vocabulaire b1 b2

Les mots de l’info B1-B2 : le livre est sorti !

Vous souhaitez apprendre ou enseigner le vocabulaire de l’actualité aux niveaux B1 et B2 ? J’ai l’immense plaisir de vous annoncer la sortie de mon douzième livre : Les mots de l’info B1-B2.

Le but général des Mots de l’info B1-B2 est de constituer le lexique essentiel — un minimum de 400 mots correspondant aux niveaux intermédiaires — pour comprendre les problématiques dont les médias parlent régulièrement. Elles ont été choisies pour leur caractère assez universel et durable, comme les séries télévisées ou le changement climatique, mais aussi parce qu’elles sont intéressantes et qu’elles donnent envie d’exprimer son point de vue.

Plus de 400 mots-clés correspondant aux niveaux intermédiaires

À qui s’adresse ce livre ?

Les mots de l’info B1-B2 pourront donc intéresser tous ceux qui veulent enrichir rapidement leur vocabulaire de l’actualité. Le livre pourra leur servir notamment d’introduction à la lecture et à l’écoute de la presse. En effet, les articles courts et les définitions rédigées dans un français simple permettent un entraînement efficace à la compréhension, avant de passer à des documents plus longs et plus complexes.

Des définitions rédigées en français facile et illustrées par des exemples

Les candidats au DELF B1 ou au DELF B2 y trouveront des ressources indispensables pour se préparer à l’examen. En effet, toutes les épreuves sont concernées par l’actualité : il faudra écouter des émissions de radio et lire des articles de presse. De plus, les articles courts ressemblent au format de document proposé lors de l’épreuve orale du DELF B1 et du DELF B2. Comme les problématiques sélectionnées dans ce livre correspondent aux thèmes les plus fréquents aux examens, le candidat pourra les préparer rapidement, connaître les principaux arguments et apprendre les mots-clés pour exprimer son opinion.

Quant aux enseignants de français langue étrangère, ils trouveront dans ce livre une « revue de presse » qui leur fournira des ressources et des idées de problématiques à traiter en classe. Les fiches de vocabulaire pourront servir à préparer une activité de compréhension orale ou écrite sur un sujet d’actualité. Les articles courts enfin, constitueront des documents déclencheurs pour des débats ou des activités d’entraînement à l’épreuve orale du DELF B1 ou du DELF B2.

40 sujets d’actualité régulièrement abordés aux examens du DELF B1 et du DELF B2

Que trouverez-vous dans ce livre ?

Les mots de l’info B1-B2 sont répartis en 10 thèmes généraux, comme l’école, le travail, le tourisme, etc.

Chacun de ces thèmes comprend 4 sujets de difficulté progressive (du niveau B1 au B2) et qui sont abordés en 3 étapes :

  1. L’article court (180 mots environ pour le B1, 220 mots environ pour le B2) expose le sujet et le vocabulaire essentiel en contexte.
  2. Les 10 mots-clés indispensables pour exprimer son opinion sur le sujet. Chaque terme est expliqué par une définition rédigée dans un français simple, plus facile à comprendre que dans les dictionnaires habituels. Il est de plus illustré par une phrase d’exemple.
  3. La problématique (d’une longueur de 100 mots environ) résume le problème, son enjeu et les principaux arguments.

Enfin, un quiz, sous la forme de 20 questions à choix multiple (QCM), permet de tester ses connaissances à la fin de chaque thème, ce qui fait 10 quiz et 200 questions au total.

La version interactive de ces quiz, ainsi que des ressources additionnelles, sont accessibles sur le site de Commun français.

Des quiz en ligne accessibles par un lien ou un QR code

Où acheter le livre Les mots de l’info B1-B2 ?

Les mots de l’info B1-B2 existe en version papier (livre) et en version numérique, disponible en plusieurs formats (PDF, Kindle, Apple Books…).

Bonne lecture ! N’hésitez pas à me dire ce que vous pensez du livre en commentaire. Découvrez également Les mots de l’info B2-C1, pour le vocabulaire de l’actualité aux niveaux avancés.

Deux extraits du livre ont déjà été publiés sur ce blog : les mots-clés de la consommation et les mots-clés de l’éducation.

Les mots de la consommation

Les mots de la consommation

Voici un deuxième extrait de mon nouveau livre Les mots de l’info B1-B2, qui sortira le 21 septembre 2022. Ce livre vous permettra d’apprendre ou d’enseigner le vocabulaire de l’actualité aux niveaux intermédiaires (B1 et B2).

Comme dans le livre Les mots de l’info pour les niveaux avancés (B2-C1), chacun des 10 thèmes est abordé par 4 articles de presse de niveau progressif, avec une définition simple des mots-clés et une problématique qui expose les arguments essentiels pour débattre. Enfin, un quiz permet de tester le vocabulaire appris sur le thème.

Dans l’extrait ci-dessous, vous trouverez 2 articles de presse portant sur les mots de la consommation. Les 2 sujets, l’argent liquide et l’autoproduction, sont des sujets fréquents au DELF B2. Après les 2 articles, vous pourrez tester vos connaissances avec un quiz de 10 questions.

Bonne lecture !


L’argent liquide (niveau B2)

Garder de l’argent liquide chez soi, un phénomène qui prend de l’ampleur en France

De plus en plus de retraits, de moins en moins de dépôts : voici ce qu’observe la Banque de France. Une tendance qui prend de l’ampleur depuis 2020. En mars 2012, le montant de l’argent liquide détenu par les ménages était de 132,5 milliards. En juin 2020, ce chiffre atteignait la somme record de 225 milliards d’euros… Soit environ 3 360 € par Français !

Bien que la carte bancaire remplace déjà une grande partie des transactions par chèque ou en liquide, les paiements en espèces ont encore de beaux jours devant eux. Billets et pièces sont particulièrement utiles pour l’achat d’objets d’occasion, pour prendre un café dans un distributeur ou lorsque l’on oublie sa carte bleue (ou son code !). Pour les seniors, les espèces restent d’ailleurs le premier moyen de paiement utilisé au quotidien.

Cependant, ce fonctionnement ne suffit pas à expliquer la détention de grosses sommes dans certaines maisons. Dans ce cas, il s’agit de garder de l’argent de côté sans le dépenser. Une pratique risquée : alors que l’argent conservé sur un compte courant ou un livret d’épargne est garanti jusqu’à 100 000 € par personne, les économies cachées sous le matelas ne sont pas sécurisées. Avec les bijoux, il s’agit des biens les plus recherchés par les cambrioleurs. Une situation dont les vendeurs de coffres-forts bénéficient : la marque Hartmann a connu une hausse de 40 % des ventes pendant l’année 2020.

D’après Émilie BOUET, Ouest-France, 24/02/2021

Les 10 mots-clés

Argent liquide (expression) ou liquide (n. m.) : argent sous forme d’espèces (billets et pièces). L’argent liquide est encore très utilisé pour acheter du pain.

Cambrioleur, cambrioleuse (nom) : personne qui entre dans une maison pour voler. La police a arrêté les cambrioleurs, mais les bijoux n’ont pas été retrouvés.

Coffre-fort (n. m.) : meuble de métal servant à garder en sécurité de l’argent ou des objets de valeur. Le coffre-fort se trouvait derrière un rideau du salon.

Compte courant (n. m.) : compte bancaire permettant de recevoir et dépenser de l’argent dans la vie quotidienne. On est seulement à la moitié du mois et je n’ai déjà plus d’argent sur mon compte courant.

Dépôt (n. m.) : action de mettre de l’argent à la banque. En France, le dépôt d’espèces à la banque est contrôlé : pour une somme supérieure à 8 000 euros, il faut obligatoirement justifier l’origine de l’argent.

Détenir (qqch) : garder, posséder quelque chose. Selon une étude, 78 % des Français détiendraient moins de 1 000 € à leur domicile.

Économies (n. f. pluriel) : argent gardé en limitant les dépenses. Cette année je ne sors pas beaucoup : je fais des économies pour partir en voyage dans un an ou deux.

Livret d’épargne (n. m.) : type de compte bancaire où on laisse de l’argent pour gagner un pourcentage (2 % en moyenne) supplémentaire. Mes parents m’ont ouvert un livret d’épargne à ma naissance : à ma majorité, cet argent m’a aidé à payer mes études.

Retrait (n. m.) : action de prendre de l’argent à la banque (le contraire de dépôt). De nombreux Français préfèrent effectuer des retraits au distributeur dans la rue.

