adolescence.

« Un jeune enfant ne sait pas se débrouiller seul, il faut impérativement commencer par faire avec lui », rappelle Aymeric de Fleurian. Devant des dessins animés, par exemple, « il faut être avec lui pour lui expliquer » et tout au long de l’enfance, il faut « maintenir l’accompagnement et s’intéresser à ce qui passe sur les écrans ».

L’écran ne prend une dimension négative que lorsqu’il prend trop de temps dans la vie de l’enfant. « Il faut réserver du temps à l’apprentissage de la préhension et du relationnel », poursuit le psychiatre. Ce qui ne peut se faire qu’en face-à-face, avec des interactions physiques. Il n’y a donc pas d’inquiétude à laisser un adolescent jouer aux jeux vidéo s’il partage son temps avec des activités qui lui apportent des interactions non virtuelles.

Aymeric de Fleurian avertit : « Empêcher un enfant d’utiliser les écrans peut avoir des conséquences sur son développement ». Jusqu’à 8 ou 9 ans, le problème ne se pose pas de manière trop prononcée, mais « passé cet âge, l’enfant devient plus sensible à la pression de ses pairs ». L’absence d’écran, vraisemblablement présent chez ses camarades, risque de créer un manque. Et l’interdiction amène le risque de transgression, créant un conflit potentiel entre parents et enfants.

Le médecin recommande donc de « trouver le temps d’écran raisonnable qui convient aux parents et aux enfants ». Pour définir la durée autorisée par les parents, « il faut prendre en compte les activités de l’enfant sur les écrans ». Le temps alloué pour des dessins animés ne peut pas être le même que pour un jeu de stratégie par exemple : « L’enfant doit avoir le temps de construire quelque chose. » Les écrans ne doivent pas empiéter sur les temps familiaux. Une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) montre que le fait de laisser la télévision allumée pendant les repas est associé à un plus faible développement du langage chez les jeunes enfants. […]

Les règles d’utilisation des écrans doivent être posées en concertation entre les parents et les enfants et convenir à tout le foyer, « en veillant à l’équilibre des activités », insiste Aymeric de Fleurian. Il faut se mettre d’accord sur un temps restreint établi en semaine, mais le week-end ou pendant les vacances, on peut laisser de la marge. « Si un enfant a envie de passer plus de temps devant l’écran, il est possible de l’y autoriser tant que ça lui apporte quelque chose de constructif. »

Reste la question de l’exemplarité : « Le parent doit avoir un comportement cohérent avec les règles qu’il fixe ». Autrement dit, ne pas passer trop de temps sur les écrans, alors qu’il limite leur usage chez ses enfants. […]

Charles Deyrieux, Ouest France, 16/07/2021

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Modèle de plan pour ce sujet de production orale DALF C1

Voici maintenant un modèle de plan pour ce sujet de production orale DALF C1 :

Problématique : Enfants et écrans, comment garder le contrôle ?

I. Une situation alarmante ?

1. Omniprésence des écrans

a. Invasion au quotidien. Dans les foyers français, 5 écrans en moyenne : téléphones, téléviseurs, tablettes, ordinateurs, consoles de jeux…

b. Des usages en augmentation. Selon un sondage Ipsos, 3 heures/jour pour les enfants de 4 à 14 ans. Ajouter les usages du numérique à l’école.

2. Impacts négatifs

a. Troubles physiques : myopie, sommeil perturbé, surpoids par manque d’activité physique…

b. Troubles comportementaux et cognitifs : manque d’attention en classe, comportements addictifs > baisse des résultats scolaires.

c. Retard intellectuel : notamment pauvreté du vocabulaire. Selon une étude Inserm : télé à table > baisse de 3 points sur le quotient intellectuel (QI).

II. Carences liées à la surexposition

1. Manque d’interactions

a. Avec l’environnement. Pour développer le cerveau, besoin d’expérimenter, d’exercer les 5 sens et la motricité en 3 dimensions.

b. Avec les autres. Pour développer le langage, réception passive insuffisante. Interactions indispensables.

2. Manque de contrôle parental

a. Manque d’informations fiables. Informations souvent contradictoires ou confuses (quel écran pour quel âge ?) > diabolisation des écrans (tout interdire) ou laxisme (laisser faire).

b. Des parents eux-mêmes surexposés ! Hyperconnexion interférant avec l’éducation. Mimétisme des enfants.

III. Quelles solutions ?

1. Interdire les écrans ?

a. Apprentissage nécessaire. Écrans devenus inévitables dans notre vie. Usages bénéfiques aussi pour l’enfant (efficacité prouvée des tablettes pour lire, écrire, compter).

b. Combattre les idées reçues. Distinguer différentes activités et à différents âges. Règle du 3-6-9-12 (psychiatre Serge Tisseron) : pas d’écran avant 3 ans, puis initiation progressive jusqu’à 12 ans, début de l’autonomie.

2. Équilibrer les activités

a. Limiter le temps d’utilisation. Par exemple, avant 6 ans 15 minutes/jour maximum. Priorité aux activités plus constructives.

b. Alterner avec activités physiques et relationnelles. Maintenir les interactions familiales (pas d’écran à table…)

3. Accompagner l’enfant

a. Intégrer l’usage du numérique à l’éducation. Idée reçue : compétences naturelles des enfants. Contrôler les usages et encourager un regard critique.

b. Installer des moments d’échange. Ne pas laisser un jeune enfant regarder tout seul un dessin animé, mais répondre aux questions, commenter…

c. Montrer l’exemple ! Limiter les connexions en présence des enfants.

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À vous !

Vous avez besoin d’apprendre à préparer un plan détaillé pour la production orale du DALF C1 ? Découvrez les différentes étapes dans ce modèle d’exposé.

Voyez également cet exemple de plan dialectique pour l’oral du DALF C1 ainsi que différentes techniques pour mettre des arguments en valeur à l’oral.

Retrouvez d’autres sujets d’oral et plein d’activités d’entraînement dans mon livre de préparation à l’oral DALF C1, téléchargeable au format PDF.

fausses informations

Fausses informations : sujet de PO DELF B2

Les fausses informations, voilà un sujet aussi passionnant que difficile pour la PO du DELF B2, ou plus généralement pour une activité de débat en classe. Pour aborder le vocabulaire indispensable, je vous propose dans cet article un document et des mots-clés que j’ai extraits de mon livre Les mots de l’info. J’ai ajouté dans cet article un exemple de plan par résolution de problème (pour l’exposé ou monologue suivi) qui pourra vous aider dans votre production ou comme modèle de corrigé.

Découvrons le sujet

Faut-il mettre fin à l’anonymat sur les réseaux sociaux ?

Plusieurs personnalités politiques sont favorables à la levée de l’anonymat sur les réseaux sociaux. Pour cause, la propagation des infox et des rumeurs, mais aussi les messages d’insultes publiés par certains comptes. Est-ce pour autant une bonne solution d’interdire l’anonymat ? Entretien avec Anaïs Theviot, maître de conférences en sciences politiques.

Facebook et Twitter sont des canaux privilégiés de diffusion de l’information, est-ce vraiment possible de mettre fin à l’anonymat sur ces plateformes ?

Anaïs Theviot : La culture numérique repose sur la liberté d’expression sans mettre en avant son identité. Facebook a longtemps cherché à éviter l’usage des pseudonymes mais cela nuit à l’image de la plateforme qui se veut ouverte à tous. Si on forçait les gens à donner leur identité, certains se tourneraient vers d’autres outils qui permettent encore l’anonymat.

Existe-t-il d’autres solutions pour réguler la prise de parole sur Internet que mettre fin à l’anonymat ?