Transaction (n. f.) : contrat entre un acheteur et un vendeur. Avant d’acheter en ligne, il faut vérifier que les transactions sont bien sécurisées.

La problématique : l’argent liquide reste-t-il une valeur sûre ?

Avec l’épidémie de Covid, les paiements par carte ont fortement augmenté. De plus, les paiements en espèces sont limités par la loi française à 1 000 euros. Pourtant, l’argent liquide est loin de disparaître. Il est encore très utilisé pour les petits achats du quotidien. Mais ce qui est plus inattendu, c’est la tendance des Français à garder leurs économies à la maison au lieu de les placer sur un livret d’épargne. Il faut dire que les bénéfices sont très bas (2 % en moyenne). Il y a peut-être également, dans cette période de crise qui fait peur, une perte de confiance dans le système bancaire.

Tests et diplômes de FLE

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L’autoproduction (niveau B2)

L’autoproduction alimentaire, un phénomène de masse aux bénéfices multiples

Selon une enquête commanditée par la chaîne de magasins Gamm vert, 30,5 millions de Français, soit 67 % de la population âgée de 18 à 75 ans, pratiquent au moins une activité d’autoproduction alimentaire. Plus précisément, ils sont 27,4 millions à cultiver des fruits et des légumes, 16,9 millions à fabriquer des conserves, tandis que 3 % sont apiculteurs.

Pouvoir consommer des aliments frais et sains constitue la motivation dominante des autoproducteurs. Mais, l’autoproduction a aussi pour origine deux grandes tendances : d’une part l’intérêt croissant des Français pour le travail manuel, d’autre part un changement dans leur rapport à l’alimentation. Réduire sa dépendance vis-à-vis des entreprises motive 25 % des autoproducteurs. L’enquête montre par ailleurs un lien entre autoproduction et préoccupations environnementales.

Si l’économie n’est pas la motivation première, l’autoproduction est étroitement liée à la consommation et au budget alimentaire. Interrogés en janvier dernier, donc avant l’inflation, 87 % des autoproducteurs de fruits et légumes déclarent réaliser des économies grâce à leur production. 84 % des éleveurs de poules s’alimentent en grande partie grâce à ce qu’ils produisent.

Si 58 % des autoproducteurs déclarent pratiquer seuls, l’autoproduction est aussi une activité favorisant la sociabilité et la transmission. Passer du temps en famille dans le potager est une motivation très importante (25 %), de même qu’éveiller les enfants à certaines valeurs (23 %) et transmettre ses connaissances (17 %). Si 42 % des autoproducteurs se disent autodidactes, 35 % ont appris de leurs parents ou grands-parents et 24 % de leurs amis.

D’après Raphaël Lecocq, Plein champ, 02/06/2022

Les 10 mots-clés

Apiculteur, apicultrice (nom) : personne qui s’occupe d’abeilles pour produire du miel. Il n’est pas facile de devenir apiculteur. Il vaut mieux suivre une formation avec un professionnel.

Autodidacte (n. m. ou f.) : personne qui apprend seule, sans professeur. Il a appris à jouer de la guitare en autodidacte.

Conserve (n. f.) : aliment gardé dans une boîte pour le consommer plus tard. Quand j’étais petit, ma grand-mère m’a appris à faire des conserves de confitures.

Cultiver (qqch) : travailler la terre pour faire pousser des légumes, des fruits… Dans notre jardin, nous cultivons des tomates, des choux et des haricots verts.

Éleveur, éleveuse (nom) : personne qui s’occupe d’animaux domestiques pour produire des aliments. Je peux avoir des œufs frais tous les jours grâce à un éleveur de poules près de chez moi.

Éveiller (qqn à qqch) : faire découvrir quelque chose à quelqu’un. En ville aussi, il est possible d’éveiller les enfants à la nature.

Inflation (n. f.) : hausse générale et continue des prix. En juillet 2022, la France a connu une inflation record de 6 %.

Potager (adj. ou n. m.) : partie de jardin réservée aux fruits et légumes. Nous ferons un petit potager sur le terrain qui se trouve derrière la maison.

Préoccupation (n. f.) : souci, inquiétude pour quelque chose. La protection de l’environnement est devenue une préoccupation pour de nombreux Français.

Sain (adj.) : qui est bon pour la santé. Je ne suis pas sûr que les produits bio soient aussi sains qu’on le prétend.

La problématique : l’autoproduction est-elle une solution durable ?

Nos grands-parents jardinaient, nos parents un peu et nous… ? En trois générations, nous sommes devenus incapables de faire pousser nos aliments. Toutefois, de plus en plus de Français essaient d’inverser ce mouvement. L’autoproduction alimentaire est devenue une tendance forte, pour plusieurs raisons : économiques (inflation du prix des fruits et légumes), sanitaires (perte de confiance dans les produits industriels suite à des scandales), mais aussi personnelles (plaisir et fierté d’effectuer un travail manuel). Mais, pour se développer, l’autoproduction nécessite de la place, surtout en ville. C’est pourquoi des quartiers s’organisent pour offrir des jardins partagés à leurs habitants.


Testez-vous !

Ce test comprend 10 questions. Utilisez la flèche, en bas à droite, pour passer d’une question à la suivante. Quand vous avez fini de répondre à toutes les questions, cliquez sur terminer pour obtenir le score et consulter les bonnes réponses.

Lisez attentivement les consignes. Pour certaines questions, une seule réponse est correcte. Pour d’autres, il faut sélectionner plusieurs réponses.

À vous de jouer maintenant !

Les mots de l'info (B1-B2)

OBTENEZ LE LIVRE AU FORMAT PDF !

Apprenez le vocabulaire de l’actualité aux niveaux intermédiaires (B1 et B2) : plus de 400 mots-clés pour lire la presse et exprimer son opinion.

À vous !

J’espère que ce deuxième extrait vous a plu ! Je vous donne rendez-vous à la sortie du livre Les mots de l’info B1-B2, le 21 septembre 2022.

En attendant, vous pouvez également découvrir le premier extrait du livre, portant sur le vocabulaire de l’éducation en FLE.

vocabulaire actualité

Les mots de l’info B1-B2 sortira en septembre

Après Les mots de l’info B2-C1, je prépare pour septembre Les mots de l’info B1-B2, le livre qui permet d’apprendre le vocabulaire de l’actualité aux niveaux intermédiaires.

Vous pourrez y apprendre plus de 400 mots-clés sur 10 grands thèmes d’actualité. Comme dans le livre précédent, chaque thème est abordé par 4 articles de presse de niveau progressif, avec une définition simple des mots-clés et une problématique qui expose les arguments essentiels pour débattre. Enfin, un quiz permet de tester le vocabulaire appris sur le thème.

Voici en extrait les premières pages du livre, avec 2 articles de presse portant sur le thème de l’école. Ces 2 sujets sont fréquents dans les examens du DELF B1 et les examens du DELF B2.


Le téléphone portable à l’école (niveau B1)

Interdiction des portables à l’école, ce qui a changé un an après

Un professeur de mathématiques interrompt son cours pour demander à un élève de ranger son portable. Une scène banale mais moins courante depuis la loi mise en place à la rentrée dernière, qui interdit aux élèves d’utiliser leurs portables dans l’enceinte de l’établissement scolaire, sauf pour des objectifs pédagogiques.

Radouane M’Hamdi, principal d’un collège à Sevran, estime que cette loi a facilité son travail. « Je perds beaucoup moins de temps à confisquer des portables ou à régler des problèmes de vol. », explique-t-il. Depuis l’an dernier, l’équipe éducative de son établissement appellent les familles lorsque les élèves finissent plus tôt. La possession d’un mobile est donc devenue moins utile.

De son côté, Angélique Adamik, professeure de français, estime que la loi n’a rien changé. « Je ne vois pas de différence. Le règlement intérieur de notre collège interdisait déjà l’utilisation du portable », explique-t-elle. « On essaie de sensibiliser les élèves aux dangers des réseaux sociaux. On leur explique également que les écrans influent sur leur concentration. Mais c’est difficile de les raisonner. Sans compter que leurs parents veulent pouvoir les joindre à tout moment ! »

D’après Annabelle Martella, La Croix, 30/08/2019

Les mots-clés

Concentration (n. f.) : action de réserver son attention à une activité unique. La lecture d’un roman demande beaucoup de concentration.

Confisquer (qqch à qqn) : Prendre à quelqu’un une chose interdite par un règlement. Le professeur a confisqué le téléphone à un élève qui regardait des vidéos sur YouTube.