T. : Il existe des techniques de modération de certains contenus mais pour cela il faut éduquer à l’usage des réseaux sociaux. Sur Internet, il faut toujours se demander qui nous parle en croisant les différentes sources. Pour cela, il n’est pas forcément nécessaire d’avoir l’identité de la personne, l’activité d’un compte fournit déjà des indices sur les idées véhiculées, sur les intentions de manipuler

D’après Ouest-France, 22/01/19

La problématique : comment lutter contre les fausses informations ?

Fausses informations, rumeurs et théories du complot existent depuis toujours, mais Internet leur fournit des outils de diffusion particulièrement efficaces. C’est en jouant sur les émotions que les infox arrivent à séduire un grand nombre d’internautes. Accusés de laisser faire, voire de les encourager, les réseaux sociaux sont contraints de trouver des solutions. Mais la tentation est grande pour certains gouvernements d’interdire totalement l’anonymat, ce qui peut être perçu comme un moyen de limiter la liberté d’expression.

Les dix mots-clés

— Anonymat (n. m.) : état d’une personne qui ne communique pas son vrai nom, dans le cadre d’une action ou d’une communication. Tant qu’une personne respecte la loi, elle peut donner son opinion en conservant son anonymat.

— Diffusion (n. f.) : action de communiquer tout type d’information. Les journaux tentent de lutter contre la diffusion des fausses informations.

— Expression (n. f.) : action de donner son opinion, son avis sur quelqu’un ou quelque chose. La lutte contre les fausses informations est importante, mais il faut avant tout protéger la liberté d’expression.

— Infox (n. f.) : fausse information partagée dans les médias en vue de tromper le public. De nombreuses infox ont circulé concernant les manifestations à Paris en décembre dernier.

— Manipuler (verbe transitif) : tromper quelqu’un pour l’inciter à adopter une opinion ou un comportement. De nombreuses informations servent à manipuler le public dans un but politique.

— Modération (n. f.) : sur Internet, désigne l’action de contrôler et de vérifier les informations qui sont publiées. Les réseaux sociaux voudraient éviter la modération des contenus, car elle coûte cher.

— Propagation (n. f.) : action de communiquer des informations dans un but négatif. Avec les fonctionnalités de partage sur les réseaux sociaux, la propagation d’une fausse information peut être très rapide.

— Rumeur (n. f.) : fausse nouvelle dont l’origine est inconnue. La victime d’une rumeur aura bien du mal à trouver les responsables.

— Source (n. f.) : origine d’une information, c’est-à-dire son auteur, son exactitude, son lieu de publication, sa date, etc. Un lecteur trop ému par une fausse information ne pensera pas à vérifier les sources avant de cliquer sur « partager ».

— Théorie du complot (expression) : récit qui essaie d’attribuer la responsabilité de certains événements à un petit groupe de personnes très puissantes et qui agissent dans le secret. Selon un sondage récent, près de 8 Français sur 10 croient à au moins une théorie du complot.

Modèle de plan pour le monologue

Puisque le document ci-dessus discute d’une solution possible (la suppression de l’anonymat) pour lutter contre les fausses informations, je propose de traiter la problématique selon un plan par résolution de problème en 3 parties : I. Situation et conséquences 2. Causes 3. Solutions.

I. SITUATION

1. Dans la jungle des fausses informations

Les fausses informations présentent des types très variés, par exemple :

  • Infox et rumeurs : de nombreux événements dans l’actualité sont accompagnés de rumeurs et de commentaires souvent critiques, comme pour l’incendie de la cathédrale Notre-Dame pour prendre un exemple récent.
  • Théories du complot : récits et démonstrations « scientifiques » qui tentent de montrer une autre version des faits, par exemple la terre est plate, il n’y a pas de changement climatique, etc.

2. Quels impacts ?

Dans cette jungle, il devient de plus en plus difficile de distinguer le faux du vrai. Au-delà de la perte de temps, on peut distinguer :

  • Opinion manipulée : les infox créent inutilement de l’anxiété et peuvent influencer le vote lors des élections.
  • Incitation à la violence : la propagation d’infox portant sur une personne ou une communauté peut conduire à du harcèlement sur les réseaux sociaux, voire à des agressions physiques.