Enceinte (n. f.) : espace fermé et protégé. En France, la publicité est interdite dans l’enceinte de l’école.

Établissement scolaire (n. m.) : lieu où s’organisent les classes et activités d’une école. Il est interdit d’entrer dans un établissement scolaire sans autorisation.

Interrompre (qqn ou qqch) : arrêter une activité ou empêcher quelqu’un de faire quelque chose. Un élève arrivé en retard a interrompu le cours.

Joindre (qqn) : entrer en communication avec quelqu’un. Où étais-tu ? J’ai essayé de te joindre toute l’après-midi !

Pédagogique (adj.) : qui concerne les méthodes d’enseignement. J’ai lu un rapport intéressant sur l’utilisation pédagogique des réseaux sociaux.

Possession (n. f.) : action d’avoir quelque chose. La possession d’une arme est interdite à l’école.

Règlement intérieur (n. m.) : document qui fixe les règles dans une école ou une entreprise. Le règlement intérieur autorise les employés à manger dans les bureaux.

Sensibiliser (qqn à qqch) : intéresser quelqu’un à un problème. Des médecins essaient de sensibiliser les parents aux conséquences des écrans sur les jeunes enfants.

La problématique : pour ou contre le téléphone portable à l’école ?

Depuis 2018, une loi interdit l’utilisation du téléphone portable dans les écoles françaises. Cette loi est-elle efficace ? D’un côté, elle a permis de retrouver un peu de calme dans la classe. Les élèves sont plus concentrés, les enseignants perdent moins de temps à régler des problèmes de discipline. Toutefois, des parents se plaignent, parce que le téléphone est un moyen rassurant de joindre leurs enfants. De plus, des professeurs pensent qu’il faudrait plutôt éduquer les élèves à mieux utiliser un outil devenu indispensable dans la vie quotidienne. Il faudrait peut-être interdire le téléphone dans la classe seulement, pas dans tout l’établissement.

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La classe flexible (niveau B2)

La classe flexible : c’est quoi exactement ?

La classe flexible s’adapte aux élèves en leur permettant de se déplacer et d’avoir plus d’autonomie dans la classe. La directrice de l’école de Marcille Saint-Quentin (Dordogne), a adopté cette pédagogie il y a quatre ans déjà.

Comment fonctionne une classe flexible ?

Contrairement à un modèle plus classique, les apprentissages passent par des ateliers, qui sont précédés par un enseignement théorique, essentiel à la bonne compréhension des élèves.

Comment mettre en place une classe flexible ?

Plusieurs aménagements sont nécessaires dans les salles. La classe se compose de différents centres de travail autonomes, pour permettre aux enfants de mettre en pratique ce que l’enseignant leur a appris. Ces laboratoires créatifs permettent aux élèves de travailler en petits groupes, de s’entraider et de prendre des initiatives.

Quel matériel pour une classe flexible ?

L’organisation n’est pas fixe. Certains enseignants feront le choix de disposer des tapis, des coussins, des tabourets… Dans tous les cas, l’espace doit être composé de plans de travail et d’assises en nombre suffisant, pour permettre aux élèves de suivre le cours et réaliser les ateliers.

Pourquoi mettre en place une classe flexible ?

Elle apporte un véritable plus pour les élèves, tant sur leurs capacités d’apprentissage que sur leur esprit critique. Ce dispositif améliore aussi le climat de confiance envers l’enseignant, plus disponible pour ses élèves.

D’après Sihem Boultif, Parents, 31/05/2022

Les mots-clés

Aménagement (n. m.) : organisation d’un espace. Je n’aime pas l’aménagement de cette pièce : il y a trop de meubles inutiles.

Apprentissage (n. m.) : fait d’apprendre des connaissances ou des savoir-faire. L’apprentissage de la lecture commence à l’âge de 6 ans.

Assise (n. f.) : tout meuble ou matériel qui permet de s’asseoir. Dans cette classe, les élèves ont le choix entre différentes assises : coussins, ballons et chaises classiques.

Atelier (n. m.) : espace ou séance de classe qui permet de réaliser des activités pratiques. Le vendredi après-midi, les élèves peuvent choisir entre un atelier dessin ou un atelier cuisine.

Autonomie (n. f.) : capacité à apprendre ou agir librement, sans contrôle. Ces élèves manquent d’autonomie : le professeur doit leur dire tout ce qu’ils doivent faire.

Dispositif (n. m.) : ensemble de moyens organisés dans un but précis. Il faut adopter un dispositif parce qu’il est efficace et non parce qu’il est à la mode.

Esprit critique (n. m.) : capacité à examiner une information ou une opinion avant de l’accepter. Face aux fausses informations, il est urgent de développer l’esprit critique.

Flexible (adj.) : qui peut changer, s’adapter selon les circonstances. Dans une classe flexible, les élèves changent de place selon le type d’activité.

Mettre (qqch) en pratique : appliquer de manière concrète une idée, des connaissances, etc. Pour mettre en pratique le cours sur les achats, je suis allé faire des courses au marché.

Théorique (adj.) : se dit d’un savoir abstrait, sans application dans le réel. Dans ce master, les cours théoriques sont assurés par des enseignants et les cours pratiques par des professionnels.

La problématique : la classe flexible est-elle efficace ?

Comment maintenir la concentration des élèves ? Comment développer leur autonomie ? Modèle importé d’Amérique du Nord, la classe flexible est testée en France pour répondre à ces questions. Son principe général est d’aménager la classe afin de permettre aux élèves de trouver la position qui leur apportera le plus de concentration et de confort, en fonction de l’activité à réaliser. Cependant, ce dispositif pédagogique donne souvent plus de travail à l’enseignant, notamment pour la préparation des ateliers. De plus, il oblige certains professeurs à modifier leurs habitudes : ils doivent accepter de laisser beaucoup plus d’initiatives aux élèves.

Les mots de l'info (B2-C1)

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Apprenez le vocabulaire de l’actualité (niveaux B2 et C1) : plus de 400 mots-clés pour lire la presse et exprimer son opinion.

À vous !

J’espère que cet extrait vous a plu ! La sortie du livre Les mots de l’info B1-B2 est prévue pour le mois de septembre 2022. Le livre Les mots de l’info B1-B2 est maintenant sorti ! Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre catalogue de livres pour le français langue étrangère.

Vous pourrez également découvrir un deuxième extrait consacré au vocabulaire de la consommation en français langue étrangère.

Vous souhaitez passer au niveau supérieur ? Consultez également cet article sur ChatGPT et éducation, qui permet d’apprendre du vocabulaire au niveau C1.

recrutement jeu vidéo

Le recrutement par le jeu vidéo : sujet de PO DELF B2

Le recrutement par le jeu vidéo est une tendance dans le monde du travail et donc un des sujets possibles pour le DELF B2. Je vous invite dans cet article à découvrir un exemple de sujet pour la production orale du DELF B2. Vous y trouverez également une explication des mots-clés pour traiter de ce sujet et un exemple de plan pour l’exercice du monologue suivi.

Découvrons le sujet

Avec Skilleo, jouer aux jeux vidéo permet de trouver plus facilement un travail

Fondée en 2020, la société française de recrutement Skilleo permet aux entreprises de recruter de nouveaux employés… en les faisant jouer à des jeux vidéo ! Explications avec l’un de ses cofondateurs : Hugo Chabrouty.

Hugo Chabrouty, comment est né le projet de Skilleo ?

Il y a d’abord mes expériences personnelles passées, celle d’un joueur de jeux vidéo qui n’a jamais pu mettre en avant les compétences qu’il a développées manette à la main depuis l’enfance. Il y a aussi mon passé de responsable en ressources humaines qui a observé que les jeux vidéo pouvaient devenir un vrai sujet sur l’expérience du candidat. Le jeu vidéo a un vrai potentiel car étant un média à part et utilisé par une majorité de personnes au quotidien, cela permet de toucher des profils de candidats très larges et variés.

Comment fonctionne concrètement votre entreprise ?

Elle marche comme une plateforme d’emploi. Après la phase de présentation, le candidat va pouvoir réserver une session de jeux où l’on va mesurer ses compétences comportementales. Une fois que l’évaluation est terminée, le candidat obtient une note et se voit proposer des offres d’emploi en adéquation avec ses résultats.

Quelles sont les compétences comportementales analysées grâce aux jeux vidéo ?

Elles sont nombreuses et vous changez en fonction des jeux auxquels les candidats vont jouer. Par exemple si vous jouez à un jeu solo, vous allez développer des compétences comme la rigueur, la persévérance, la capacité d’adaptation ou encore la prise de décision.

D’après Édouard LAMORT, Ouest France, 19/04/2022

Lien vers l’article original

Les mots-clés du recrutement par le jeu vidéo

Affronter (verbe transitif ou pronominal) : s’opposer dans un combat. Même si les candidats sont invités à s’affronter, ce n’est pas la victoire qui compte, mais le comportement.

Compétence comportementale : capacité à agir et à réagir selon la situation. Certaines entreprises s’intéressent plus aux compétences comportementales qu’aux diplômes des candidats.

Embauche (nom féminin) : action d’engager quelqu’un pour un travail. Le jeu vidéo ne va pas remplacer l’entretien d’embauche.

Ludique (adjectif) : qui concerne le jeu. Les candidats sont confrontés de manière ludique à des problèmes qu’ils pourraient rencontrer dans l’entreprise.

Postuler (verbe intransitif) : se porter candidat à un travail. J’ai postulé dans plus de 50 entreprises sans obtenir un seul entretien !

Pourvoir (verbe transitif) : donner à quelqu’un. De nombreux postes restent à pourvoir dans le secteur de la restauration.

Profil (nom masculin) : ensemble des capacités et des qualités exigées pour un emploi. Il faut que le jeu soit parfaitement adapté au type de profil recherché.

Recruter (verbe transitif) : engager quelqu’un pour un emploi. Recruter des collaborateurs par le jeu, c’est aussi une manière de communiquer sur l’entreprise.

Ressources humaines : ensemble du personnel d’une entreprise. De plus en plus de sociétés adoptent le jeu vidéo pour la gestion des ressources humaines.

Sélectionner (verbe transitif) : choisir. Certains jeux de compétition permettent de sélectionner les meilleurs candidats.

La problématique : faut-il généraliser le recrutement par le jeu vidéo ?

Comment renouveler les méthodes de recrutement ? Face au manque de compétences dans certains secteurs, des recruteurs décident de remplacer les traditionnels CV et entretiens d’embauche par le jeu vidéo. Il permettrait en effet de séduire les jeunes générations et de révéler des compétences plus utiles que les diplômes. Mais est-ce réellement une méthode sérieuse pour évaluer des candidats ? Et plus généralement, le jeu vidéo développe-t-il des compétences utilisables au travail ?

Le modèle de plan

Voici un exemple de plan dialectique en 2 parties.

I. Les atouts du jeu vidéo pour le recrutement

1. Rendre les entreprises plus attractives

  • Popularité du jeu vidéo : une pratique importante chez les jeunes, un domaine familier où ils se sentent à l’aise.
  • Encouragement à postuler : le jeu permet d’attirer l’attention pour augmenter le nombre de candidats, surtout dans les secteurs en tension (où on manque de personnel).

2. Enrichir le processus de recrutement

  • Convivialité : le recrutement devient moins dramatique, moins formel. Le jeu engendre mois d’anxiété qu’un entretien classique.
  • Évaluation des savoir-être : le jeu permet de révéler des compétences comportementales qui ne sont pas toujours vérifiables dans un CV, comme la gestion du stress, la capacité à prendre des décisions, etc.
  • Mise en situation : le jeu met le candidat dans des situations non préparées et proches du réel. Il permet, par exemple, de vérifier concrètement un niveau de langue.

II. Les précautions à prendre

1. Rester cohérent

  • Le jeu vidéo convient-il à tous les secteurs professionnels ? Pertinent pour les métiers des loisirs, mais pour recruter dans une banque ?
  • Le jeu donne-t-il une image exacte de l’entreprise ? Attention au buzz qui donne une trop belle image. Ne pas donner de faux espoirs aux candidats.
  • Le jeu est-il bien adapté aux profils recherchés ? Il doit vérifier exactement les compétences recherchées par l’entreprise.

2. Maintenir les méthodes « classiques »

  • Des preuves encore insuffisantes : les compétences développées grâce aux jeux vidéo sont-elles vraiment utiles et applicables dans un contexte professionnel ?
  • Juste un outil de plus : le jeu vidéo ne peut pas remplacer le CV et l’entretien d’embauche. Il se montre surtout efficace pour une première sélection des candidats.
  • Un outil inaccessible pour beaucoup : la production d’un jeu vidéo « sur mesure » coûte cher. Seules les grandes entreprises pourront prendre le risque.

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À vous !

À vous de jouer maintenant ! Vous pouvez préparer votre propre plan sur ce sujet et vous entraîner à présenter l’exposé. Mais vous pourrez aussi plus simplement exprimer votre opinion dans les commentaires ci-dessous !

Découvrez également un autre exemple de plan dialectique au DELF B2.

Thèmes DALF C2

Thèmes du DALF C2

Quels sont les thèmes du DALF C2 les plus fréquents ? Autrement dit, quel vocabulaire faut-il connaître pour réussir à l’examen ? Commençons par la compétence générale du candidat au DALF C2.

Compétence générale

Le candidat au DALF C2 doit posséder un très vaste répertoire lexical lui permettant de traiter avec précision de nombreux sujets d’actualité.

En effet, comme pour le DALF C1, tous les exercices sont basés sur des thèmes d’actualité. Mais au niveau C2, le candidat doit pouvoir comprendre et restituer avec précision des documents complexes ainsi qu’exposer son point de vue avec assurance.

Les thèmes du DALF C2

Vous trouverez de nombreuses similitudes avec les thèmes du DALF C1 que je vous invite à consulter. Mais, voici des thèmes plus spécifiques au DALF C2, relevés dans les manuels de préparation ou déjà traités dans les sessions d’examen précédentes. Cette liste a été mise à jour le 18/04/2022.

  • L’école : la classe inversée, l’école numérique, l’avenir du métier d’enseignant, les devoirs de vacances, les jeux vidéo en classe, les rythmes scolaires, l’enseignement de la littérature, l’enseignement des langues mortes, la suppression des notes, la sélection des étudiants à l’université, les inégalités à l’école…
  • La vie sociale et familiale : l’enfant roi, les pères au foyer, la place de l’animal, l’intelligence émotionnelle, l’éducation positive, le vieillissement de la population, les contreparties aux aides sociales, les applications de rencontre…
  • Le monde du travail : la relation âge/emploi, le revenu universel, le télétravail, le droit à la déconnexion, le bien-être au travail, la retraite, le chômage, les femmes dirigeantes, l’ubérisation…
  • Les médias et le numérique : les jeunes et les réseaux sociaux, la méfiance à l’égard des médias, l’invasion du numérique chez les enfants, le pouvoir des médias, l’avenir de la presse, la protection des données personnelles, la pollution numérique, le métavers, la culture générale dans un monde connecté, la fracture numérique…
  • L’environnement : l’avenir de l’écologie, la relation homme/animal, la crise de l’eau, l’éco-criminalité, les déchets radioactifs, la décroissance, vivre sans pétrole, vivre sans énergie nucléaire, la protection des espèces menacées, le bien-être des animaux…
  • La santé : l’évolution des relations patient/médecin, la médecine préventive, les médecines alternatives, les antivaccins, la médecine prédictive, la chirurgie esthétique, les implants…
  • La culture et les loisirs : l’art contemporain, vivre sans télévision, la littérature de jeunesse, les adaptations d’ouvrages au cinéma, les superstitions, le dopage dans le sport, les compétitions sportives internationales, l’e-sport…
  • La consommation : les nouvelles tendances alimentaires, les faux avis sur les plateformes de vente, la sobriété numérique, manger local, les banques en ligne, la sécurité alimentaire…
  • L’urbanisme : la ville intelligente, les caméras de surveillance, les rythmes de vie, les jardins collectifs, la domotique, l’étalement urbain, l’art urbain, les bâtiments résidentiels végétalisés…
  • Les progrès et dangers de la science : les risques de la robotique, les expériences scientifiques sur les animaux, les documentaires scientifiques, l’homme augmenté, les pseudosciences, les neurosciences, l’anthropocène, le tourisme spatial…
  • L’économie : la mondialisation, le financement participatif, l’expatriation, le neuromarketing, le commerce équitable, les cryptomonnaies, le salaire étudiant, la domination des GAFAM…
  • Le tourisme : le volontourisme, le tourisme de l’extrême, le surtourisme, le tourisme durable, le tourisme équitable, le tourisme de proximité…
  • Les langues et la francophonie : l’évolution des langues, la littérature francophone, les pratiques langagières des jeunes, le langage épicène, l’invasion de l’anglais dans l’espace public, le bilinguisme, le pronom « iel »…

Tests et diplômes de FLE

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Pour enrichir votre vocabulaire sur les thèmes du DALF C2, prenez de bonnes habitudes : lisez et écoutez régulièrement les médias d’actualité sur ces thèmes. Pour être plus efficace, choisissez des documents qui « croisent » différents thèmes. Par exemple, lire un article de presse sur la décroissance permettra de développer votre vocabulaire à la fois sur les thèmes de la consommation, de l’économie et de l’environnement.