II. causes

1. Technologies puissantes

Les fausses informations ont toujours existé, mais elles peuvent s’appuyer aujourd’hui sur des technologies très puissantes.

  • Fausses images : des logiciels permettent de modifier ou de fabriquer des photos et des vidéos.
  • Viralité : les réseaux sociaux permettent une diffusion à très grande vitesse.

2. Irresponsabilité des plateformes

  • Logique de l’hébergeur : au nom de la liberté d’expression, les plateformes souhaiteraient diffuser du contenu sans être obligées de le vérifier.
  • Modération insuffisante : la modération coûte cher, les outils de signalement sont souvent débordés à cause de la vitesse de diffusion.

3. Tous responsables !

Il n’y pas d’infox sans l’internaute qui la partage !

  • L’infox prend aux sentiments : l’internaute ému partage sans réfléchir et dans le cas d’une fausse accusation, les insultes partent très rapidement.
  • Sentiment d’impunité : l’anonymat ou le fait de poster un commentaire parmi des milliers peut donner l’impression de pouvoir tout dire sans aucun risque.

III. Solutions proposées

1. Assurer la liberté d’expression

  • Attention au contrôle : des gouvernements peuvent profiter de ce problème pour voter des lois qui limitent la liberté d’expression.
  • Maintenir l’anonymat : bien utilisé, il permet à tout citoyen d’exprimer plus librement son opinion.

2. Sensibiliser les internautes

  • Plus d’éducation aux médias à l’école : multiplier les cours où les enfants apprennent à lire une image, à vérifier les sources avant de partager une info.
  • Encourager les journaux à lutter contre la désinformation, comme Le monde, qui propose une rubrique « Les décodeurs » destinée à « démonter » les fausses informations.

3. Responsabiliser les plateformes

  • Imposer la modération : ne plus tolérer des discours haineux et racistes comme on peut les voir sur des forums en France.
  • Encourager la collaboration avec d’autres médias : les réseaux sociaux peuvent confier à des médias spécialisés la vérification des infos, en échange d’une rémunération.

Les mots de l’info

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À vous !

À vous de jouer maintenant ! Vous pouvez préparer votre propre plan sur ce sujet et vous entraîner à présenter l’exposé. Mais vous pouvez aussi plus simplement exprimer votre opinion dans les commentaires ci-dessous !

plan oral DELF B2

Oral DELF B2 : le plan par résolution de problème

Dans mon livre « Production orale DELF B2 », je présente différents types de plans possibles pour le monologue suivi. En plus de l’habituel plan dialectique (pour ou contre…), je montre en détail un type moins connu des candidats : le plan par résolution de problème, encore appelé plan analytique. Vous verrez qu’il peut être très efficace pour certains types de sujets !

Pour illustrer de manière différente ce plan d’oral DELF B2, en complément de mon livre, j’ai repris un exemple déjà publié dans ce blog et je l’ai adapté en vidéo.

Bon visionnage et abonnez-vous à ma chaîne YouTube pour rester informés de mes prochaines vidéos !

Vidéo : le plan par résolution de problème au DELF B2

À vous !

Que pensez-vous de ce type de plan d’oral pour le DELF B2 ? L’avez-vous déjà essayé ? J’ai hâte de lire vos commentaires !

Je vous invite également à voir un autre exemple de plan analytique.

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Oral DELF B2 - Réchauffement climatique

Exemple de sujet oral DELF B2

Parmi les problématiques qui appartiennent au thème de l’environnement, le réchauffement climatique se retrouve fréquemment dans les sujets d’oral DELF B2. Une problématique qui se prête bien au plan par résolution de problème, moins connu des candidats et dont je souhaiterais vous montrer un deuxième exemple.