Vous pouvez également consulter les thèmes du DELF B1, les thèmes du DELF B2 et les thèmes du DALF C1.

Je vous invite enfin à découvrir cette sélection d’articles pour préparer le DALF C2.

Préparer le DELF-DALF

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Bien entendu, mes livres restent disponibles dans d’autres formats (papier, Kindle…) si vous n’aimez pas le format PDF. Je vous invite à consulter le catalogue de Commun français pour savoir comment obtenir la version qui vous convient le mieux.

Et si vous avez des questions sur la boutique de livres pour préparer le DELF-DALF, n’hésitez pas m’envoyer un message. Réponse garantie dans les 24 heures !

courrier des lecteurs DELF B2 junior

DELF B2 junior : un exemple de courrier des lecteurs

Ce courrier des lecteurs au DELF B2 junior porte sur un thème possible à l’examen : la politesse dans les échanges numériques.

Concernant le type de texte, j’en ai choisi un qui n’est pas souvent traité. Il est vrai que la plupart du temps, c’est une lettre formelle qui est demandée au DELF B2, que ce soit tout public ou junior/scolaire. Mais, le courrier des lecteurs reste possible et il est préférable d’en connaître les principes.

Comme je l’ai expliqué dans cet article consacré aux différents types de textes argumentatifs au DELF-DALF, le courrier des lecteurs est, dans un titre de presse sur papier ou en ligne, une rubrique qui permet aux lecteurs d’exprimer leur opinion. Sauf précision dans la consigne, la forme du texte est libre. Il peut ressembler, dans son organisation générale, à une lettre formelle. Cependant, la mise en page et les formules de politesse seront plus libres.

Mais, je vous laisse maintenant découvrir le sujet. Vous pourrez lire ensuite un modèle de corrigé.

Découvrons le sujet d’un courrier des lecteurs au DELF B2 junior

Vous avez lu dans un magazine lycéen un article très critique sur les adolescents et Internet. Selon l’auteur, ils ignorent toutes règles de politesse lorsqu’ils communiquent en ligne. Vous écrivez au courrier des lecteurs pour nuancer ce point de vue. Vous exposez vos arguments de manière détaillée et cohérente, à l’aide d’exemples précis. 250 mots minimum.

Modèle de courrier des lecteurs

J’aimerais réagir à l’article traitant de la politesse sur Internet, qui est paru dans le numéro de juin. Je trouve en effet les propos de l’auteur vraiment excessifs !

Oui, c’est vrai, il nous arrive de tout mélanger. Moi aussi, j’envoie quelquefois un courriel à un prof en commençant par « Salut »… Ou j’envoie un texto à mes parents en langage SMS qu’ils ne comprennent pas. Mais, est-ce qu’on peut parler d’impolitesse dans ces cas ? Je crois plutôt à des fautes d’inattention. Entre les différents outils de communication et les règles de politesse à suivre en fonction des destinataires, ce n’est pas toujours évident de s’y retrouver !

Le plus grave selon moi, c’est lorsque des adolescents considèrent Internet comme un espace virtuel, complètement déconnecté de la réalité. Ils se permettent d’écrire des choses qu’ils ne diraient pas en face d’une personne, parce qu’ils ne voient pas le mal qu’ils font réellement. C’est à ceux-là qu’il faut rappeler que le respect de l’autre doit être au même niveau dans toutes les formes d’échange. Même par texto, une insulte peut faire très mal !

Pourtant, je pense qu’il faut maintenir une distinction entre les échanges en ligne et hors ligne. Les règles de politesse ne peuvent pas être les mêmes, c’est évident ! Dans une application de messagerie, on a besoin d’écrire rapidement, ce qui explique l’usage des abréviations. Si on zappe des mots comme « bonjour », « au revoir »… c’est aussi pour aller plus vite. De plus, les fautes d’orthographe n’ont pas le même impact que dans une lettre de motivation.

En fait, dans la communication entre les jeunes aujourd’hui, ce qui compte avant tout c’est la simplicité. Nous utilisons moins de formules de politesse pour aller à l’essentiel. Un simple pouce bleu peut suffire pour répondre à une proposition de sortie. Même avec un enseignant, les échanges sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram pourraient être moins formels qu’en face à face, à condition bien entendu de respecter certaines limites.

Bref, les règles de politesse évoluent avec les nouvelles technologies et il faut savoir s’adapter. Avant de critiquer de cette façon, l’auteur devrait un peu essayer de comprendre…

Johan S., Strasbourg.

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Production écrite DELF B2

Le livre, téléchargeable au format PDF, suit une méthode explicite qui entraîne aux techniques essentielles pour produire un bon texte...

À vous !

Vous avez envie de traiter ce sujet ? Vous pouvez écrire votre texte et le poster dans un commentaire sous cet article. Je vous donnerai ensuite des conseils pour améliorer votre texte, si vous en avez besoin. Merci de ne pas me demander une évaluation ou une correction détaillée. Je n’ai malheureusement pas le temps de le faire.

Ou vous pouvez plus simplement, en une phrase ou deux, exposer votre point de vue sur le sujet.

Enfin, je vous invite à consulter cet exemple de lettre formelle au DELF B2 junior.

oral DALF C1

Production orale DALF C1 : le livre est sorti !

Vous souhaitez vous préparer à l’oral du DALF C1 ? J’ai l’immense plaisir de vous annoncer la sortie du onzième livre de commun français : Production orale DALF C1.

Ce livre s’adresse aussi bien aux candidats qui se préparent seuls à l’oral du DALF C1 qu’aux professeurs qui cherchent de nouvelles ressources pour leurs cours.

Pourquoi un nouveau guide pour préparer l’oral du DALF C1 ?

La préparation d’un examen fait souvent oublier l’importance d’un exercice dans la « vraie vie ». Pourtant, au-delà de la réussite au DALF C1, la maîtrise de l’exposé oral et de l’argumentation sera certainement utile pour des projets d’études ou de travail dans le monde francophone. L’exposé oral est un exercice désormais incontournable aux études supérieures et aux concours. Des techniques d’argumentation efficaces sont indispensables chaque fois qu’il faut convaincre un destinataire de son point de vue.

Toutefois, l’épreuve de production orale du DALF C1 fait souvent peur, car l’exposé et l’entretien avec un jury sont des exercices nouveaux pour certains candidats qui ne les abordent jamais dans leur système scolaire. Par ailleurs, ils demandent des savoir-faire complexes qui sont difficiles à décrire. De fait, les manuels de préparation à l’examen ne prennent pas le temps de les expliquer, en particulier pour l’entretien.

C’est pourquoi ce guide prend le temps d’exposer les savoir-faire à acquérir. C’est pourquoi, aussi, il choisit une méthode pédagogique qui donne à tous les candidats les mêmes chances de réussite.

une méthode pédagogique qui donne à tous les candidats les mêmes chances de réussite

En effet, comme tous les guides de la collection « À l’épreuve ! », Production orale DALF C1 suit une méthode pédagogique dite explicite. Son principe est d’expliquer le plus précisément possible tous les différents aspects de l’apprentissage : programme, étapes, méthodologie, stratégies, etc. Ainsi, le lecteur sait à tout moment ce qu’il doit faire et comment le faire. Il commence par découvrir les objectifs à atteindre. Ensuite, il observe un modèle d’épreuve déjà réalisée pour comprendre la méthodologie. Puis, en suivant le guide étape par étape, il apprend à préparer un exposé et à le présenter. Enfin, il peut s’entraîner sur des sujets libres.

Il s’agit donc d’une méthode qui guide progressivement le lecteur vers l’autonomie, en l’aidant à adopter une méthode de travail efficace. Elle lui permet également de prendre confiance en soi, en apportant les stratégies utiles pour surmonter ses difficultés. Bref, elle donne sa chance à tout le monde : un candidat encore faible pourra atteindre le niveau minimum suffisant pour réussir l’épreuve ; un candidat déjà confirmé perfectionnera sa méthodologie et s’exprimera avec plus d’aisance.

Que trouverez-vous dans le livre Production orale DALF C1 ?

Afin de profiter pleinement de cette méthode progressive, il est conseillé de suivre dans l’ordre les différentes parties du livre.

L’introduction à l’épreuve est une partie importante. En plus des informations sur le déroulement de l’examen, elle détaille les compétences essentielles pour réussir.

Dans le modèle d’épreuve, le candidat pourra observer un exemple d’exposé. Toutes les étapes de préparation et les techniques employées y sont expliquées dans le détail. C’est une sorte de démo qui met en évidence les difficultés rencontrées et les solutions possibles. Dans cette partie, l’auteur fait l’exercice, le lecteur observe.

Les parties suivantes – production guidée puis préparation à l’entretien – invitent le candidat à passer à la pratique. Il est d’abord guidé dans son exposé en 3 étapes : planifier, présenter, contrôler sa production. Puis, il apprend à se familiariser avec différentes techniques pour réussir l’entretien avec le jury. De plus, des activités complémentaires apportent les connaissances linguistiques et les savoir-faire indispensables pour progresser dans la réalisation des 2 exercices. Dans ces 2 parties, l’auteur et le lecteur font les exercices ensemble. Des stratégies sont également conseillées pour mémoriser les nouvelles informations et améliorer son niveau à l’oral. Par ailleurs, certaines activités demandent d’écouter des documents audio. Les transcriptions sont disponibles dans les corrigés. Ces documents audio peuvent être téléchargés sur le site Internet de commun français.

Une dernière partie consacrée à la pratique en autonomie comprend 8 sujets d’entraînement accompagnés d’un modèle de corrigé. Cette fois, le lecteur travaille seul. Cependant, il est invité à poster sa production dans le groupe Facebook de commun français pour demander des conseils d’amélioration.

Enfin, le lecteur trouvera dans les annexes du livre des compléments importants pour sa préparation. Ce sont les thèmes fréquents à l’examen, le vocabulaire et la grammaire à connaître, ainsi que des liens Internet qui suggèrent des ressources complémentaires.

En bref, Production orale DALF C1 est conçu comme un véritable guide pratique qui accompagne le candidat vers l’autonomie grâce à un contenu riche et varié :

  • Une présentation détaillée de l’épreuve et des compétences attendues
  • Une explication simple et concrète des critères d’évaluation
  • Une méthode pour contrôler ses erreurs à l’oral
  • Les corrigés détaillés des activités et des sujets d’entraînement
  • Des activités pour enrichir son vocabulaire
  • Des conseils stratégiques pour une préparation encore plus efficace
  • Des listes détaillées des contenus linguistiques à connaître
  • Un chapitre spécialement consacré à l’entretien
  • Des documents audio à télécharger
  • Une liste de liens Internet pour trouver des ressources supplémentaires

Pour découvrir le sommaire détaillé et lire un extrait, rendez-vous sur la page du livre.

Où trouver le livre ?

Ce livre existe en version papier (livre) et en version numérique (e-book). La version numérique peut être lue sur ordinateur, tablette et téléphone, sur toutes les tailles d’écran. Elle est disponible sous plusieurs formats (PDF, Kindle, Apple Books…) La version papier est disponible à la commande sur Amazon.

Bonne lecture ! N’hésitez pas à me dire ce que vous pensez du livre en commentaire.

Découvrez également mon livre consacré à l’épreuve écrite du DALF C1.

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Sujet de production orale DALF C1

Sujet de production orale DALF C1

Je vous propose dans cet article un sujet de production orale DALF C1. Vous y trouverez la consigne ainsi que les documents. Et en bonus, je vous offre un modèle de plan !

Comme vous allez le voir, ce sujet de production orale DALF C1 porte sur les effets des écrans sur les enfants. C’est en effet un des thèmes fréquents à l’examen.

Cet exemple de sujet est extrait du livre Production orale DALF C1. Découvrez dans ce guide 8 sujets complets ainsi que de nombreuses activités d’entraînement.

Sujet de production orale DALF C1

Voici donc le sujet, qui comprend la consigne officielle et les documents.

1. Exposé (60 minutes de préparation, 8 à 10 minutes de passation)

À partir des documents proposés, vous préparerez un exposé sur le thème indiqué et vous le présenterez au jury. Votre exposé présentera une réflexion ordonnée sur ce sujet. Il comportera une introduction et une conclusion et mettra en évidence quelques points importants (3 ou 4 maximum).

Attention : les documents sont une source documentaire pour votre exposé. Vous devez pouvoir en exploiter le contenu en y puisant des pistes de réflexion, des informations et des exemples, mais vous devez également introduire des commentaires, des idées et des exemples qui vous sont propres afin de construire une véritable réflexion personnelle. En aucun cas vous ne devez vous limiter à un simple compte rendu des documents.

L’usage de dictionnaires monolingues français / français est autorisé.

2. Entretien (sans préparation, 15 à 20 minutes de passation)

Le jury vous posera ensuite quelques questions et s’entretiendra avec vous à propos du contenu de votre exposé.

Thème de l’exposé : les écrans sont-ils toxiques pour nos enfants ?

QI, langage, comportement : les effets de la surexposition aux écrans chez les enfants

C’est l’une des principales préoccupations des parents, bien conscients que cette activité n’est pas la meilleure pour leur progéniture : limiter le temps passé devant les écrans. Dans l’émission « Bienfait pour vous » sur Europe 1, ce mercredi, la Dr Anne-Lise Ducanda, médecin de protection maternelle et infantile et autrice des Tout-petits face aux écrans (éditions du Rocher), a rappelé à quel point télévision, téléphone, ordinateur et tablettes avaient un effet délétère sur les jeunes générations. Et donné quelques conseils pour s’en passer. […]

Ce qu’il faut comprendre, explique la spécialiste, c’est que « le cerveau de l’enfant est programmé génétiquement pour parler, marcher, se concentrer. Mais ensuite, tout dépend de l’environnement. » Et, dans le cas des jeunes en difficulté, « je me suis rendu compte que 95 % d’entre eux étaient surexposés aux écrans ».

Le cerveau des plus jeunes se développe « en fonction des expériences que va faire l’enfant, mais seulement si ces expériences sont dans le monde réel, en trois dimensions », insiste Anne-Lise Ducanda. Autrement dit, « ce qu’il voit, il faut qu’il le touche, qu’il bouge son corps. » Pour développer la motricité des mains par exemple, « il faut que les enfants aient des expériences de geste : porter, appuyer, glisser, pousser. »

Dès lors, devant les écrans, le cerveau des plus petits « va être privé de sa nourriture essentielle : interagir avec les humains, en premier lieu les parents, et découvrir le monde avec tous les sens combinés ». L’enfant ne va, par exemple, pas faire de gestes. « Les connexions cérébrales ne se font pas et, pire, le bombardement du tout-petit par les shoots visuels et sonores des dessins animés créeraient de mauvaises connexions cérébrales qui remplaceraient les bonnes », avertit la médecin.

Les troubles qui se manifestent sont variés. Au niveau du langage par exemple, « un enfant ne peut apprendre à parler que si un humain lui parle face-à-face. Avec les écrans, l’enfant va répéter sans mettre de sens dans les mots. Quand c’est à travers un écran, les mots ne captent pas, ne veulent rien dire », détaille Anne-Lise Ducanda. Les jeunes n’apprennent donc pas, ou très lentement, à parler, et leur vocabulaire s’appauvrit. « Il y a plus de 5 100 études qui montrent le lien entre écran et retard intellectuel », poursuit la médecin. « L’Inserm en juin a montré que les enfants qui ont souvent la télé à table ont une baisse de QI de trois points. »

Les troubles se retrouvent aussi dans la capacité d’interaction de l’enfant. Certains au niveau de la relation et de la communication peuvent même être confondus « avec des syndromes autistiques », alerte Anne-Lise Ducanda. Du côté de la motricité fine, le constat de la spécialiste est alarmant : « On a des enfants de 3 ans qui n’attrapent pas un stylo parce qu’ils ne font pas assez de gestes. » […]

Une bonne nouvelle dans ce marasme, toutefois : beaucoup des conséquences néfastes des écrans sont réversibles. « Le cerveau de l’enfant est très plastique », des progrès peuvent intervenir immédiatement dès que le temps d’écran diminue. Même chose chez les adolescents. « Un trouble de concentration à 14 ans peut disparaître en trois semaines si vous limitez les écrans à 6h/semaine », explique la médecin.