Découvrons le sujet

L'élevage, première cause du réchauffement climatique

Même si le nombre de végétariens augmente, consommer de la viande est une tradition qui perdure, malgré son impact considérable sur l'environnement. L'élevage d'animaux constitue en effet la première cause du réchauffement climatique, puisqu'il rejette à lui seul 15 % des gaz à effet de serre, soit plus que les émissions de tous les moyens de transport réunis. Les terres qu'il mobilise pourraient être utilisées pour des cultures de végétaux capables d'absorber le CO2. De plus, la baisse des surfaces agricoles disponibles incite à la déforestation. Une diminution de l'élevage permettrait également de réduire la consommation d'eau, sachant qu'un kilogramme de bœuf nécessite 13 500 litres d'eau. Selon une étude européenne parue en 2013, diminuer les rations de viande dans les assiettes entraînerait une économie de 23 à 38 %.

D'après CNEWS Matin, 16/03/2017

Modèle de plan

Selon l’article, l’élevage serait la première cause du réchauffement climatique. L’augmentation de la consommation de viande entraînerait de multiples conséquences sur l’environnement : consommation d’eau excessive, déforestation, etc. Par conséquent, manger moins de viande permettrait de réduire le réchauffement climatique.

Exemple de problématique possible : comment lutter contre le réchauffement climatique ?

Ce genre d’article qui présente un moyen de lutter contre un phénomène invite à opter pour un plan de type résolution de problème en 3 parties : I. Situation et conséquences 2. Causes 3. Solutions.

I. Une situation inquiétante

1. L’effet de serre

  • Un phénomène naturel qui permet de réguler les températures sur la planète.
  • Un phénomène déréglé par les émissions de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane…

2. Des impacts dramatiques

  • Augmentation des températures : canicules meurtrières (en 2003 par exemple) ; les scientifiques prévoient une augmentation de 1.5 à 4.5 degrés d’ici l’année 2100.
  • Des pluies plus abondantes responsables d’inondations meurtrières.
  •  Augmentation du niveau des mers due à la fonte des calottes polaires (30 % depuis les années 80) : de nombreux territoires sont menacés de disparaître sous les eaux.

II. Causes du réchauffement climatique

Les causes sont en partie naturelles : le climat est soumis à des variations. Mais on observe une nette aggravation par l’homme à cause du rejet dans l’atmosphère de gaz à effet de serre :

1. Combustion de pétrole et de gaz

  • Activités industrielles : les fumées rejetées par les usines de production…
  • Transports : généralisation de l’automobile, développement du transport aérien…

2. Élevage intensif

  • Nette augmentation de la consommation de viande (2 fois plus en France que nos grands-parents).
  • Élevage toujours plus intensif pour répondre à cette demande, responsable de 15 % des gaz à effet de serre.
  • Le besoin de terres pour l’alimentation des animaux entraîne la déforestation. Or les arbres permettent d’absorber une partie du dioxyde de carbone.

III. Solutions

1. Sur le plan politique

  • Accords internationaux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • Punir les pollueurs : le principe du pollueur-payeur (contraventions).

2. Sur le plan technologique

  • Réduire les rejets industriels et les pesticides dans l’agriculture…
  • Développer les énergies renouvelables : énergie éolienne, solaire…

3. Sur le plan individuel

  • Limiter l’usage de l’automobile : développer les vélos électriques…
  • Adopter une alimentation plus respectueuse de l’environnement : produits bio, moins de viande…

À vous !

À vous de jouer maintenant ! Préparer votre monologue sur ce même sujet et entraînez-vous à le présenter. Je vous conseille vivement de vous enregistrer. Vous pourrez ensuite vous réécouter et même essayer d’évaluer votre production grâce à cette grille de critères. Si vous ne savez pas encore comment préparer l’oral du DELF B2, je vous invite à consulter mon modèle où je décris toutes les étapes de la préparation d’un monologue.

Et retrouvez dans mon livre téléchargeable au format PDF d’autres exemples de plans pour la production orale DELF B2.

Production orale DELF B2

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