Les consignes d’Anne-Lise Ducanda sont d’une rigueur proportionnelle à la noirceur du tableau. « Il ne faut aucun écran de 0 à 2 ans », assène-t-elle. « Après, les études montrent que c’est délétère à partir de 15 minutes par jour. Je préconise donc 30 minutes les mercredi, samedi et dimanche seulement de 2 à 6 ans. » L’idéal restant d’arriver à faire encore moins. « Il faut donner de bonnes habitudes dès le début, il faut des règles », poursuit la spécialiste, fervente amatrice des contrôles parentaux et qui estime judicieux, par exemple, de mettre un chronomètre et de s’y tenir. […]

Europe 1, 15/09/2021

Thème de l’exposé : les écrans sont-ils toxiques pour nos enfants ?

Voici pourquoi il ne faut pas tenter d’éloigner vos enfants des écrans à tout prix

« Ce n’est pas l’écran qui pose problème », entame le docteur Aymeric de Fleurian, psychiatre directeur du Centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) de Caen (Calvados), dans un entretien donné à l’édition du soir.

Il casse l’idée reçue selon laquelle il serait forcément mauvais pour les enfants de passer du temps devant les écrans. L’essentiel est de trouver l’équilibre entre ces appareils et les autres choses dont les plus jeunes ont besoin, explique-t-il. Le temps passé devant les écrans « entre en compétition avec d’autres activités et il doit rester pour l’enfant un moment de détente et de loisir. » […]

« L’écran n’est ni toxique, ni profitable en tant qu’objet pris individuellement. C’est la manière dont il est utilisé qui peut en faire quelque chose d’intéressant, insiste Aymeric de Fleurian. C’est un objet constructif dans l’attention partagée. » Et comme le développement de l’enfant ne se fait que dans la relation, il est important de faire de l’écran un objet utilisé en commun avec quelqu’un d’autre, au moins jusqu’à l’adolescence.

« Un jeune enfant ne sait pas se débrouiller seul, il faut impérativement commencer par faire avec lui », rappelle Aymeric de Fleurian. Devant des dessins animés, par exemple, « il faut être avec lui pour lui expliquer » et tout au long de l’enfance, il faut « maintenir l’accompagnement et s’intéresser à ce qui passe sur les écrans ».

L’écran ne prend une dimension négative que lorsqu’il prend trop de temps dans la vie de l’enfant. « Il faut réserver du temps à l’apprentissage de la préhension et du relationnel », poursuit le psychiatre. Ce qui ne peut se faire qu’en face-à-face, avec des interactions physiques. Il n’y a donc pas d’inquiétude à laisser un adolescent jouer aux jeux vidéo s’il partage son temps avec des activités qui lui apportent des interactions non virtuelles.

Aymeric de Fleurian avertit : « Empêcher un enfant d’utiliser les écrans peut avoir des conséquences sur son développement ». Jusqu’à 8 ou 9 ans, le problème ne se pose pas de manière trop prononcée, mais « passé cet âge, l’enfant devient plus sensible à la pression de ses pairs ». L’absence d’écran, vraisemblablement présent chez ses camarades, risque de créer un manque. Et l’interdiction amène le risque de transgression, créant un conflit potentiel entre parents et enfants.

Le médecin recommande donc de « trouver le temps d’écran raisonnable qui convient aux parents et aux enfants ». Pour définir la durée autorisée par les parents, « il faut prendre en compte les activités de l’enfant sur les écrans ». Le temps alloué pour des dessins animés ne peut pas être le même que pour un jeu de stratégie par exemple : « L’enfant doit avoir le temps de construire quelque chose. » Les écrans ne doivent pas empiéter sur les temps familiaux. Une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) montre que le fait de laisser la télévision allumée pendant les repas est associé à un plus faible développement du langage chez les jeunes enfants. […]

Les règles d’utilisation des écrans doivent être posées en concertation entre les parents et les enfants et convenir à tout le foyer, « en veillant à l’équilibre des activités », insiste Aymeric de Fleurian. Il faut se mettre d’accord sur un temps restreint établi en semaine, mais le week-end ou pendant les vacances, on peut laisser de la marge. « Si un enfant a envie de passer plus de temps devant l’écran, il est possible de l’y autoriser tant que ça lui apporte quelque chose de constructif. »

Reste la question de l’exemplarité : « Le parent doit avoir un comportement cohérent avec les règles qu’il fixe ». Autrement dit, ne pas passer trop de temps sur les écrans, alors qu’il limite leur usage chez ses enfants. […]

Charles Deyrieux, Ouest France, 16/07/2021

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Modèle de plan pour ce sujet de production orale DALF C1

Voici maintenant un modèle de plan pour ce sujet de production orale DALF C1 :

Problématique : Enfants et écrans, comment garder le contrôle ?

I. Une situation alarmante ?

1. Omniprésence des écrans

a. Invasion au quotidien. Dans les foyers français, 5 écrans en moyenne : téléphones, téléviseurs, tablettes, ordinateurs, consoles de jeux…

b. Des usages en augmentation. Selon un sondage Ipsos, 3 heures/jour pour les enfants de 4 à 14 ans. Ajouter les usages du numérique à l’école.

2. Impacts négatifs

a. Troubles physiques : myopie, sommeil perturbé, surpoids par manque d’activité physique…

b. Troubles comportementaux et cognitifs : manque d’attention en classe, comportements addictifs > baisse des résultats scolaires.

c. Retard intellectuel : notamment pauvreté du vocabulaire. Selon une étude Inserm : télé à table > baisse de 3 points sur le quotient intellectuel (QI).

II. Carences liées à la surexposition

1. Manque d’interactions

a. Avec l’environnement. Pour développer le cerveau, besoin d’expérimenter, d’exercer les 5 sens et la motricité en 3 dimensions.

b. Avec les autres. Pour développer le langage, réception passive insuffisante. Interactions indispensables.

2. Manque de contrôle parental

a. Manque d’informations fiables. Informations souvent contradictoires ou confuses (quel écran pour quel âge ?) > diabolisation des écrans (tout interdire) ou laxisme (laisser faire).

b. Des parents eux-mêmes surexposés ! Hyperconnexion interférant avec l’éducation. Mimétisme des enfants.

III. Quelles solutions ?

1. Interdire les écrans ?

a. Apprentissage nécessaire. Écrans devenus inévitables dans notre vie. Usages bénéfiques aussi pour l’enfant (efficacité prouvée des tablettes pour lire, écrire, compter).

b. Combattre les idées reçues. Distinguer différentes activités et à différents âges. Règle du 3-6-9-12 (psychiatre Serge Tisseron) : pas d’écran avant 3 ans, puis initiation progressive jusqu’à 12 ans, début de l’autonomie.

2. Équilibrer les activités

a. Limiter le temps d’utilisation. Par exemple, avant 6 ans 15 minutes/jour maximum. Priorité aux activités plus constructives.

b. Alterner avec activités physiques et relationnelles. Maintenir les interactions familiales (pas d’écran à table…)

3. Accompagner l’enfant

a. Intégrer l’usage du numérique à l’éducation. Idée reçue : compétences naturelles des enfants. Contrôler les usages et encourager un regard critique.

b. Installer des moments d’échange. Ne pas laisser un jeune enfant regarder tout seul un dessin animé, mais répondre aux questions, commenter…

c. Montrer l’exemple ! Limiter les connexions en présence des enfants.

Tests & diplômes de FLE

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Vous avez besoin d’apprendre à préparer un plan détaillé pour la production orale du DALF C1 ? Découvrez les différentes étapes dans ce modèle d’exposé.

Voyez également cet exemple de plan dialectique pour l’oral du DALF C1 ainsi que différentes techniques pour mettre des arguments en valeur à l’oral.

Retrouvez d’autres sujets d’oral et plein d’activités d’entraînement dans mon livre de préparation à l’oral DALF C1, téléchargeable au format PDF.

Améliorer la compréhension écrite

10 stratégies pour améliorer la compréhension écrite

Les stratégies sont des méthodes de travail, et surtout des habitudes, qui permettent de faire des progrès rapides en français. Je vous propose dans cet article de faire un point sur les stratégies essentielles pour améliorer la compréhension écrite. Il n’est jamais trop tard pour les adopter !

Quelles stratégies pour améliorer la compréhension écrite en FLE ?

Testez-vous un peu ! Parmi ces stratégies, lesquelles utilisez-vous souvent, parfois, jamais ? Puis cliquez sur chaque stratégie pour découvrir mes conseils.

1. Vous établissez un programme de lecture.

Le manque de progrès découle souvent d’un manque d’organisation… Pour réussir, vous devez d’abord identifier vos besoins. Dans quel but lisez-vous du français ? Pour les études ? Pour le travail… ? Essayez ensuite de déterminer vos futures utilisations de la langue. Devrez-vous comprendre des ouvrages spécialisés, des rapports, des articles de presse… ?

À partir de là, vous pourrez vous fixer des objectifs précis. Oubliez le trop général « Je veux améliorer mon français ! » Remplacez-le par « Je veux comprendre l’essentiel d’articles de presse portant sur l’économie ».

Enfin, fixez-vous un planning et essayez de le tenir. Combien de temps par semaine allez-vous consacrer à la lecture ? Où allez-vous pratiquer : dans les transports en commun, en bibliothèque… ?

2. Vous développez vos savoirs.

C’est quoi comprendre un texte, exactement ? Un lecteur construit le sens en comparant le message avec les connaissances qu’il a déjà dans sa mémoire. Autrement dit, comprendre c’est surtout reconnaître des choses que nous savons déjà. C’est pourquoi nous comprenons mieux un document sur un sujet que nous connaissons bien.

Améliorer vos connaissances lexicales (l’emploi des connecteurs…) et grammaticales (la construction des phrases complexes…) vous aidera à mieux lire, c’est certain. Mais ce n’est pas tout : pensez également à développer vos savoirs dans les domaines qui vous concernent. Et pour cela tous les moyens sont bons : vous pouvez commencer par le faire dans votre langue maternelle.

3. Vous choisissez les bons documents.

Conséquence de la stratégie précédente : si vous avez des difficultés en compréhension écrite, commencez par des documents qui traitent de sujets que vous connaissez bien. Vous verrez que c’est beaucoup plus facile.

Articles de journaux ou de magazines, sites Internet spécialisés, livres numériques à télécharger : choisissez les documents en fonction de vos objectifs et préférez les documents authentiques. Attention, un document réellement authentique est celui qui n’est pas fabriqué par un professeur dans le but d’apprendre le français. N’attendez pas d’avoir un bon niveau pour lire des documents authentiques. Au contraire, c’est par leur lecture, en augmentant progressivement la difficulté, que vous atteindrez un bon niveau !

4. Vous variez les activités.

Comme je l’ai déjà expliqué pour la compréhension orale, l’erreur habituelle c’est de passer son temps à faire des quiz. Essayez des activités moins scolaires, avec des objectifs plus authentiques, car dans la « vraie vie », on ne lit pas pour obtenir un bon score… Par exemple, lisez en français des articles qui expliquent comment mémoriser du vocabulaire. Comme cela, vous améliorez votre français et en même temps vous apprenez des choses utiles dans votre vie.

Autre erreur à éviter : lire tout le temps de la même manière. Variez vos objectifs de lecture : dans un article vous chercherez les idées essentielles, dans un autre vous repérerez uniquement l’emploi des connecteurs, dans un autre encore vous lirez seulement le début et la fin pour comprendre le sens global, etc.

5. Vous préparez vos lectures.

La lecture d’un texte commence rarement par le premier mot du premier paragraphe… Pour vous aider à mieux comprendre, préparez la lecture de différentes manières. Une première technique consiste à mobiliser ses connaissances sur le sujet. Rappelez-vous les informations et le vocabulaire que vous connaissez déjà. Une deuxième technique consiste à explorer visuellement le document : présence ou non d’intertitres, découpage en paragraphes, fréquence d’informations chiffrées ou de citations en italique… Ces éléments sont souvent des indications précieuses pour construire le sens.

Si le sujet est tout nouveau pour vous, la lecture risque d’être très difficile. Dans ce cas, préparez-vous en visionnant des vidéos ou en lisant d’autres textes dans votre langue maternelle.

6. Vous distinguez les niveaux de compréhension.

À chaque objectif de lecture correspond un niveau de compréhension. Il convient de distinguer :

  • La lecture globale : c’est une première lecture d’un document, qui sert à comprendre le contexte et le sens général, afin d’éviter les erreurs d’interprétation. Par exemple, on cherche à repérer qui écrit, sur quel sujet, à quelle date, etc.
  • La lecture sélective : il s’agit de rechercher des informations précises dans certains passages du document. Par exemple, noter des arguments, souligner des chiffres…
  • La lecture discriminante : elle s’intéresse uniquement à la forme d’un document, pas au sens. Par exemple, on essaie de repérer des pronoms relatifs, des verbes au subjonctif…
  • La lecture détaillée : cette fois, il faut comprendre tout le contenu du texte entier ou seulement un passage, par exemple pour en produire un résumé.

L’erreur courante est de procéder tout le temps à une lecture détaillée : elle est rarement nécessaire, voire déconseillée si elle ne répond pas à votre objectif !

7. Vous n'essayez pas de tout comprendre.

Si vous lisez toujours mot à mot, en cherchant tous les termes nouveaux dans le dictionnaire… il est urgent de changer d’habitude. C’est une « méthode » — plutôt une absence totale de stratégie !  — à la fois décourageante et inefficace pour construire le sens. Le degré de compréhension d’un document dépend de l’objectif de lecture. Pour l’atteindre, on a rarement besoin de tout lire. Si c’est un texte argumentatif par exemple, le relevé des idées essentielles suffiront.

Pour progresser en compréhension, il faut apprendre à tolérer l’inconnu, c’est-à-dire accepter de ne pas tout comprendre. Ne vous bloquez pas chaque fois que vous rencontrez un mot nouveau et laissez passer ce qui n’est pas utile pour votre objectif de lecture.

8. Vous adoptez les bons outils.

L’outil indispensable pour une compréhension écrite, c’est bien sûr le dictionnaire. À partir du niveau B1-B2, optez pour un dictionnaire monolingue (français-français) qui donne des exemples pour tous les sens d’un mot, comme Le Robert. Mais ne cherchez pas tout de suite un mot nouveau dans le dictionnaire. Essayez d’abord d’en deviner le sens avec le contexte local (la phrase) ou global (le paragraphe, le texte). Cette habitude vous rendra plus autonome.

Mais si vous rencontrez une phrase trop difficile, n’hésitez pas à utiliser un traducteur automatique comme Deepl. Disponible en plus de 20 langues, ce traducteur est d’une précision étonnante et il n’a pas fini d’évoluer !

9. Vous apprenez de vos erreurs.

Après chaque activité de lecture, faites un rapide bilan : qu’est-ce que j’ai réussi ? Quelles ont été mes difficultés ? Utilisez vos erreurs pour progresser. Par exemple, lorsque vous donnez une réponse incorrecte dans un quiz, essayez de retrouver dans le texte la cause de votre erreur. Vous ne connaissiez pas le mot ? Vous manquiez de connaissances culturelles sur le thème ? Vous n’avez pas eu le temps de repérer l’information, parce que vous avez essayé de tout traduire mentalement ? Vous verrez qu’avec un peu d’analyse, vous pourrez comprendre beaucoup de vos erreurs et trouver des solutions pour vos prochaines lectures.

10. Vous travaillez en tandem.

Lire n’est pas nécessairement une activité solitaire. Le travail en tandem peut apporter beaucoup d’avantages. D’une part, il peut faire gagner du temps, par exemple en partageant la recherche de documents et la préparation des activités. D’autre part, la lecture à 2 oblige à expliquer ce que nous comprenons d’un document et les stratégies que nous avons utilisées. On révèle ce qui se passe dans la tête pendant la lecture. C’est excellent pour repérer ses erreurs et les corriger.

Il est donc recommandé d’alterner travail solitaire et travail en tandem. Mais sous quelle forme travailler ensemble ? Vous pourrez le faire à toutes les étapes. Avant la lecture, vous pouvez mobiliser en commun vos connaissances (voir la stratégie 5). Pendant la lecture d’une œuvre littéraire, vous pouvez répartir le texte et ensuite raconter à l’autre la partie que vous avez lue. Après la lecture, vous pouvez par exemple échanger sur les méthodes utilisées pour trouver les bonnes réponses à un quiz.

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À vous !

Utilisez-vous d’autres stratégies pour améliorer la compréhension écrite ? Quelles difficultés rencontrez-vous ? Partagez avec nous dans les commentaires !

Pour aller plus loin, je vous invite à télécharger (au format PDF) ce guide sur les stratégies de lecture.

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